- Jean-Claude-Louis, comte de Quélen
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Jean-Claude-Louis de Quélen Comte de Quélen Naissance 2 décembre 1725 Décès 1er octobre 1802 (à 76 ans)
à PlouagatOrigine Royaume de France Allégeance Royaume de France Arme Marine royale française Grade Chef d'escadre Années de service 1738 - 1785 Conflits Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-UnisDistinctions Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Commandeur de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem
Admis aux honneurs de la Courmodifier Jean-Claude-Louis de Quélen, comte de Quélen, seigneur de Villechevalier et que Quistillic, né le 2 décembre 1725 et mort en 1er octobre 1802[1] à Plouagat, est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il sert dans la Marine royale pendant la guerre de Sept Ans et la guerre d'indépendance des États-Unis et termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre (1785). Hostile à la Révolution, il meurt en 1802.
Sommaire
Biographie
Origines et famille
Il est le fils de Maurille Louis de Quélen, comte de Quélen, seigneur de Saint-Bihy, La Roche, La Villechevalier et Quistillic (1685-) et de sa femme, Hélène Berthou, dame de Lanrivion (†1758)
Carrière militaire
Il entre jeune dans la Marine royale, il intègre une compagnie de garde-marine le 13 octobre 1738, Promu enseigne de vaisseau le 1er janvier 1746, il est fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandeur de l'Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem (1763). Il est nommé lieutenant puis capitaine d'une compagnie le 23 mai 1764.
Il est appelé au commandement du vaisseau Le Sphinx, le 2 octobre 1762, il reçoit l'ordre de se réunir à l'escadre de M. de Beaussier. Le 1er septembre 1762, les États de la province de Bretagne offrent au Roi, par acclamation unanime des trois ordres, un vaisseau de 100 canons, et nomment le comte de Quélen pour aller vers le Roi[2]
Le 1er octobre 1764, le comte de Quélen est promu au rang de capitaine de frégate; le 27 novembre 1765, à celui de capitaine de vaisseau. Admis aux honneurs de la Cour en 1777, il est aussi professeur des enfants royaux, les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Le 1er avril 1785, il est nommé chef d'escadre. Blessé d'un éclat de bombe au siège de Louisbourg, il est fait prisonnier par les Anglais.
En 1790, il achète à la marquise de La Fayette, épouse du célèbre marquis de Lafayette, le manoir de Kermartin où est né et mort Saint-Yves; cette propriété passe ensuite à son fils Mgr Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris. Comme bon nombre d'aristocrates pendant la Révolution française, le comte de Quélen se fait discret. Ses sentiments envers les idées nouvelles sont néanmoins sans équivoques. Dans une lettre datée du 15 juin 1789 à son ami M. Conen de Saint-Luc, il manifeste des velléités de dérouiller la vieille épée que, depuis quatre ans, il avait mis au croc. S'il la dérouilla, il ne s'en servit pas puis qu'il vit à Paris dans une relative obscurité jusqu'à sa mort en 1802.
Mariage et descendance
Le comte de Quélen épouse, par contrat du 24 décembre 1769, mademoiselle Antoinette-Marie-Adélaïde Hocquart, fille mineure de Louis-Jacques-Charles Hocquart, Chevalier, Seigneur de Coeuilly et autres lieux, et de Marie-Suzanne-Éléonore Bergert[3]
De cette union naissent :
- Antoinette Eléonore de Quélen 1770-1787
- Louis Prudent de Quélen 1771-1775
- Amable Gilles Anne comte de Quélen 1773-1840
- Auguste Marie Louis de Quélen, comte d'Empire (1774-)
- Antoine Jean Hervé de Quélen 1777-1799
- Hyacinthe-Louis de Quélen, archevêque de Paris, pair de France (1778-1839)
- Antoine Victoire Alphonse de Quélen, vicomte de Quélen (1786-1866)
Notes et références
- 9 vendémiaire an XI
- Extrait du registre des États de Bretagne
- Louis XVIII), du Comte d'Artois (futur Charles X), de Mesdames de France, du duc de Penthièvre, etc.. Le Comte de Quélen était assisté de Paul-Jacques de Quélen, Prince de Carencv-, Duc de La Vauguyon, Pair de France, du Duc et de la Duchesse d'Aiguillon. La Comtesse de Quélen était assistée desdits Seigneurs et Dames, ses père et mère, de Messire Antoine-Louis Hyacinthe Hocquart, Conseiller du Roi en la cour des Aides de Paris; de Messire Louis-Claude-François Hocquart de Mouy, Conseiller du Roi en la cour de Parlement de Paris, et de Messire Louis-hyacinthe Hocquart, Chevalier, officier au régiment des gardes-françaises, ses frères; de Messire Gilles Hocquart, Chevalier, Conseiller d'État, Intendant général des classes; de Messire Jean-Hyacinthe-Emmanuel Hocquart, Chevalier, Seigneur de Loysail et autres lieux, Conseiller du Roi en ses conseils, Président au Parlement de la deuxième chambre des requêtes du Palais, son cousin germain; Anne-Pierre de Montesquiou, Marquis de Montesquiou, Baron de Montesquiou, premier Baron d'Armagnac, Seigneur d'OzoN, etc., etc., Brigadier des armées du Roi, Gentilhomme de la Manche du Dauphin, son cousin germain à cause de Dame Jeanne-marie Hocquart son épouse; et de Très Haute et Très Illustre Dame Marie-anne Hocquart, veuve de Hugues-René de Cossé-Brissac, comte de Cossé, sa cousine germaine. Le contrat est passé et signé en présence et de l'agrément du Roi, du Dauphin (futur Louis XVI), du Comte de Provence (futur
Sources et bibliographie
- Jacques Quélen, Généalogie de la maison de Quelen sur Google Livres, 2004
Liens externes
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