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Omar Souleiman
عمر سليمانOmar Souleiman en 2007Mandats 19e vice-président de la République arabe d'Égypte 29 janvier 2011 – 11 février 2011
( 12 jours)Président Mohammed Hosni Moubarak Prédécesseur Mohammed Hosni Moubarak
(Poste vacant de 1981 à 2011)Successeur Poste supprimé Directeur des services des
renseignements généraux22 janvier 1993 – 31 janvier 2011 Président Mohammed Hosni Moubarak Prédécesseur Nour El Dien Afeefy Successeur Murad Muwafi Biographie Nom de naissance Omar Suleiman Date de naissance 2 juillet 1935 Lieu de naissance Qena (Égypte) Parti politique Parti national démocratique Diplômé de Université Ain Shams Religion Islam sunnite
Vice-présidents de la République arabe d'Égypte modifier Omar Souleiman (arabe : عمر سليمان}, né le 2 juillet 1935[1] à Qena en Haute-Égypte, est un officier général égyptien, spécialiste du renseignement[2]. Il a exercé, et ce pendant douze jours, du 29 janvier 2011 au 11 février 2011, les fonctions de vice-président de la République arabe d'Égypte.
Sommaire
Jeunesse et première carrière militaire
En 1954, à 19 ans, il commence des études supérieures à l'école militaire du Caire, complétées en Union soviétique[3] à l'Académie militaire Frounzé (Военная академия им. М. В. Фрунзе) de Moscou. Par ailleurs il a reçu à l'Université du Caire une licence et une maîtrise en science politique. Il combat ensuite deux fois contre Israël, lors de la guerre des Six Jours (1967) et lors de la guerre du Kippour (1973)[3],[2].
Carrière dans le renseignement
Dans les années 1980, il mène une purge dans les rangs de l'armée, et élimine tous les militaires proches des Frères musulmans[4]. En 1993, il est nommé à la tête du Gihaz al-Mukhabarat al-Amma, le service de renseignements militaires égyptien, avec rang de ministre (sans portefeuille). Il est ainsi en contact avec de nombreux hauts responsables occidentaux, notamment américains et israéliens[3], et il est chargé de mener des négociations entre Palestiniens et Israéliens : il réussit à obtenir des trêves en 2001, 2003 et 2005. En 2009, il tente de raccommoder les partis palestiniens du Fatah et du Hamas[2],[3]. Bien que situé très haut dans la hiérarchie du régime militaire égyptien, il reste très discret : son identité n'est connue qu'en 2000[2], et il ne laisse publier des photos de lui qu'à partir de 2005[3].
Au cours des années 2000, il est le contact des services de renseignements américains pour la mise en œuvre du programme Rendition, qui permettait aux services secrets américains de faire torturer les terroristes ou suspects de terrorisme dans des pays alliés des États-Unis, afin de contourner l'interdiction de la torture[3].
Vice-président de la République
Déjà considéré comme le numéro deux officieux du régime[2], il est nommé vice-président de la République arabe d'Égypte le 29 janvier 2011 par le président Hosni Moubarak, alors que se multiplient les manifestations antigouvernementales dans le pays[5], devenant ainsi son suppléant constitutionnel éventuel, voire son successeur présomptif aux dépens de son fils Gamal. Le 10 février, alors que la crise ne se dénoue pas, dans un dernier effort pour s'accrocher au pouvoir, le président Moubarak délègue à son vice-président l'essentiel de ses pouvoirs[3]. Le lendemain, Hosni Moubarak est pourtant contraint de démissionner, et c'est à Omar Souleiman qu'il revient d'en faire l'annonce au pays dans une brève intervention télévisée. Il indique alors que la gestion des affaires du pays est remis aux mains du Conseil suprême des forces armées.
Omar Suleiman cesse dès lors de jouer tout rôle politique apparent. Le poste de vice-président n'apparaît pas dans la « proclamation constitutionnelle » publiée le 13 février 2011 par le Conseil suprême des forces armées[6]; dans la présentation officielle des institutions égyptiennes, Omar Souleiman n'apparait plus désormais que comme « former Vice President of Egypt »[1] (ex-vice-président d'Égypte).
L'hypothèse de sa candidature à l'élection présidentielle égyptienne de 2011, sérieusement envisagée peu de temps encore avant la chute de Moubarak, apparaît désormais peu probable, Souleiman n'ayant fait aucune déclaration à ce sujet et souffrant de sa trop grande proximité avec l'ancien chef de l'État.
Liens externes
- Egyptian General Intelligence Directorate
- (en) Pharaohs-in-Waiting, octobre 2003
Notes
- Site du Service d'information de l'État égyptien, fiche "Former Vice President Omar Suleiman"
- Georges Malbrunot, « Souleiman, l’homme qui sait parler à Israël et au Hamas », Le Figaro, publié le 30 janvier 2009, consulté le11 février
- Égypte : Omar Souleiman, nouvel homme fort du régime », publié le 10 février 2011, consulté le 11 février Pierre Haski, «
- Gilles Paris, « Le Conseil militaire suprême, l’acteur central d’une période délicate », Le Monde, 13-14 février 2011, p. 4
- Avec Omar Souleiman, le régime égyptien se replie sur lui-même Le Monde, 29/01/11
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Catégories :- Dirigeant de service de renseignement
- Général égyptien
- Personnalité politique égyptienne
- Naissance en 1936
- Personnalité ou groupe récurrent des protestations arabes de 2010-2011
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