- Mont Saint-Élie
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Mont Saint-Élie Géographie Altitude 5 489 m Massif Chaîne Saint-Élie Coordonnées Administration Pays Canada
États-UnisTerritoire
ÉtatYukon
AlaskaVille et borough Yakutat Ascension Première 1897 par Louis-Amédée de Savoie Géolocalisation sur la carte : Alaska
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Canada
modifier Le mont Saint-Élie (Mount St. Elias localement) est le troisième plus haut sommet d'Amérique du Nord avec une hauteur de 5 488 mètres. Il est nommé en l'honneur du prophète Élie.
Situation
Il est situé sur la frontière entre l'Alaska (États-Unis) et le Yukon (Canada), à quelques kilomètres seulement de l'océan Pacifique et à environ 40 kilomètres au sud-ouest du mont Logan, la plus haute montagne du Canada.
Cette montagne a été signalée pour la première fois le 16 juillet 1741 par le Russe Vitus Bering. Certains historiens attribuent le choix du nom de cette montagne à Bering lui-même, d’autres pensent que les cartographes du XIXe siècle l'ont baptisé ainsi par la suite. Les environs ont également été explorés en juin 1786 par l'expédition de la Pérouse.
Il fait partie du parc national de Wrangell - Saint-Élie (Wrangell - St. Elias National Park) côté américain et du parc national de Kluane côté canadien. Le site se caractérise par des montagnes, vallées et rivières abritant une grande variété de faune et flore sauvages.
Dans la langue autochtone, le tlingit, il est appelé Yaas'éit'aa Shaa, ce qui signifie « la montagne au-delà de la baie de glace » et quelquefois Shaa Tléin, « grande montagne ».
Le mont Saint-Élie est connu pour être le plus haut sommet aussi proche d'une mer ou d'un océan. Son sommet ne se trouve qu'à 16 kilomètres du fond du fjord Taan. Cela donne au sommet un immense relief vertical, comparable en cela au mont McKinley ou aux sommets himalayens.
Le mont Saint-Élie a été gravi pour la première fois le 31 juillet 1897 par l'explorateur italien, le prince Louis-Amédée de Savoie (qui reconnut aussi la voie actuelle du K2) accompagné de son équipe et du photographe Vittorio Sella. La seconde ascension n'eut lieu qu'en 1945, quand un groupe du club alpin de l'université Harvard — dont l'historien de la montagne Dee Molenaar — le gravirent par la voie du Southwest Ridge. Le mont Saint-Élie est très peu escaladé de nos jours, malgré sa hauteur, à cause des terribles conditions météorologiques dues à sa proximité de l'océan. Compte-tenu de sa position en latitude, les neiges persistantes occupent toute la montagne au-dessus de 600 mètres d'altitude[1].
Notes et références
- Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 2002, 10e éd., p. 236.
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