Beorhtwulf de Mercie

Beorhtwulf de Mercie

Beorhtwulf ou Berhtwulf (mort en 852) est roi de Mercie de 839 ou 840 à sa mort.

Son ascendance est inconnue, mais il est possible qu'il soit apparenté à Beornwulf, souverain de Mercie dans les années 820. Le prédécesseur de Beorhtwulf, Wiglaf, n'émet presque pas de monnaies, mais Beorhtwulf fait relancer une frappe mercienne au début de son règne, très ressemblante d'abord aux pièces de son contemporain Æthelwulf de Wessex, puis avec des dessins distincts. Un an ou deux après son avènement, les Vikings attaquent : la province de Lindsey est ravagée en 841, et Londres, centre du commerce mercien, est attaquée l'année suivante. Une autre offensive sur Londres en 851 « met Beorhtwulf en déroute », d'après la Chronique anglo-saxonne ; les Vikings sont par la suite vaincus par Æthelwulf. Il est possible que ce raid ait eu des conséquences économiques importantes sur la Mercie : en effet, les monnaies londoniennes se font beaucoup moins nombreuses après 851.

Le Berkshire semble être passé de la Mercie au Wessex sous le règne de Beorhtwulf. Peu après sa mort, les Gallois se révoltent contre son successeur Burgred, ce qui suggère que Beorhtwulf a été leur suzerain. Les chartes de son règne montrent des relations tendues entre le roi et l'Église, Beorhtwulf s'emparant de terres ecclésiastiques pour les rendre par la suite.

Beorhtwulf et son épouse Sæthryth ont probablement deux fils, Beorhtfrith et Beorhtric. Ce dernier apparaît comme témoin sur des chartes de son père, mais il en disparaît avant la fin du règne de Beorhtwulf. Beorhtfrith apparaît dans des sources ultérieures, qui le décrivent comme l'assassin de Wigstan, le petit-fils de Wiglaf, lors d'une dispute autour du mariage de Beorhtfrith avec Ælfflæd, veuve et mère de Wigstan. La mort de Beorhtwulf n'est pas documentée, mais on estime qu'elle a lieu en 852.

Sommaire

Toile de fond et sources

Les royaumes de Grande-Bretagne au début du IXe siècle.

Durant la majeure partie du VIIIe siècle, la Mercie domine les autres royaumes anglo-saxons[1]. L'influence mercienne sur les royaumes du sud-est (Kent, Est-Anglie et Essex) se poursuit jusque dans les années 820 sous Coenwulf de Mercie[2]. La mort de Coenwulf, en 821, marque le début, pour la Mercie, d'une période de conflits dynastiques et de défaites militaires qui redessine la carte politique de l'Angleterre[3]. Durant les six années qui suivent, quatre (voire peut-être cinq) rois, apparemment issus de quatre familles différentes, règnent sur la Mercie. Peu d'informations généalogiques subsistent sur ces rois, mais puisque les noms anglo-saxons emploient souvent des éléments communs à tous les membres d'une famille, les historiens proposent de reconstruire les familles de l'époque à partir des ressemblances entre les noms. Trois familles concurrentes apparaissent dans les chartes et listes de l'époque : les groupes C, Wig et B. Le groupe C, qui comprend les frères Coenwulf, Cuthred de Kent et Ceolwulf, domine durant la période qui suit la mort d'Offa de Mercie et de son fils Ecgfrith, en 796. Ceolwulf est déposé en 823 par Beornwulf, peut-être le premier du groupe B, qui est tué en affrontant les Est-Angliens en 826. Son successeur, Ludecan, ne peut être rattaché avec certitude à aucun des trois groupes ; il est tué au combat l'année suivante. Après la mort de Ludeca, le premier Wig monte sur le trône : Wiglaf, mort en 839 ou 840. Beorhtwulf, qui lui succède, provient probablement du groupe B, auquel appartient peut-être également Beornred qui « détint [le pouvoir] brièvement et malheureusement » après le meurtre du roi Æthelbald, en 757[4].

Il est également possible d'envisager la crise dynastique mercienne à travers un certain nombre de peuples, disposant de bases de pouvoir locales, se disputant la succession. Les sous-royaumes des Hwicce, des Tomsæte et des Gaini (non identifié) sont des exemples de telles bases. Les alliances maritales jouent peut-être également un rôle : des magnats concurrents, ceux que les chartes appellent « dux » ou « princeps », agissent peut-être à l'époque comme des faiseurs de rois, auquel cas les rois de Mercie ne sont guère plus que des nobles éminents[4].

Une source importante pour cette période est la Chronique anglo-saxonne, un ensemble d'annales compilé au Wessex au IXe siècle, que l'on soupçonne cependant parfois d'être biaisée en faveur du Wessex[5]. Des chartes du règne de Beorhtwulf ont subsisté. Ces documents attestent de donations de terres faites à des disciples ou des ecclésiastiques, et les rois qui ont l'autorité sur la terre concernée signent ces chartes en tant que témoins[6],[7]. Une charte peut donner les noms d'un roi vassal et de son suzerain dans la liste de témoins qui lui est annexée ; tel est le cas de l'Ismere Diploma, où Æthelric, fils du roi Oshere des Hwicce, apparaît comme « subregulus », ou sous-roi, d'Æthelbald de Mercie[8].

Avènement et monnaies

Il est possible que Beorhtwulf soit la même personne que le Beorhtwulf qui apparaît comme témoin sur une charte de Wiglaf en 836. Si tel est le cas, il s'agit de la première trace connue de ce roi[9]. On estime généralement qu'il monte sur le trône vers 840[10]. Aucune source primaire ne donne de date, mais les listes royales nous apprennent qu'il succède à Wiglaf. Selon l'historien D. P. Kirby, qui se base sur les dates connues des règnes de Beorhtwulf et Burgred, ses deux successeurs, Wiglaf meurt en 839. Il est possible que Wigmund, le fils de Wiglaf, ait brièvement régné entre son père et Beorhtwulf. Toutefois, la seule preuve en faveur de cette hypothèse est une tradition ultérieure concernant le fils de Wigmund, Wigstan, et un éventuel règne de Wigmund est donc très incertain[11].

On ne connaît quasiment pas de monnaie mercienne datant des années 830 après que Wiglaf a repris la Mercie à Egbert de Wessex. Beorhtwulf relance la frappe de monnaies merciennes vers le début de son règne, et l'intervalle des années 830 s'expliquerait si Wiglaf règne alors en tant que client d'Egbert, non autorisé à frapper ses propres pièces. Les monnaies de Beorhtwulf indiqueraient alors sa prise d'indépendance vis-à-vis de la Mercie. Toutefois, on estime plus généralement que Wiglaf a repris la Mercie par la force. Une autre explication voudrait que la reprise de la frappe de monnaies fait partie d'un plan de Beorhtwulf pour relancer l'économie face aux offensives des Vikings. La menace viking explique peut-être aussi la coopération évidente en matière de monnaies entre Mercie et Wessex, qui débute sous le règne de Beorhtwulf et dure jusqu'à la fin de la Mercie indépendante, à la mort de Ceolwulf II, vers 880[12].

Les premières pièces de Beorhtwulf sont émises en 841-842, et peuvent être identifiées comme l'œuvre d'un graveur de Rochester qui produit également des pièces au début du règne d'Æthelwulf de Wessex. Après dix ans sans émission de monnaie, il est probable que Beorhtwulf doit chercher des frappeurs expérimentés hors de Mercie, et l'atelier le plus proche se trouve à Rochester. Le lien avec Rochester n'implique probablement pas que les pièces y sont frappées ; il est plus plausible qu'elles proviennent de Londres, qui se trouve sous contrôle mercien. Les pièces ultérieures de Beorhtwulf ressemblent fortement à celles d'Æthelwulf. Une pièce combine un portrait de Beorhtwulf à l'avers avec un dessin employé par Æthelwulf au revers, ce qui a pu être interprété comme un signe d'alliance entre les deux royaumes ; mais il s'agit plus probablement de l'œuvre d'un faussaire ou d'un monnayeur illettré qui aurait repris le dessin d'une pièce d'Æthelwulf. Une frappe différente apparaît plus tard, dans les années 840, et cesse probablement suite aux attaques vikings de 850-851. D'autres pièces, sur lesquelles n'apparaît aucun portrait, ont probablement été produites à la toute fin du règne de Beorhtwulf[13],[14].

Règne

Le règne de Beorhtwulf commence sous de mauvais auspices. La Chronique anglo-saxonne note des raids vikings en 841 sur les côtes sud et est de l'Angleterre, dont la province mercienne de Lindsey, autour de l'actuelle Lincoln. La ville de Londres, principal centre du commerce mercien, est attaquée l'année suivante. La Chronique indique un « grand massacre » à Londres et d'importantes quantités de pièces ont été enterrés dans la ville à ce moment-là[15].

Le Berkshire semble être passé de la Mercie au Wessex vers la fin des années 840. En 844, Ceolred, évêque de Leicester, accorde un domaine à Beorhtwulf à Pangbourne, dans le Berkshire, ce qui implique que la région appartient toujours à la Mercie à ce moment. Vers 893, Asser estime que le roi Alfred le Grand est né entre 847 et 849 à Wantage, dans le Berkshire, ce qui implique que la région était dans le giron du Wessex ; mais il est possible que ce territoire ait été divisé entre les deux royaumes, peut-être avant même l'avènement de Beorhtwulf. Quelle qu'ait été la nature du changement, il ne reste rien permettant d'indiquer son déroulement. Il semble que l'ealdorman mercien Æthelwulf soit resté en poste, ce qui indiquerait une transition pacifique[16],[10],[17],[18],[19].

Les Gallois semblent avoir été brièvement soumis à la Mercie par Beorhtwulf ou par son successeur Burgred. Il n'existe aucun élément à ce sujet datant du règne de Beorhtwulf, mais en 853, peu après sa mort, les Gallois se révoltent contre Burgred et sont vaincus par une alliance entre Burgred et Æthelwulf[20],[21].

Chartes

Le synode de Croft, tenu par Wiglaf en 836 et auquel Beorhtwulf assiste peut-être, est le dernier conclave d'une telle envergure convoqué par un roi mercien. Sous le règne de Beorhtwulf et par la suite, le royaume de Wessex a plus d'influence sur l'archevêque de Cantorbéry que la Mercie[10]. Une charte de 840 donne d'autres éléments concernant les relations de Beorhtwulf avec l'Église. Cette charte concerne des terres qui sont accordées par Offa au monastère de Bredon, dans le Worcestershire, et que Beorhtwulf a reprises. Dans la charte, il reconnaît les droits de l'Église sur cette terre, mais oblige l'abbé à fournir un don important pour la récupérer : « quatre chevaux de choix et un anneau de 30 mancus et un plat adroitement travaillé de trois livres, et deux cors d'argent de quatre livres [et] deux bons chevaux et deux gobelets de deux livres et une coupe dorée de deux livres »[22]. Il ne s'agit pas d'un cas isolé : d'autres chartes présentent des rois merciens en conflit avec l'Église pour des propriétés, comme une charte de 849 par laquelle Beorhtwulf reçoit le bail d'une terre de l'évêque de Worcester, et promet en échange qu'il serait « l'ami plus ferme de l'évêque et de sa communauté » et, selon l'expression de l'historien Patrick Wormald, « qu'il ne les volerait plus par le futur »[23]. Wormald propose d'expliquer ce comportement rude par la raréfaction des domaines terriens en raison des nombreux terrains accordés aux monastères. Plus d'un siècle auparavant, Bède le Vénérable aborde déjà ce problème dans une lettre à l'archevêque de York Egbert, se plaignant du « manque complet d'endroits où les fils de nobles et les thegns vétérans puissent recevoir un domaine »[24]. Que Beorhtwulf en soit réduit à de tels méfaits suggère qu'il ne peut pas compter sur le soutien de ses nobles dans une telle situation, et indique peut-être que son assise sur le trône est incertaine[19].

Les tenants de terres sont sous l'obligation de soutenir la maisonnée du roi, bien que des exemptions puissent être obtenues. Une charte de la fin des années 840 exempte le monastère de Breedon-on-the-Hill de l'obligation de fournir nourriture et logis aux serviteurs et messagers de Beorhtwulf, y compris « les faucons royaux, chasseurs, chevaux et leurs gardiens ». L'exemption a un prix substantiel, et ne libère pas le monastère de tous ses devoirs : l'obligation de nourrir les messagers de royaumes voisins ou d'outre-mer est exclue de l'exemption[25],[26].

Fin de règne

En 851, une armée viking débarque à Thanet (qui est encore une île à cette époque) et hiverne sur place. La Chronique anglo-saxonne indique qu'une seconde flotte viking de 350 vaisseaux ravage Cantorbéry et Londres et « met en déroule Beorhtwulf, roi de Mercie, avec son armée »[21]. Les Vikings sont vaincus par Ethelwulf et ses fils Athelstan et Ethelbald, mais leur offensive semble avoir des conséquences économiques importantes, car les monnaies merciennes à Londres deviennent rares après 851[27].

Aucune source contemporaine ne rapporte la mort de Beorhtwulf, mais d'après la Chronique anglo-saxonne, son successeur Burgred règne vingt-deux ans et est chassé du trône par les Vikings en 874, ce qui placerait la mort de Beorhtwulf en 852. Les chartes de Burgred indiquent que son règne débute avant le 25 juillet 852[11]. L'existence d'un certain Eanred, inconnu par ailleurs, qui aurait brièvement régné entre Beorhtwulf et Burgred, a été suggérée en se basant sur un unique penny d'argent portant l'inscription « EANRED REX », présentant des similitudes avec certains des pennies de Beorhtwulf et Ethelwulf et qui aurait donc été produit après 850. L'unique Eanred connu règne en Northumbrie et on estime qu'il meurt avant 840, bien qu'une chronologie alternative des rois de Northumbrie ait été suggérée afin d'éliminer cette incohérence. Ce penny est généralement attribué à « un souverain inconnu d'un des royaumes du sud », et on ne peut affirmer qu'un Eanred ait succédé à Beorhtwulf[28],[29].

Famille

Beorhtwulf est marié à Sæthryth, qui a apparemment elle-même une certaine importance, étant donné qu'elle apparaît comme témoin sur toutes ses chartes entre 840 et 849, après quoi on perd sa trace[19],[30]. Beorhtwulf aurait eu deux fils, Beorhtfrith and Beorhtric[31]. Beorhtric apparaît comme témoin sur des chartes de son père, mais il en disparaît avant la fin du règne de Beorhtwulf[32].

L'histoire de l'autre fils connu de Beorhtwulf, Beorhtfrith, est relatée dans le Passio sancti Wigstani, qui inclut peut-être des éléments provenant d'une source de la fin du IXe siècle, en partie confirmée par la chronique de Jean de Worcester. Beorhtfrith désire épouser Ælfflæd, la fille du roi Ceolwulf, veuve de Wigmund (fils de Wiglaf) et mère de Wigstan. Wigstan refuse de permettre le mariage, étant donné que Beorhtfrith est apparenté à Wigmund, ainsi que le parrain de Wigstan. Beorhtfrith se venge en assassinant Wigstan, qui est par la suite vénéré comme un saint. L'histoire, bien que d'origine tardive, est considérée comme plausible par les historiens modernes[33],[19].

Annexes

Notes et références

  1. Hunter Blair, Roman Britain, p. 274
  2. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 121
  3. Kirby, Earliest English Kings, p. 185
  4. a et b Keynes, Mercia and Wessex in the Ninth Century, p. 314-323 ; Yorke, Kings and Kingdoms, p. 119-122 & table 14. Il est possible que Baldred de Kent (roi de 821 ? à 825) ait également appartenu à la famille B. Un lien avec l'Est-Anglie a également été suggéré, avec Beorna d'Est-Anglie et le Beodric qui donne son nom originel à Bury St Edmunds ; voir Steven Plunkett, Suffolk in Anglo-Saxon Times, Tempus, Stroud, 2005 (ISBN 0-7524-3139-0), p. 187, 196.
  5. Campbell, Anglo-Saxon State, p. 144
  6. Hunter Blair, Roman Britain, p. 14-15
  7. Campbell, The Anglo-Saxons, p. 95-98
  8. Whitelock, English Historical Documents, 67, p. 453-454
  9. Prosopography of Anglo-Saxon England, Beorhtwulf 3 (Male) ; Keynes, Mercia and Wessex in the Ninth Century, p. 317
  10. a, b et c Zaluckyj & Zaluckyj, « Decline », p. 238-239
  11. a et b Kirby, Earliest English Kings, p. 194
  12. Williams, « Mercian coinage », p. 223-226
  13. Blackburn & Grierson, Medieval European Coinage, p. 292-293
  14. Kirby, Earliest English Kings, p. 195
  15. Swanton, Anglo-Saxon Chronicle, p. 62-65, Ms. A, s.a. 838 & 839, Ms. E. s.a. 837 & 839 ; Cowie, « Mercian London », p. 207-208
  16. Keynes & Lapidge, Alfred the Great, p. 228, note 2 ; Kirby, p. 195 ; Williams, p. 65-66
  17. Stenton, Anglo-Saxon England, p. 234
  18. Whitelock, English Historical Documents, 87, p. 480-481
  19. a, b, c et d Kelly, Berhtwulf
  20. Kirby, Earliest English Kings, p. 192, 195
  21. a et b Swanton, Anglo-Saxon Chronicle, p. 64-65, Ms. A, s.a. 850 & 853, Ms. E. s.a. 850 & 852
  22. Whitelock, English Historical Documents, 86, p. 479-480. Un mancus représente environ 4 grammes d'or ; voir Campbell, « The East Anglian Sees Before the Conquest », p. 119
  23. Wormald, « The Ninth Century », p. 139
  24. Wormald, « The Ninth Century », p. 139
  25. Yorke, Kings and Kingdoms, p. 125
  26. Stenton, Anglo-Saxon England, p. 289
  27. Kirby, Earliest English Kings, p. 211
  28. Kirby, Earliest English Kings, p. 198.
  29. Blackburn & Grierson, Medieval European Coinage, p. 301
  30. Stafford, Political Women in Mercia, p. 42-43
  31. Yorke, Kings and Kingdoms, table 14
  32. Prosopography of Anglo-Saxon England, « Beorhtric 2 (Male) »
  33. Thacker, Kings, Saints and Monasteries, p. 12-14 ; Kirby, Earliest English Kings, p. 194 ; Yorke, Kings and Kingdoms, p. 119-122. Toutefois, le fait que Wigmund ait pu être roi est considéré comme suspect ; voir Kirby, par exemple.

Sources

Sources primaires
  • « Beorhtwulf 2 (Male) », Prosopography of Anglo-Saxon England, King's College London. Consulté le 3 mai 2009.
  • Simon Keynes & Michael Lapidge, Alfred the Great: Asser's Life of King Alfred and other contemporary sources, Penguin, Londres, 1983 (ISBN 0-14-044409-4)
  • Michael Swanton, The Anglo-Saxon Chronicle, Routledge, New York, 1996 (ISBN 0-415-92129-5)
  • Dorothy Whitelock, English Historical Documents v.l. c.500–1042, Eyre & Spottiswoode, Londres, 1968
Sources secondaires
  • Mark Blackburn & Philip Grierson, Medieval European Coinage, Cambridge University Press, Cambridge, rééd. 2006 (ISBN 0-521-03177-X)
  • Peter Hunter Blair, Roman Britain and Early England: 55 B.C. - A.D. 871, W.W. Norton & Company, 1966 (ISBN 0-393-00361-2)
  • James Campbell, « The East Anglian Sees Before the Conquest », dans The Anglo-Saxon State, Hambledon and London, 2000 (ISBN 0-85285-176-7)
  • Robert Cowie, « Mercian London », , dans Michelle P. Brown & Carol Ann Farr, Mercia, an Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Leicester University Press, New York, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • S. E. Kelly, « Berhtwulf », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, Oxford, 2004
  • Simon Keynes, « Mercia and Wessex in the Ninth Century », dans Michelle P. Brown & Carol Ann Farr, Mercia, an Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Leicester University Press, New York, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • D. P. Kirby, The Earliest English Kings, Unwin Hyman, Londres, 1991 (ISBN 0-04-445691-3)
  • Pauline Stafford, « Political Women in Mercia, Eighth to Tenth Centuries », dans Michelle P. Brown & Carol Ann Farr, Mercia, an Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Leicester University Press, New York, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • Alan Thacker, « Kings, Saints and Monasteries in Pre-Viking Mercia » (pdf), Midland History, vol. 10, 1985 (ISSN 0047-729X)
  • Ann Williams, Alfred Smyth & D. P. Kirby, A Biographical Dictionary of Dark Age Britain, Seaby, Londres, 1991 (ISBN 1-85264-047-2)
  • Gareth Williams, « Mercian Coinage and Authority », dans Michelle P. Brown & Carol Ann Farr, Mercia, an Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Leicester University Press, New York, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • Gareth Williams, « Military Institutions and Royal Power », dans Michelle P. Brown & Carol Ann Farr, Mercia, an Anglo-Saxon Kingdom in Europe, Leicester University Press, New York, 2001 (ISBN 0-8264-7765-8)
  • Ann Williams, Kingship and Government in Pre-Conquest England c. 500—1066, Macmillan, Basingstoke, 1999 (ISBN 0-333-56798-6)
  • Patrick Wormald, « The Ninth Century », dans James Campbell et al., The Anglo-Saxons, Phaidon, Londres (ISBN 0-14-014395-5)
  • Barbara Yorke, Kings and Kingdoms of Early Anglo-Saxon England, Seaby, Londres, 1990 (ISBN 1-85264-027-8)
  • Sarah Zaluckyj, Mercia: the Anglo-Saxon Kingdom of Central England, Logaston Press, Almeley, 2001 (ISBN 1-873827-62-8)



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