- L'Allumette suédoise
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L’Allumette suédoise est une nouvelle d'Anton Tchekhov (en russe : Chvedskaïa spitchka).
Sommaire
Historique
L'Allumette suédoise fut initialement publiée dans l'almanach de La Libellule le 5 décembre 1884 signé A. Tchekhov[1]. C’est une enquête policière qui finit en vaudeville et la première nouvelle de l’auteur à atteindre vingt pages.
Résumé
Psékov, l’intendant du propriétaire Marc Ivanovitch Kliaouzov se présente chez le commissaire de police du district et annonce que son maitre a été assassiné.
Le commissaire se rend au domicile de la victime, il y a foule, la nouvelle s’étant répandue dans la contrée, la victime menait une vie de débauche, on appelle le juge Nicolas Tchoubikov et l’enquête peut commencer.
Pourquoi Kliaouzov est il resté une semaine enfermé dans sa chambre ? Ou est le cadavre ? Il y a des traces de lutte dans la pièce mais le vol n’est pas l’objet de l’agression car on trouve des objets de valeur, dernier indice on retrouve par terre une allumette suédoise qui ne peut appartenir qu’a une personne cultivée.
Efrem le jardinier pense que c’est Nicolachka le valet qui a fait le coup, le barine lui avait pris sa maîtresse, Akoulka, une femme très attirante. On interroge le valet, c’est faux, Akoulka était devenu entre temps la maîtresse de Psékov.
On va chez la sœur du défunt, une vieille fille bigote, elle fait partie de l’église des vieux-croyants, elle ne veut pas parler de son frère, on ne peut rien en sortir. Le juge Tchoubikov et son assistant Dioukovski rentrent en ville, eux aussi ils connaissent bien Akoulka, l’un pour l’avoir engagé comme cuisinière, l’autre pour lui avoir fait la cour, par contre ils divergent sur les suspects, On arrête le lendemain Psékov et Nicolachka.
Douze jours plus tard, Dioukovski pense c’est la sœur et cherche à qui pourrait appartenir l’allumette suédoise, le juge Tchoubikov penche pour les deux employés arrêtés.
Dioukovski s’en va chercher qui a acheté ce genre d’allumette dernièrement, il revient et supplie le juge de le laisser mener la fin de l’enquête, il a trouvé la coupable, ils vont chez Olga Petrovna, vingt trois ans, la femme du commissaire, elle avoue et les conduits dans une soupente fermée à clés ou se trouve le corps de Kliaouzov, il est bien vivant.
Il habite chez le commissaire ou plutôt chez sa femme, elle vient le rejoindre dès que son mari est parti. Le juge et l’assistant sont furieux, ils ont cru pendant un moment avoir résolu une enquête difficile, la désillusion est grande.
Notes et références
- ISBN 978 2 296 11343 5) Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 13, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (
Édition française
- L’Allumette suédoise, traduit par Madeleine Durand, André Radiguet, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1967 (ISBN 978 2 07 0105 49 6).
Catégories :- Nouvelle d'Anton Tchekhov
- Nouvelle parue en 1884
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