- Pierre Blanc (1806-1896)
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Pierre Blanc Parlementaire français Date de naissance 21 juin 1806 Date de décès 28 avril 1896 Mandat Député 1862 à 1874 Début du mandat 20 ans Circonscription Savoie Groupe parlementaire Centre gauche Troisième République modifier Pierre Blanc, né le 21 juin 1806 à Beaufort (Département du Mont-Blanc) et mort le 28 avril 1896 à Saint-Sigismond (Savoie), est un avocat savoyard, ancien député à la Chambre de Turin et député de la Troisième République[1]. Ses collègues parlementaires l'appelaient familièrement « le Vieil Allobroge »[1],[2].
Sommaire
Actions politiques
Suite à la démission de Ferdinand Palluel en juillet 1848, il remporte le siège à la Chambre des députés de Turin pour le collège d'Albertville, qu'il garde jusqu'à l'élection de juillet 1849 où Ferdinand Palluel reprend son siège. Il remporte à nouveau l'élection en décembre 1853 et démissionne en décembre 1855. Il est remplacé le mois suivant, par un piémontais, le baron Alexandre Bianchi.
Durant les débats sur l'avenir de la Savoie, partisan d'un rattachement à la Suisse, il se présente en 1859 face au docteur Joseph Pelloux, député sortant et syndic de La Roche, pour le collège de Bonneville, mais perd[3].
Il disparait du devant de la scène politique, jusqu'en 1876, où à soixante-dix ans il se présente comme député de gauche pour la circonscription d'Albertville. Lors de la crise du 16 mai 1877, il se trouve aux côtés des autres républicains pour signer le manifeste des 363 contre une « politique de réaction et d’aventure »[4]. En 1881, il se trouve être le doyen d'âge de la Chambre, après le député Bel, et, lors de chacune des nouvelles législatures, jusqu'à son décès en 1896, il sera appelé à faire le discours d'ouverture de la session. L'historien Jean El Gammal note des discours manquant quelque peu de relief[5].
Henri Brisson prononce son éloge funèbre lors de la séance du 29 avril 1896 : « Nous reverrons longtemps, déclara-t-il, dans nos souvenirs, la physionomie de Pierre Blanc lorsqu'il accédait à ce bureau, respectueusement suivi par nos plus jeunes collègues, nos traditions étant d'attester à l'ouverture de nos travaux l'unité de l'effort humain, la solidarité des générations, l'autorité des vieux exemples, la jeunesse de nos espérances. ».
Notes et références
- Marcel Charvin, Arêches Beaufortain, Jean Pacifique Viallet, missionnaire au Tonkin, 1871-1907, 1980, p. 91-92. D'ailleurs la fiche de l'Assemblée nationale confond dans un premier temps Beaufort-sur-Doron et Beaufort-en-Santerre.
- Louis Chabert, Les grandes Alpes industrielles de Savoie: évolution économique et humaine, L. Chabert, 1978, p. 500.
- Paul Guichonnet, Henri Baud, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France, Le Messager : Horvath, 1982, p. 210.
- Jean-Jacques Chevallier, Histoire des institutions et des régimes politiques de la France de 1789 à 1958, éd. Armand Colin, coll. « Classic », Paris, 20019.
- Jean El Gammal, Politique et poids du passé dans la France "fin de siècle", Presses Universitaires de Limoges, 1999 (ISBN 2-84287-121-9), p. 30.
Annexes
Articles connexes
- Histoire de la Savoie de 1815 à 1860 • Annexion de la Savoie • Histoire de la Savoie de 1860 à 1914
- Liste des députés du duché de Savoie • Liste des députés de la Savoie
Lien externe
- Assemblée nationale, « Anciens députés de la IIIe République » sur assemblee-nationale.fr. Consulté le 18 février 2011. « Robert et Cougny, Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton /J.Joly, Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 », p. Louis Blanc (p.338).
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