Jérôme Joy

Jérôme Joy
Jérôme Joy (2011)
Naissance	26 décembre 1961 (1961-12-26) (49 ans) à Nantes (France)
Pays d’origine	France
Activité principale	Musicien, compositeur, improvisateur, enseignant, chercheur
Genre musical	musique expérimentale, NetMusic, musique improvisée, musique contemporaine, musique électroacoustique
Instruments	configurations informatiques et télématiques
Années d'activité	depuis 1982
Labels	Tiramizu, Ohm Avatar, Fibrr Rec
Site officiel	http://jeromejoy.org/
Entourage	The Thing NYC, Collective JukeBox, pizMO, PacJap, picNIC, RadioMatic, Sobralasolas!, nnybinap, Locus Sonus — Peter Sinclair, Kaffe Matthews, John Oswald, John Eacott (en), Emmanuelle Gibello, Julien Ottavi, Eric Leonardson, DinahBird, Björn Eriksson, Andrea Cera, Gregory Whitehead (en), Jocelyn Robert, Magali Babin (en), Chantal Dumas, Luc Kerléo, Jean Dupuy, Yannick Dauby, Kasper Toeplitz, Luc Ferrari, Pedro Rebelo, Pauline Oliveros, Eliane Radigue, Jean-Claude Risset Paul DeMarinis (en), Rhys Chatham, Zbigniew Karkowski, Atau Tanaka, G. H. Hovagimyan (en), Francisco López (musician) (en), Michel Waisvisz (en)

Jérôme Joy, né en 1961 à Nantes, est un compositeur français qui, en prolongeant un parcours en musique électroacoustique et instrumentale et en performance au début des années 1980, est présent sur la scène internationale de la musique expérimentale électroacoustique improvisée, de la musique instrumentale et de la musique en réseau (Télémusique, Networked music performance^[1]). Après avoir enseigné à l'École Nationale Supérieure d'Art de Nice Villa Arson de 1992 à 2010, il est actuellement professeur à l'École Nationale Supérieure de Bourges. Il est également directeur de recherche de « Locus Sonus »^[2] avec Peter Sinclair depuis 2004. Il a fait partie de plusieurs formations de musique électronique (pizMO, PacJap) en France et au Japon, et est joué par plusieurs ensembles instrumentaux (Proxima Centauri, Formanex, Oh Ton-ensemble, etc.). Il travaille avec de nombreux autres artistes (Kaffe Matthews, John Oswald, John Eacott^[3],Julien Ottavi, Yannick Dauby, Emmanuelle Gibello, Gregory Whitehead^[4], Magali Babin^[5], Eric Leonardson, Christophe Charles, Pedro Rebelo, Chantal Dumas, DinahBird, Jean Dupuy, etc.) sous différentes formes de performances, de concerts et de collaborations, du harsh noise à la radiophonie (SilenceRadio, SonoR JetFM), jusqu'à des dispositifs de streaming^[1] et électroacoustiques. Il fait partie de la communauté artistique et art-iviste The Thing (NYC)^[6] depuis 1997 et développe de nombreux projets de type collaboratif sur Internet depuis 1995. Depuis 2009, il est membre du board WLP World Listening Project (Chicago)^[7] et membre-réseau d'Avatar (Québec). Il poursuit actuellement un Ph.D. en Art audio et Musique expérimentale à l'Université Laval Québec^[8].

Depuis plus d'une vingtaine d'années, il participe à de nombreux festivals et colloques internationaux^[9] et a bénéficié de plusieurs résidences en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

Parcours

Ses œuvres croisent des domaines variés allant de la musique instrumentale et électroacoustique, à la radiophonie et la musique en réseau, au travers de pratiques du noise^[10] (ou Musique bruitiste) dans toutes leurs dimensions (bruits, sons délaissés, sons résiduels, sons ambiants, feedbacks acoustiques et d'appareils électroniques, amplification de sons inaudibles, superpositions de traitements sonores électroniques et numériques, etc.) et amplitudes (du presque-silencieux au harsh noise). Sans attaches à un mouvement ou à un genre particulier, ni à un formalisme quelconque, il travaille sur la réalité et la physicalité du son, c'est-à-dire sur la réception directe du son dans toutes ses dimensions et énergies dont il faut faire l'expérience par l'écoute. Ainsi les questions liées aux « auditoriums », lieux, espaces et moments d'écoute, en tant que dispositifs de perception, d'attention et d'immersion, sont continuelles dans son travail : faire de la musique est "fabriquer des écoutes", quels que soient les espaces d'écoute (il parle ainsi de "musique étendue"), les supports et les dispositifs.

Il a fait ses études au conservatoire de Bordeaux dans les classes de composition instrumentale et de composition électroacoustique (sous les enseignements respectifs de Michel Fusté-Lambezat et de Christian Eloy) et a suivi les masters-classes de Luis de Pablo, François Rossé, Étienne Rolin^[11], François Bayle et Ivo Malec.

Ses rencontres avec La Monte Young en 1988 et avec Christian Boltanski en 1982 furent l'une et l'autre décisives dans son engagement artistique et musical^[12] (de même que son attachement aux œuvres de Morton Feldman, de Iannis Xenakis, de Luc Ferrari, de Jean-Claude Risset, et d'Éliane Radigue^[13]).

Proche de la musique instrumentale concrète^{[note 1]} et de compositeurs acteurs de la musique expérimentale^{[note 2]} et de la musique sur support^{[note 3]} dans le dernier quart du XX^e siècle, il a joué ces dernières années dans le trio électronique pizMO (avec Julien Ottavi et Yannick Dauby) (2001-2003), dans la fanfare "electroskiffleband^[14]" PacJap (avec Kenji Ito, Kyoko (Harpy), Tadahiko Tokogawa (After Dinner), Takashi Kojima (Phantasmagoria), Suguru Yamaguchi, Peter Sinclair, Renaud Vercey, Colette Tron, etc.) (2000-2003), et depuis 2007, dans l'orchestre en réseau Sobralasolas ! (qu'il a fondé avec Kaffe Matthews, Gregory Whitehead, Björn Eriksson, DinahBird et Caroline Bouissou, rejoints par Emmanuelle Gibello) ainsi que dans Netrooms - The Long Feedback, œuvre de musique en réseau de Pedro Rebelo (avec Georg Hajdu, Chris Chafe, Franziska Schroeder, Pauline Oliveros, etc.)^[15], et Flood Tide^[16], œuvre musicale variable basée sur des principes de sonification des flux de la marée, avec John Eacott^[3]. Il a composé entre autres pour le quatuor électronique Formanex (Nantes, F) et l'ensemble Proxima Centauri (Bordeaux, F), ainsi que pour des instrumentistes solistes auxquels il a dédié quelques-unes de ses œuvres (Marie-Bernadette Charrier, saxophone - François Léclaircie, saxophone - François Dutreuil, clarinette - Alex Grillo, vibraphone et percussions - Christian Maestri, flûte).

Il a également collaboré avec des architectes (Marc Barani, Jean de Giacinto, Duncan Lewis), des cinéastes (François Magal), et des artistes et vidéastes (David Ryan, Philippe Bent, Jürgen Waller, Claudia Hart, Michael Sellam, Stéphan Barron, Jean Dupuy). Il a accompagné la réalisation d'œuvres de nombreux artistes (Robert Barry, Jean Dupuy, Maurizio Nannucci, Kasper T. Toeplitz et Laurent Dailleau, John Oswald, John Eacott^[3], etc.).

Il débute en 1982 sur la scène bordelaise et française une série de performances (avec David Ryan et Patrick Ferri, sous la houlette et la bienveillance de Christian Boltanski et Annette Messager), alliant manipulations d'enregistrements, saturations instrumentales et électroniques (noise), et phonographies, sous la forme d'interventions^{[note 4]} et d'expositions (sous le couvert de la Galerie Gillespie-Laage-Salomon à Paris), qui rayonneront jusqu'aux États-Unis (PS1 New-York, Collection Weisman Californie^[17], etc.), ceci jusqu'en 1985, avant de développer des œuvres instrumentales, électroniques et électroacoustiques dans les années qui suivront (en cotoyant de près et de loin l'« École de Bordeaux^[18] »).

Ses premières œuvres jouent sur des aspects sonores extrêmes, continuums et superpositions de sons très forts amplifiés, séries de performances et de manipulations sonores brutes en direct et improvisées, avant d'aborder des compositions instrumentales et électroacoustiques qui explorent des fréquences sonores intenses et des brouillages à l'aide de modes de jeux instrumentaux non conformes. Il explore ainsi, de manière successive ou simultanée, sans système ni théorie, une diversité des modes de production sonore (électronique, instrumentale, électroacoustique) et des situations d'écoute : en live, concerts et performances, supports enregistrés, radio, jusqu'à aborder au début des années 90 les réseaux électroniques (Internet) comme un espace de création sonore et de composition en direct. Son travail peut correspondre à une exploration de densités sonores, plus ou moins intenses, qu'il déploie à l'aide de programmations et de dispositifs d'écriture, et dont l'objectif est l'invention de situations d'écoutes non attendues — en tout cas qui court-circuite ou crée des écarts avec ce qui est en- ou attendu — et de moments physiques sonores s'appuyant sur des énergies insoupçonnées. Dans ce sens, la question du direct est au cœur de ses œuvres : il s'agit de prendre conscience du "présent", de le moduler, de le prendre en responsabilité et d'y excaver des expériences de liberté et de lucidité au sein d'expériences concrètes et uniques du son et de l'écoute.

Pour ainsi dire, l'ensemble de sa démarche artistique repose sur une conception et une pratique de la composition live^[19], c'est-à-dire l'exploration sonore et musicale, in-tempo et in-situ, en concert (entre composition et improvisation), à partir de configurations instrumentales informatiques, électroacoustiques et télématiques, liées à des processus programmés gérant des sons « en direct » qui sont joués et interprétés. Ses performances improvisées sur ordinateur(s), en jouant sur le temps et les intensités, produisent des moments d'immersion sonore et d'expérience d'écoute sur des durées généralement assez longues, propices à des entremêlements de drones, d'accidents et de saturations, d'enregistrements et de captations en direct manipulés.

Depuis 1995, Jérôme Joy expérimente aussi des dispositifs de musique en réseau et de télémusique (en solo ou en collectif, tel un ensemble de musiciens répartis géographiquement et jouant simultanément face à un ou des publics). Son travail sur l'augmentation des espaces acoustiques et des variations programmables au sein de la composition^[20] l'amène à développer des œuvres prenant en compte des dimensions spatiales et temporelles liées aux supports^[21] et au direct, comme par exemple avec l'Internet^[22].

Dans son travail, l'abord du réseau Internet est lié à l'extension du studio (et l'inter-connexion des « homestudios ») : les serveurs et les machines connectées sur Internet prolongeant les configurations d'échantillonneurs et de synthétiseurs reliés entre eux et pilotés par des processus informatiques de séquencement (MIDI). D'autre part, cette extension participe à l'élargissement des matériaux sonores gérés par la composition/programmation, c'est-à-dire en intégrant des sons qui sont de leur côté imprédictibles, non-décidés par la composition et streamés d'un espace (d'émission) vers un autre (de réception) — des matériaux-flux. Les réseaux permettent de relier des espaces acoustiques et d'étendre les murs de ceux-ci (extended remote walls^[23]), jusqu'à organiser et structurer des inter-connexions « live » (en direct) de ces espaces entre eux (networked sonic spaces^[24]).

Il crée sa première œuvre instrumentale en réseau^{[note 5]} pour le Festival Manca (combiné au Festival Lust à Londres) en 1997, après avoir créé l'année précédente une œuvre électronique intégralement en réseau^{[note 6]}. Il a organisé l'un des premiers concerts en France pour Disklavier (en) solo^{[note 7]} pour le Festival d'Automne en 2004 (en collaboration avec Richard Kongrosian). Il mène actuellement, entre l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord, plusieurs duos de musique expérimentale, combinant électronique, noise, « live composition », électroacoustique, field recording (en), et dispositifs de streaming, avec Emmanuelle Gibello, Julien Ottavi, Kaffe Matthews, Eric Leonardson et Magali Babin.

Son principal sujet de recherche depuis quelques années, au sein du travail de composition en premier lieu, et ensuite au travers de publications d'articles, est la notion de « musique étendue » (extended music)^[25] au travers de différents paradigmes qu'il explore : « l'écoute à distance et les auditoriums Internet » (Distance Listening — Internet auditoriums, A new paradigm of the listening into the contexts of networked music and sound art, qui est son sujet de recherche à l'Université Laval Québec)^[26], la « télémusique » (Histoire de la Télémusique)^[26], et l'organologie de la musique en réseau (instrumentariums et typologie)^[26].

En parallèle de la réalisation d'œuvres de Télémusique^[27] composées en collectif (comme par exemple : « picNIC », « RadioMatic », « nocinema.org », « Sobralasolas ! »), il développe de nombreux projets de type collaboratif sur Internet depuis 1995^[28] qui ouvrent des espaces de création musicale : « Collective JukeBox », « Collective Radio », « ForumHub », etc. De même il initie et participe à plusieurs formations musicales basées sur la collaboration et l'improvisation collective, en réseau ou non : « pizMO », la série des duos « pim », « PacJap », « Netrooms », etc. Il a également organisé ou collaboré à la réalisation d'événements et de manifestations en musique et en art : Murs du Son - Murmures (exposition d'art sonore, Villa Arson, Nice, 1995)^[29], Forum Hub (sur le serveur The Thing à New-York)^[30], Lascaux2 (e-exposition, Villa Arson, Nice, 1999, avec Paul Devautour)^[31], CEDAR - Coordination des Écoles d'Art en Réseau (depuis 2001, avec Paul Devautour et Nathalie Magnan)^[32], AGGLO - Construction collective de situations collectives d'invention (programme de recherche, Villa Arson, Ministère de la Culture, 2001-2004, avec Paul Devautour)^[33], Disklavier - Compatible/Téléchargeable (avec Richard Kongrosian)^[34], Locus Sonus - série de symposiums (depuis 2004, avec Peter Sinclair)^[2], etc.

Le projet « Collective Jukebox » (1996-2004)^[35] a permis de rassembler plus de 1500 œuvres d'à peu près 550 artistes autour d'un dispositif de diffusion et également de production, accessible au public sous la forme d'un véritable juke-box. Ce dispositif très dynamique, sorte de "discothèque" variée et unique et de bases de données musicales et sonores, couvre une grande partie des champs expérimentaux artistiques et musicaux : de l'art sonore à la performance, de la musique électroacoustique à la musique expérimentale improvisée, de la musique no wave aux pratiques amateures, etc. Parmi de nombreux participants, des artistes renommés (Robert Barry, Lee Ranaldo, Claude Lévêque, Paul DeMarinis, Alvin Curran, Rhys Chatham, William Furlong, John Oswald, etc.^[36]), acteurs de scènes expérimentales (Netochka Nezvanova, Oren Ambarchi, John Bischoff, Steve Bradley, Kim Cascone, Crawling with Tarts, David Grubbs, GH Hovagimyan, Zbigniew Karkowski, Klimperei, Francisco López, ERikm, Yuko Nexus6, Ed Osborn, Maja Ratkje, Kaffe Matthews, Reynols, Anla Courtis, mNortham, Kasper T. Toeplitz, Mark Trayle, Gregory Whitehead, etc.^[37],[4]) et de l'art contemporain (Christian Marclay, Vincent Epplay, Pascal Broccolichi, Pierre Joseph, Martin Kippenberger, Arnaud Maguet, Andrea Polli, Sam Samore^[38], Ludovic Lignon, etc.), tout autant que de jeunes artistes, se côtoient et collaborent à ce projet, et parfois initient des collaborations inédites qui sont intégrées au projet global. Le projet « Collective Radio » (1997-2005)^[39] a été ponctuellement une variante du projet à destination de radios hertziennes (comme lors de Brussels2000).

Depuis 2005, Jérôme Joy développe avec l'équipe de recherche Locus Sonus les projets « Locustream » (réseau de microphones ouverts en permanence et placés tout autour du globe, comme autant de ressources sonores en flux pouvant être utilisées comme matériaux dans d'autres œuvres), et « NMSAT » (Networked Music & SoundArt Timeline), un historique de la télémusique, à partir duquel il retrace une archéologie et une généalogie de l'écoute à distance et de l’organologie de ces dispositifs d’écoute et de la musique en réseau, dans l'histoire et dans l'actualité). Il publie régulièrement des articles dans les revues scientifiques européennes et américaines ; son livre LOGS, réalisé avec Silvia Argüello, a été publié par les éditions è®e en 2005^[40]. En 2002 il participe à l'équipe qui remet un rapport, dans le cadre d'une mission de la DMDTS (Délégation à la Musique du Ministère de la Culture), sur les pratiques musicales en amateur liées à l'informatique et à la composition sur ordinateur^[41].

Ses disques sont distribués par Metamkine, Tiramizu, 23Five/SFMOMA et Ohm Avatar.

Œuvres

Discographie

• Chemins pour flûte basse (Christian Maestri, 1995)
• Pièce stéréophonique pour clarinettes enregistrées (#29) (Villa Arson, 1995)
• Mégaphonies (Les Ateliers / CCCL Alexandrie 1997)
• Mégaphonies (Sound Box 1.0, Kiasma Museum, 1997)
• Montage (Octandre, 1999)
• Duo Vocal (Erratum Musical #2, 1999)
• Overwritten Solos (EAC, 1999)
• pizMO / pefalm (Tiramizu, 2003)
• pizMO / nim (33 tous - Ten Hours of Sound from France, SFMOMA / 23five Incorporated, 2003)
• Mono (Tiramizu, 2003)
• picNIC (Fibrr Rec, 2004)
• pizMO / ip (Tiramizu, 2005)
• PacJap / d-system (Tiramizu, 2005)
• Sobralasolas ! ep.1 (Ohm Avatar, 2009)
• LocustreamMix (《Around 聽在》sound catalog, soundpocket, 2010)
• Sobralasolas ! ep.2 (excerpt) (EBU ARS ACUSTICA - ART'S BIRTHDAY 2005-2010, 2011)

Et en collaboration avec Brunhild Meyer-Ferrari :

• Chantal, ou le portrait d'une villageoise (1977-1978), de Luc Ferrari (Ohm Avatar, 2009)

Publications

• Hypermusique, programmation, composition. par Jérôme Joy, In Actes du Colloque Imagina "les sens du numérique : nouvelles perceptions", Monaco, 1998.
• Forum Hub / Collective JukeBox. par Jérôme Joy, In ".Net arts/réseaux", sous la direction de Jean-Philippe Halgand, AEC, cd-rom, 2000.
• Les dispositifs coopératifs. par Jérôme Joy, In Revue Archée, Montréal, 2001. Et aussi, In Volume !, Paris, 2001.
• Lascaux2.org. par Jérôme Joy, In "L'art contemporain et son exposition", sous la direction de Catherine Perret, Éditions l’Harmattan, Paris, 2003.
• Construction de situations collectives d'invention, homestudios et dispositifs audio en réseau. par Jérôme Joy, In Revue Archée Montréal, 2003. Et aussi, in Volume ! n^o 2, Paris 2003.
• Dispositifs artistiques coopératifs (Collective JukeBox, picNIC, PacJap, ForumHub, etc.). par Jérôme Joy, In "NetzMusik/NetMusic", sous la direction Golo Föllmer, Éditions Wergo, Neuen Zeitschrift für Musik, Berlin, revue et cd-rom, 2004.
• LOGS, micro-fondements pour une émancipation sociale et artistique. Édité par Jérôme Joy et Silvia Argüello, Programme de recherche AGGLO, 2001-2005, Éditions è®e, Paris 2005.
• Une époque Circuitée. par Jérôme Joy, In Actes du Colloque "Metamedia", Avatar, Québec, DVD, Ohm éditions, 2007.
• Networked Sonic Spaces, Locus Sonus. par Jérôme Joy & Peter Sinclair, In Proceedings ICMC'08 (International Computer Music Conference), "Network Performance", p. 553-555, SARC Belfast, Queen's University, Tampere: GlobalWare Corporation, 2008.
• Espaces Sonores en Réseau - pratiques de la recherche en art, Locus Sonus. par Jérôme Joy & Peter Sinclair, In "Recherche & Création - Art, Technologie, Pédagogie, Innovation", sous la direction de Samuel Bianchini, p. 122-139. Paris: Éditions Burozoïque / Les Éditions du Parc, École Nationale Supérieure d’Art de Nancy, 2009.
• jeromejoy.org. par Jérôme Joy, In "WJ-SPOTS#1 – 15 ans de création artistique sur Internet", Édité par Anne Roquigny, Numéro hors série MCD, Musiques Cultures Digitales. 2009.
• Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT): À Panoramic View of Practices and Techniques Related to Sound Transmission and Distance Listening. par Jérôme Joy & Peter Sinclair, In Contemporary Music Review, "Network Performance", Vol. 28, Nos 4/5, p. 351-361, Taylor & Francis Group, Oxford: Routledge (UK), 2009.
• Networked Music & Soundart Timeline (NMSAT) Excerpts of Part One: Ancient and Modern History, Anticipatory Literature, and Technical Developments References. par Jérôme Joy, In revue Contemporary Music Review, "Network Performance", Vol. 28, Nos 4/5, p. 449-490, Taylor & Francis Group, Oxford: Routledge (UK), 2009.
• UNE ÉPOQUE CIRCUITÉE — Réflexion sur l'organologie des arts en réseau : le passage de l'Internet à un état musical. par Jérôme Joy, In Revue Intermédialités - April, 2010, No. 13 - Programmer, p.  57-76, CRI Université de Montréal (QC), 2010.
• La Musique Étendue - « En Plein Air ». par Jérôme Joy, In 《Around 聽在》, catalog of the sound festival, Edited by Yang Yeung & Soundpocket, Hong Kong (HK), 2010.
• Nocinema : composition live en ligne et cinéma à distance (flux/matériaux, composition/programmation, dispositifs collectifs. par Jérôme Joy, (inédit), 2011.
• Sound Art Exhibitions Timeline - 1964-2004. par Jérôme Joy, (inédit), 2011.
• Jules Verne et la musique : les auditoires, les inventions musicales, la « noise », et les aventures acoustiques. par Jérôme Joy, (inédit), 2011.
• Les Auditoriums Internet. par Jérôme Joy, (inédit), 2011.

Bibliographie

• Musaic, the merging of all soundspaces, par Josephine Bosma, CrossFade, SFMOMA, San Francisco, 2000.
• Ryan & Joy / Joy & Ryan, un projet collectif 1982-1985, par Patrick Ferri, Livre du Frac Aquitaine, 2002.
• Musical Experience and Online Communication, par Dante Tanzi, Crossings Vol.3 Issue 1, 2003.
• Peer-to-peer : the collective, collaborative and liberated memory, par Alessandro Ludovico, Neural.it, 2003.
• Celui par qui le code est parlé. Pour une lecture expressive du phénomène hacker, par Olivier Blondeau, Thèse de sociologie politique, Sciences-Po, 2003.
• Information arts: intersections of art, science, and technology, par Stephen Wilson, Leonardo Series, MIT Press, 2003.
• RadioMatic & Collective JukeBox, par Edmond Couchot & Norbert Hillaire, In "L’Art Numérique", Éditions Flammarion, Paris, 2003.
• Samplons sous la truie, par Ariel Kyrou, Samizdat Multitudes, 2004.
• L'orchestre au 21^e siècle, par Sophie Gosselin (Apo33), Revue Volume ! n^o 3, 2004
• Collective JukeBox, In "L’Acte pour l’Art", Édité par Arnaud Labelle-Rojoux, Éditions Al Dante, Paris, 2004.
• Experimental Music in 2005, par Warren Burt, World Literature Today, Univ. of Oklahoma, 2005.
• Interludes, Catalogue Biennale "Art Grandeur Nature", Espace Synesthésie, Saint-Denis, 2007.
• nocinema.org, In "Arts Numériques – Tendances, Artistes", Lieux & Festivals, Éditions MCD, Musiques & Cultures Digitales, 2007.
• Locus Sonus, par Alexandre Castant, In "Planètes Sonores", p. 126-127. Paris: Éditions Monographik, 2007.
• Network[ed] Listening: Exploring a Haptic Aurality, par Franziska Schroeder, In "Performing Technology : User Content and the New Digital Media — Insights from the Two Thousand + NINE Symposium", Edited by Franziska Schroeder, p. 129-131. Cambridge: Cambridge Scholars Publishing, 2009.
• No Beginning, No End - Jérôme Joy : Modes d'emploi, par Mario Gauthier, 2009 (Inédit).
• Lascaux2.org - e-exposition (1999), par Calypso Lejeune, Mémoire de maîtrise, Université La Sorbonne-Paris IV, 2010 (Inédit).
• Soundpocket book review, par Robin Peckham, in LEAP, (The Bilingual Art Magazine of Contemporary China), Vol. 1 No. 6, December 2010.

Notes et références

Notes

Références

Liens externes

• (en) Jerome Joy's Biography (english version)
• (fr+en) Site officiel de Jérôme Joy
• (fr+en) Site officiel de Locus Sonus

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