- Juan Giuliano
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Juan Giuliano, né le 26 décembre 1935 à Córdoba en Argentine. Il est également un danseur étoile des théâtres nationaux (Opéra de Paris, Théâtre national de l'Opéra-Comique).
Sommaire
Biographie
Danseur
Juan Giuliano est né le 26 décembre 1935 à Córdoba en Argentine. Il se passionne pour la danse classique et gravit rapidement les échelons de l'école de danse du théâtre Colon de Buenos Aires. Il est engagé à l'age de 15 ans dans le corps de ballet du théâtre Sodre à Montévidéo en Uruguay. Dès lors sa carrière de soliste démarre. Brillant danseur, il accédera très rapidement au rang de danseur étoile en 1954 au théâtre de Rio de Janeiro (Brésil).
Il fait la connaissance de Rosella Higthover en 1956, elle le présentera au marquis de Cuevas, qui l'engagera pour sa compagnie de ballet. Cette rencontre marque son arrivée en Europe. En 1957, il part aux États-Unis à la demande de Jeannine Charrat pour être son partenaire. Sa soif de rencontres et de voyages le mène[réf. nécessaire], comme artiste invité, dans les compagnies les plus prestigieuses de son époque sur les cinq continents.
En 1963 Georges Auric, alors directeur des Théâtres lyriques et de l'Opéra Comique, l'invite comme danseur étoile pour cette maison. Il est le premier danseur Sud Américain à y être danseur étoile. Serge Lifar lui octroie le prix Nijinski en 1965 pour son interprétation du ballet Icare, en Suède. Sa carrière de danseur s'arrête sur un accident en 1973.
Chorégraphes avec qui l’interprète a travaillé[réf. nécessaire] Argentine Michel Borowski, Marguerita Wallman, Aurelio Milloss, A.Sakaroff Uruguay Tamara Grigorieva, Roger Fenonjois, Lia Dell'Ara, Rugiero Brinatti Chili Ernest Uthoff, Octavio Cintolesi Brésil Aurelio Milloss, Nina Verchinina, Tatiana Leskova, Igor Swezzoff, William Dollar Marquis de Cuevas John Taras, Nicolas Beriossof, Bronislava Nijinska, Georges Balanchine, Leonidas Massine, David Lichine, Georges Skibine, Anna Ricarda, Edward Kayton, Wladimir Skouratoff, Enrique Martinez, Anton Dolin, Paul Gaubé, Antony Tuddor, Janine Charrat
Italie Aurelio Milloss, Franca Bartolomei, Walter Zappolini Belgique Maurice Béjart, Janine Charrat, Jérôme Robbins, Herbert Ross Paris Michel Rayne, Flemming Flindt, Claude Bessy, Brian Macdonald, John Buttler, Milko Sparembleck, Victor Gsowsky, Wladimir Orlikowski, David Lichine, Joseph Lazzini, Michel Descombay, N. Svereff, William Dollar, Serge Lifar
USA Georges Balanchine, Leonidas Massine, Herbert Ross, Jose Limon, Vera Kokina, Fererick Franklin, Teddy Shaw
Chorégraphe
Malgré une formation académique il a su utiliser différents styles pour ses créations, affirmant un langage qui lui est propre, mis au service des ouvrages. Il a matérialisé dans sa carrière une centaine de ballets dont les plus importants sont : Les Indes galantes (Opéra Ballet), Boléro, Puccinella, Les créatures de Prométhée, La Symphonie des Psaumes (prix de la meilleure production française de l'année), Le Sacre du printemps, Coppélia, Le Mandarin Merveilleux, Carmina Burana, Histoire du Soldat, etc.
Metteur en scène d'Opéra
Entre 1973 et 1982, Juan Giuliano met en scène La Dame blanche, Les Pêcheurs de perles, Carmen, Falstaff, Samson et Dalila, Aida, Rigoletto, Herodiades, Faust, Tannhäuser, Goyescas… Mais il met également en scène des Opérettes, ainsi que d'autres ouvrages, dans lesquels les trois disciplines (musique, chant, danse) se mêlent.
Directeur de ballet
En 1964, Juan Giuliano crée sa première compagnie à Paris. De 1973 à 1983, il restructura et dirigea successivement le Ballet national du Venezuela, le ballet du Théâtre des Arts de Rouen, le Ballet royal de Wallonie (Belgique) et enfin principalement le ballet du Théâtre du Capitole de Toulouse. En 2006, il crée sa deuxième compagnie, le Ballet théâtre de Wallonie.
Pédagogue et formateur de professeurs
Comme formateur, il est invité dans les plus grands théâtres et compagnies de ballet, pour sa connaissance dans les différentes méthodes qu'il maîtrise (Vaganova, Cecchetti et Bournonville). Il est également plébiscité par les conservatoires de Toulouse et de Strasbourg.
Il formera plus d'une centaine d'élèves sur Paris et la Province, pour l'obtention du diplôme d'état et du certificat d'aptitude à l'enseignement de la danse classique[réf. nécessaire].
Récompenses et nominations
- 1965 : Prix Nijinski décerné par Serge Lifar pour l'interprétation du ballet Icare.
- 2004 : Chevalier de l’ordre des arts et des lettres.
Bibliographie
À travers ses vidéos Juan Giuliano a cherché à transmettre un enseignement clarifié, aidant ainsi l'ensemble du professorat classique ainsi que les jeunes élèves se destinant à la pratique de cette discipline.
Son programme se développe sur 12 vidéos qui couvrent :
- depuis l'initiation à la danse... jusqu'à la vie professionnelle
- en passant par comment bâtir des variations
- comment corriger et pourquoi ?
- la résonance du mouvement dans le corps du danseur.[réf. nécessaire]
Il écrit son premier ouvrage au mois de mai 2011, Souvenances de demain.Il y retrace son histoire et sa passion. Toujours tourné vers l’avenir il travaille à préserver la danse et son héritage, pour revenir aux fondements de celle-ci…
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Danseur français
- Chorégraphe français
- Directeur artistique
- Naissance en 1935
- Naissance à Córdoba (Argentine)
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