- Insurrection dans le Royaume des Deux-Siciles (1847)
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L’Insurrection dans le Royaume des Deux-Siciles de 1847 est le prolongement de l'insurrection de 1820. Elle vise à obtenir une monarchie constitutionnelle, elle débute en Sicile puis se poursuit en Calabre mais est rapidement réprimée.
Histoire
Dès 1846, il existe des liens entre les révolutionnaires de Sicile, de Calabre et de Naples sous l'égide de Carlo Gemelli, écrivain et mazzinien[1]. L'objectif est la promulgation d'une constitution de la part de Ferdinand II des Deux-Siciles. Les principaux membres sont Agostino et Antonino Plutino, Domenica Romeo pour la Calabre et Carlo Poerio pour Naples.
Messive se soulève le 1er septembre et est rapidement réprimée.
Le 29 août, Domenico Romeo prend la tête de l'insurrection en Calabre faisant hisser le drapeau tricolore italien sur la place de Santo Stefano in Aspromonte. Le 2 septembre 1847, dans Reggio, les mazziniens incitent la population à l’insurrection au nom de la justice et de la liberté[2]. Le 3 septembre, avec 500 insurgés, Romeo assiège le château dont la garnison bourbonienne commandée par le prince di Aci se rend après avoir télégraphié à Naples la situation. Les insurgés prennent la prison San Francesco et tue la capitaine Cava[2]. Romeo met en place une « junte insurrectionnelle » composée des avocats Antonino Cimino, Domenico Muratori, Anton Maria Furnari, et Antonino Plutino, du marchand Casimiro de Lieto, des propriétaires terriens Federico Genoese et Agostino Plutino, du prêtre Paolo Pellicano[3]. Les insurgés hissent le drapeau tricolore sur Les principaux édifices publics[3].
Le 4 septembre, deux navires de guerre bombardent la ville pendant que deux colonnes, la première, commandée par le général Nunziante occupe Gerace, la seconde, commandée par le colonel De Corné, prend Reggio[4].
La répression est terrible, quatre membres de l'insurrection originaire de Reggio sont fusillés, Morabito, Giuffrè, Favaro et Ferruzzano, tandis qu'à Gerace cinq insurgés autres sont exécutés, Michele Bello, Rocco Verduci, Pierdomenico Mazzone, Gaetano Ruffo et Domenico Salvadori[4]. Le 15 septembre, Romeo, qui avait réussi à s'enfuir, est tué[5] par les gardes urbains dans une cabane de Santo Stefano in Aspromonte puis est décapité. Sa tête est exposée pendant deux jours dans la court de la prison San Francesco, où sont détenus les récoltés[5].
Notes et références
- Rassegna storica del Risorgimento. Consulté le 26 août 2011
- Quando la Calabria anticipò i Moti del 48. Consulté le 26 août 2011
- Già nel 1847 Reggio era insorta e aveva sventolato il suo tricolore. Consulté le 26 août 2011
- Le Risorgimento A Reggio de Calabre, PDF, page 7. Consulté le 26 août 2011
- Il mondo deglia Arcihivi. Consulté le 26 août 2011
Liens externes
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