- Jean-Claude Gandur
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Jean-Claude Gandur, né le 18 février 1949 à Alexandrie, est un homme d'affaires, collectionneur d’art et mécène suisse, originaire du canton de Vaud. Il est « l’un des cinq ou six plus grands collectionneurs d’art de l’Antiquité sur la planète »[1].
Sommaire
Biographie
Formation
Après une enfance égyptienne passée à Alexandrie, puis des études de droit et de sciences politiques à l’université de Lausanne, Jean-Claude Gandur rejoint en 1976 la société du négociant en matières premières Philipp Brothers (qui deviendra ensuite Phibro), où il restera huit ans[2], travaillant pour la filiale zougoise de l’entreprise. C’est cette formation qui le mène à l’industrie pétrolière dans laquelle il connaîtra un succès « fulgurant »[3].
Le collectionneur
Aux côtés d’œuvres antiques grecques et romaines, la collection d'antiquités égyptiennes de Jean-Claude Gandur est l’une des plus importantes au monde. La Fondation Gandur pour l’art qu’il a constituée en décembre 2009 gère également ses œuvres d'art moderne, collection d’environ trois cents toiles de peinture expressionniste européenne non-figurative d'après-guerre, ce qui en fait la deuxième collection au monde[4], après celle du Centre Pompidou de Paris.
En mars 2010, Jean-Claude Gandur s’engage auprès de la ville de Genève à investir 20 millions de francs suisses dans les travaux de rénovation et d’agrandissement du musée d'art et d'histoire par Jean Nouvel et à confier au musée pour une durée de 99 ans ses collections d'antiquités et de peinture moderne[5].
En 2011, une centaine de peintures de sa collection sont exposées au musée Rath, parmi lesquelles des œuvres de Dubuffet, Picabia, Fautrier, Poliakoff, Alfred Manessier ou Georges Mathieu, de l’Allemand Hans Hartung, l’Italien Lucio Fontana ou le catalan Antoni Tàpies.
L’homme d'affaires
Depuis 2008, le nom de Jean-Claude Gandur apparaît sur la liste des plus grosses fortunes mondiales établie par le magazine économique américain Forbes. En 2011, toujours selon Forbes, il se classe au rang de septième fortune de Suisse[6]. Fondateur d’Addax Petroleum, complexe pétrolier revendu au groupe chinois Sinopec en 2009, Gandur a poursuivi dans les affaires avec la création d’Oryx Petroleum, et de Nyala[7]. En 2010, sa fortune était estimée à plus de deux milliards de francs suisses[8].
Notes et références
- « Genève peut entrer dans le top 10 des musées d’Europe », La Tribune de Genève, 12 mars 2010. Élisabeth Eckert et Pascale Zimmermann,
- « Jean-Claude Gandur: Pétrole et œuvres d’art », Le Journal du dimanche, 15 mai 2010. Bruna Basini,
- La Tribune de Genève, art. cit. du 12 mars 2010.
- « Le portrait de Jean-Claude Gandur, milliardaire et passionné d'art », TSR, 8 mai 2011.
- « Rénovation et agrandissement du MAH », site de la ville de Genève, 19 octobre 2011.
- « Jean-Claude Gandur », Forbes, mars 2011.
- Bruna Basini, art. cit.
- Jean-Claude Gandur, "L’exil a forgé mon caractère" : d’Alexandrie à Genève, en passant par Château-d’Œx, Zoug, l’Afrique et le Kurdistan, une vie mouvementée consacrée au négoce et à la passion de l’art », Le Temps, 12 mars 2010. J.-Cl. Péclet, «
Voir aussi
Bibliographie
- Éric de Chassey et Éveline Notter, Les Sujets de l'abstraction, catalogue de l’exposition présentée au musée Rath de Genève du 6 mai au 14 août 2011, Éditions 5 Continents, 2011, 320 p. (ISBN 9788874395958)
Liens externes
- Stéphanie Jaquet, « Jean-Claude Gandur, collectionneur passionné », [portrait et interviews filmés], RSR, 8 mai 2011.
- « Présentation de J.-Cl. Gandur », sur le site de la Fondation à but non lucratif Addax & Oryx, constituée en 2007 et dont il est le président. Cette fondation intervient notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé en Afrique et au Moyen-Orient.
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