- François Chevalier (député)
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Abbé François Chevalier ou Chevallier (26 février 1733, Héric[1] - 24 juin 1813, Saint-Lumine-de-Coutais), homme politique et religieux français. Il est député du clergé aux états généraux de 1789.
Biographie
Il est le fils de Julien Chevalier[2], et de Marie Lebastard. Orphelin dès son enfance, il quitte le collège pour revenir chez ses sœurs à Héric. L'abbé Aly[3] le destine à la carrière ecclésiastique. Il est nommé vicaire, puis curé à Saint-Lumine-de-Coutais le 15 juin 1764[4]. Prêtre instruit, philosophe, théologien, il est aussi jurisconsulte[5].
Lors de la réunion de l'Assemblée diocésaine du clergé du second ordre, le 2 avril 1789[6], il est tout d'abord commissaire pour la rédaction des cahiers; puis parmi kes électeurs choisis parmi les recteurs-curés. Le 22 avril 1789, il est élu député du clergé aux états généraux de 1789[7].
Il réside à Versailles avec Joseph Moyon et René Lebreton de Gaubert[8]. Il rédige un journal des événements dont il fut le témoin[9]; lors des premières séances, il donne son suffrage à ceux des membres de la droite. Il démissionne en novembre 1789 en compagnie de Joseph Moyon et François Maisonneuve. Il refuse par la suite de prêter serment à la Constitution civile du clergé.
Caché jusqu'à l'époque des guerres vendéennes, il doit quitter la région au mois de mars 1793, après l'affaire de Machecoul. Il est ensuite aumônier dans l'Armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou. Il redevient curé officiellement au Concordat en 1801.
Il a écrit un Traité de l'amour de Dieu, publié en 1847 à Nantes[10].
Sources
- René Pocard du Cosquer de Kerviler, Recherches et notices sur les députés de la Bretagne aux États généraux et à l'Assemblée nationale constitituante de 1789, V. Forest & E. Grimaud, 1885 ;
- « François Chevalier (député) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] , [1] ;
Notes et références
- Village de la Meltière.
- Cultivateur.
- Recteur de la paroisse d'Héric.
- Le 4 avril 1764, il obtient au concours le choix sur trois cures importantes du diocèse de Nantes.
- coutumes de Bretagne, et l'on indique qu'il conseilla des avocats des barreaux de Nantes et de Rennes. Il a réalisé une étude spéciale des
- Organisée dans la grande salle des Jacobins de Nantes afin de rédiger le cahier des doléances et de procéder aux élections pour les Etats-Généraux
- Pour la sénéchaussée de Nantes.
- Député suppléant. Curé de Saint-Similien de Nantes.
- René Kerviler indique qu'il était occuper à démontrer que la Révolution française avait été préparée et accomplie par les protestants pour réaliser le projet de république protestante. Cette histoire est restée manuscrite (360 p.) ; l'abbé Tresvaux en cite quelques extraits dans l' Histoire de la persécution religieme en Bretagne.
- Imprimerie Bourgice, Masseau et Cie, Juillet 1847.
Catégories :- Naissance en 1733
- Décès en 1813
- Député français du clergé en 1789-1791
- Personnalité politique de la Loire-Atlantique
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