- Frédéric Chevillon
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Frédéric Chevillon Parlementaire français Date de naissance 12 janvier 1879
MarseilleDate de décès 21 février 1915
Les EpargesMandat Député 1912-1915 Circonscription Bouches-du-Rhône Groupe parlementaire Parti républicain, radical et radical-socialiste? URRRS? [réf. souhaitée] IIIème République modifier Chevillon Frédéric, Désiré, Antonin, Joseph, député de Marseille, cinquième, par ordre chronologique, député français, Mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale[1].
Sommaire
Biographie
Il est le fils de Joseph Chevillon (1849-1910), député des Bouches-du-Rhône, étudiant en Histoire de 1898 à 1900 à Marseille, licencié en Lettres. Il est attaché au cabinet du Ministre de la Marine (Camille Pelletan ? [réf. souhaitée]). Il est élu, comme son père, maire d'Allauch le 5 juin 1910[2] et entre en 1912 à la Chambre, où il siège au sein de la Gauche radicale. Il est nommé secrétaire de la Chambre.
Parti comme simple soldat de l'armée territoriale, au 44e R.I.T, en 1914, il y côtoie notamment André Maginot et Léon Abrami. Il écrit : « il est normal que les élus soient à côté des électeurs souffrant leurs misères, courant les mêmes risques, surtout ceux qui ont voté la loi de trois ans et se sont fait les défenseurs de la Patrie en temps de paix... les mots ne sont rien, les actes seuls comptent. Les députés qui auront versé leur sang pour le pays auront mieux servi la République que tous les parleurs en Chambre »[3].
Caporal, puis sergent, il est nommé sous-lieutenant, au bout d'un mois, dans l’infanterie. Il demande à passer dans l'armée d'active et est affecté le 28 septembre 1914, au 132e régiment d'infanterie de Reims[4]. Il est cité deux fois pour des faits de guerre, la deuxième fois, à l'ordre du jour de l'armée et proposé pour la Légion d'honneur : « Très belle attitude au feu. A fait preuve d'une bravoure, d'un calme et d'un sang froid indiscutables », dit le Journal Officiel[5].
Sorti de la tranchée en criant « Vous allez voir comment on meurt dans le 15e corps » [6], il meurt au champ d’honneur, à trente-six ans, le 21 février 1915 [7].
C’était le cinquième député français Mort pour la France mais sa disparition eût un retentissement national. La mort de Frédéric Chevillon a eu pour effet de retourner totalement l’opinion publique en faveur des combattants méridionaux, injustement soupçonnés de faiblesse[réf. nécessaire]. Millerand, ministre de la Guerre et Deschanel, Président de la Chambre, ont d’ailleurs en cette occasion solennellement réhabilité le 15e corps d'armée à travers le sacrifice du jeune député-maire.
Œuvres
Décorations françaises
Notes et références
- http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/guerre_14-18/deputes_grande-guerre.asp
- http://www.allauch.com/index.php5?id=8&page=histo_maire.html
- Livre d'Or de l'Université de Marseille
- Journal de Marche et des Opérations du 132 R.I.
- Paul Deschanel, La France victorieuse, paroles de guerre, Paris, Eugène Fasquelle, 1919
- Jean-Yves Le Naour, historien, auteur de plusieurs ouvrages sur la Grande guerre
- http://www.laprovence.fr/articles/2007/11/11/153577-UNKNOWN-1914-1918-memoire.php
Bibliographie
- Paul Deschanel, La France victorieuse, paroles de guerre, Paris, Eugène Fasquelle, 1919
- Jean-Yves Le Naour, Marseille, 1914-1918, Éditions Qui Vive, 2005
- Henri Raymondaud, « Les Eparges - Soir de combat - Le salut aux morts - Nuit du lundi 22 février 1915 », dans Almanach du Combattant, 1965, p. 63-67
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Socialiste français
- Ancien député des Bouches-du-Rhône (troisième République)
- Mort pour la France (qualification officielle)
- Victime de la Première Guerre mondiale
- Naissance en 1879
- Décès en 1915
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918
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