Jean d'Ailleboust

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Jean d'Ailleboust
Nom de naissance	Jean d'Ailleboust
Naissance	vers 1524
Décès	24 juillet 1594 (à 70 ans)
Nationalité	France
Profession	Docteur - médecin -Premier médecin du roi Henri III
Autres activités	écrire
Famille	marié deux fois

Jean d'Ailleboust ou Jean Ailleboust, est un médecin français, diplômé de la Faculté de médecine de Paris, originaire d'Autun, qui exerça à Auxerre, puis à Sens, avant de devenir Premier médecin du roi Henri III. Il décéda le 24 juillet 1594.

Biographie

Fils de Pierre d'Ailleboust, médecin catholique, autunois et de Pérette de Séez son épouse. Il est le 6e garçons et le septième enfant sur huit du couple. Il est le seul, avec sa sœur Françoise, femme du médecin Jean Lalemant, à avoir embrassé la Religion réformée. Sa première sœur: Ferrine ou Perrine a épousé Jean de Montrambault, avocat à Autun. Son frère Jean (l'aîné), est chanoine d'Autun, ainsi que ses autres frères Anatole et Hugues, Charles d'Ailleboust, un autre frère est évêque d'Autun, un autre André d'Ailleboust, est marchand d'Autun, seigneur de Collonge-la-Madeleine, marié à Odette Rolet, la fille du maire d'Autun, Hugues Rolet, la dernière Françoise a épousé Jean Lalemant, calviniste, médecin à Autun, connu pour ses ouvrages de mathématiques.

Jean épouse en première noce Marie Rémon, à Auxerre le 8 août 1554, de laquelle il ne semble pas avoir eu d'enfant. En janvier 1560, il convole en seconde noce avec Marguerite Minagier qui lui donnera trois enfants:

• Suzanne d'Ailleboust, qui sera marié deux fois, la premieère à:Christophe de Bolangiers et al seconde à Guillaume Duval.
• Marie,née le 24 janvier 1575 et qui épouse à Saint-Germain-en-Laye, Jean Bédé , avocat.
• Jean, né vers 1576, époux de Marie Conseil.

Il exerce son métier à Auxerre, puis à Sens, et devient le Premier médecin du roi Henri III^[1].

Écrits

• 1582 - " Portentosum lithopœdion, sive embryon petrefactum urbis Senonensis ". Sens 1582-in-8°. - Ibid. 1587, in-8°. Cet ouvrage a été réimprimé sous le titre de : " Observatio lithopœdi Senosensis" à Bâle en 1588, In-8°, et traduit en français par Simon de Provanchières, sous le titre de : "Le prodigieux enfant pétrifié de la ville de Sens ". Sens 1582, In-8°. On le trouve également en latin dans: " L'Hysterotomotokia " de François Rousset, ainsi que dans : " De diuturnà graviditate" (Amsterdam, 1662, in-12°)
• 1587 - " Exercitatio de hujus indurationis caussis naturalibus " Sens, 1587, In-8°^[2].

Bibliographie

• Collectif: " Dictionnaire des Sciences médicales, Biographies ". t. I p.80/621. Paris. Panckouke. 1820.

Liens internes

• Pierre d'Ailleboust

Notes et références

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