- Lelio Sozzini
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Lelio Francesco Maria Sozzini ou Lelio (en latin : Laelius Socinus[1])(en français:Lelio Socin), (né à Sienne le 9 janvier 1525 et mort à Zurich le 4 mai 1562) est un humaniste italien.
Sommaire
Biographie
Lelio Sozzini est né à Sienne issu des Sozzo, une famille de banquiers et de notaires[2].
Lelio, qui a orthographié son nom de famille en Sozini est le sixième enfant du fils cadet de Mariano Sozzini (1482 - 1556) et de son épouse Camilla Salvetti. Il a été formé comme un juriste à Bologne sous l'autorité de son père.
Sans être un étudiant brillant, il a acquis aussi bien des connaissances en hébreu, arabe et grec. Il donna ses premières conférences théologique à Vicence en 1546. À cette période le point de vue de Sozzini était celui de la réforme évangélique; il exhibe une union singulière de piété enthousiaste avec la subtile spéculation théologique. Poursuivant ses voyages religieux, son nom de famille et son charme personnel lui ont assuré un bon accueil en Suisse , France , Angleterre et Pays Bas .
En 1548 il retourne en Suisse avec les lettres élogieuses, nous le trouvons à Genève (1549 - 1550), à Bâle (avec Sebastian Münster ) et à Zürich (logeant chez Konrad Pelikan). nous le retrouvons à Wittenberg (juillet 1550 ; Juin 1551), d'abord comme invité de Melanchthon, puis avec, Johann Forster, pour l'amélioration de son hébreu. De Wittenberg il retourne à Zürich (fin 1551), après une visite à Prague , Vienne et Cracovie.
Les événements politiques le ramènent en Italie en juin 1552; deux visites à Sienne où la liberté de parole était encore possible l'ont mis en contact avec son jeune neveu Fausto. Il était à Padoue[3] à la date d' exécution de Michel Servet à Genève le 27 octobre 1553. De là il retourne à Bâle (janvier 1554), à Genève (avril) et à Zürich (mai), où il a pris demeure.
À Genève (avril 1554) il a fait, des remarques imprudentes sur la doctrine, confirmée dans une lettre au pasteur italien Martinengo. Bullinger, sur l'initiative de ses correspondants dont Calvin a interrogé Sozzini sur sa foi et reçu de lui une confession explicitement orthodoxe.
En 1556 à la mort de son père qui l'a laissé san le sou, Sozzini a des problèmes pécuniaires. Il bénéficie d'introductions influentes dont celle de Calvin auprès de la cour de Vienne (1558) et de Cracovie afin d'obtenir le soutien du Maximilien II duc régnant sur Florence concernant ses interêts et ses domaines familiaux.
Bien reçu hors de l'Italie, Sozzini en dehors de Venise a été inconsistant en Italie . Le pouvoir en place surveillait sa sa famille ; son frère Cornelio a été emprisonné à Rome ; ses frères Celso et Camillo et son neveu Fausto étaient reputati Luterani ; et Camillo s'était sauvé de Sienne.
En août 1559 Lelio Sozzini est revenu à Zürich, où il est mort le 14 mai 1562 dans son logement dans la maison de Hans Wyss, un tisserand de soie.
Son neveu Fausto (1539 - 1604), lui aussi théologien est averti de la mort de Lelio par Antonio Maria Besozzo à Lyon. À Zürich Fausto a récupéré peu de documents reliés mais beaucoup de notes. Il n'existe aucun portrait authentique le concernant.
La doctrine
Lelio Sozzini militait pour un christianisme raisonné et tolerant , caractérisé par la simplicité évangelique du culte et de la foi. Calvin et Melanchthon ont reçu Sozzini avec les bras ouverts. Lelio, impulsif et investigateur, était à la recherche de la terre spirituelle et des vérités religieuses. Bien que des soupçons et des divergeances existaient, les rapports restaient amicaux. De tous les réformateurs, Henri Bullinger celui avec lequel Sozzini était le plus proche. Les difficultés théologiques de Sozzini concernant la résurrection du corps, le predestination, la terre de salut (sur ces points il a correspondu avec Calvin), la base doctrinale de l'évangile, (ses questions à Bullinger), la nature du repentir (à Rudolph Gualther), les sacrements (à Johann Wolff). C'est le destin de Michel Servet qui a orienté son esprit vers le problème de la trinité. Lelio Sozzini est considéré pour être le fondateur de mouvement intellectuel Anti-trinitaire.
Publications
- De sacramentis dissertatio (1560), en quatre parties, et De resurrectione (un fragment)[4].
- Confessione (1555)[5]
- Environ 24 lettres, non rassemblées que l'on peur retrouver in Iligen, in Friedrich Trechsel, dans le Corpus reformatorum édition des travaux de Calvin , et in E. Burnat, L. Socin (1894).
- Christopher Sandius ajoute une Rapsodia ne profeta Isaia, dont on ne sait rien.
- Théodore de Bèze écrit que Sozini aurait participé à De haereticis, una persecuzione di un santo (1533); et Contra libellum Calvini (1554); deux travaux deSébastien Castellion, il n'y a aucun élément concret pour confirmer ces dires.
- Commentario del prologo del Vangelo di San Giovanni (écrit à Zurich v.1559)[6]
- Théodore de Bèze lui a attribué en 1567, un anonyme Commentario del prologo del Vangelo di San Giovanni (écrit Lyon, v.1562) qui était un travail de Fausto Sozzini[7]. Cet erreur[8], adopté aussi par Girolamo Zanchi, est une des principales sources de l'idée qui fait de Lelio un hérésiarque[9]. Mais en réalité, son interpretation du Prologue de l'évangile selon Jean constitue la base de celle de Fausto.
Bibliographie
- Delio Cantimori, Eretici italiani del Cinquecento, Einaudi, Turin, 1939, 1992 et 2002.
Articles connexes
Sources
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Lelio Sozzini » (voir la liste des auteurs)
Notes et références
- Le nom de famille est aussi transcrit en d'autres termes: Sozzini, Sozini, Sozino, Socini ou Socinus. Ce fut Lelio Sozzini même qui a transcrit son propre nom de famille en Sozini, par la suite le latinisant en Socinus.
- 1403, est le fondateur d'une ligne des juristes, de patriciens et d'hommes d'église. Son fils aîné Mariano Sozzini (1397-1467) le plus connu est traditionnellement considéré comme le premier libre penseur de la famille Un Mino Sozzi, est repertorié comme notaire à Sienne en 1304 et le fils de celui-ci, Sozzino, mort en
- Et non Genève comme à tort il est souvent dit
- Ceux-ci ont été d'abord imprimés in F. e L. Socini, voce del trattato di E. Soneri (Amsterdam, 1654).
- Imprimé in Hottinger, Hist. eccles. N.T. ix. i6, 5 (1667)
- Alba Iulia Sozzini, Lelio; Brevis explicatio in primum Iohannis caput in De falsa et vera unius Dei Patri, filii, et spiritus sancti 1568,
- Sozzini, Fausto; Brevis explicatio in primum Iohannis caput in Biblioteca Fratrum Polonorum, Amsterdam 1565?
- Ferenc Dávid in Refutatio propositionum Melii Alba Iulia, 1568 Attribué aussi par erreur à Lelio par
- Britannica 1911
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