- François Petau de Maulette
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François Petau de Maulette Naissance 26 janvier 1742
MauletteDécès 5 octobre 1805 (à 63 ans)
Montfort-l'AmauryNationalité Française Profession Mousquetaire de la garde du roi
Seigneur de Maulette et autres lieuxAutres activités Commandant en second de la garde nationale de Montfort-l'Amaury Famille Petau François Petau de Maulette, dit Petau le jeune ou chevalier de Maulette, est né à Maulette, le 26 janvier 1742, décédé à Montfort-l'Amaury le 5 octobre 1805 et enterré au mausolée de la famille Petau de Maulette, au cimetière de Montfort-l'Amaury.
Cet ancien mousquetaire de la garde du roi en 1763 et 1773, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis est député de la noblesse aux États généraux de 1789, et fait partie des 44 nobles qui donnent l'exemple de se réunir au tiers état. Il est le commandant en second de la garde nationale de Montfort-l'Amaury.
Sommaire
Sa famille
Denis Petau (1583-1652) et la femme de John Gordon, fille d’un premier président du Parlement de Bretagne, Gédéon Petau de Maule, sont de cette famille. Les Petau sont des nobles originaires de Bretagne, établis à Orléans[1], descendant de noble et sage Jean Petau, avocat à Orléans, bourgeois d'Orléans, vivant vers 1450. Ils sont seigneurs de Maulette, La Queue-lez-Yvelines (château de la Couharde), Grosrouvre (château de la Mormaire), Montfort-l'Amaury. Elle est maintenue dans sa noblesse le 11 janvier 1667[2].
Le blason de sa famille est : D'azur à trois roses d'argent, au chef d'or à l'aigle issante éployée de sable.
François Petau de Maulette est l'un des fils de Gaspard Gédéon Petau de Maulette (1696-1746), chevalier, seigneur de Maulette et autres lieux et de Marguerite Thourette, fille d’un Commissaire ordinaire de l'artillerie de France.
Le chevalier de Maulette a trois frères :
- Pierre Gédéon Petau de Maulette (1727-1783), chevalier, ancien capitaine au régiment d'Aunis, seigneur de Maulette, marié à Marie Louise Lemoul du Clos.
- Claude Nicolas Petau de La Mormaire (1730-1719), dit l’aîné, seigneur de La Mormaire à Grosrouvre, ancien sous brigadier de la seconde compagnie des mousquetaires (1762), chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1772). Il participe aux élections de la noblesse aux États Généraux en 1789, marié à Catherine Grandjean de Fouchy (1737-1789), fille de Jean-Paul Grandjean de Fouchy, membre de l’académie des sciences (France).
- Louis Gédéon Petau (1735-1794), dit le cadet, est guillotiné à Montfort-l'Amaury [3] pendant la Terreur.
et une sœur :
- Marguerite Anne Petau (1731-1815) obtient une pension sur le Trésor : Baptisée le 21 avril 1731 à Maulette, diocèse de Chartres, fille de Gaspard Gédéon Petau, seigneur de Maulette, et de Marguerite Thourette. Veuve en 1ères noces du Sieur Albert-François Périn, gouverneur des pages de la Grande Écurie du Roi. Pension accordée en considération des services de son mari. Elle épouse en secondes noces, Guy Paul Tocquiny de Villarceaux (1738-1821), Trésorier de France au Bureau des finances de Paris et Grand Voyer en la Généralité de Paris.
Biographie
Avant la Révolution française (1742-1789)
François Petau de Maulette a comme marraine la première femme du futur mari de sa sœur, ancien officier des mousquetaires, gouverneur en chef des pages du roi en ses grandes écuries.
François est dit sur les actes haut et puissant seigneur, ancien mousquetaire de la garde du roi en 1763 et 1773, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Le 24 février 1789, le chevalier de Maulette écrit au comte de Surgères, président du bureau intermédiaire de Dreux : Un honnête fermier me disait hier qu'il s'était présenté chez lui pour un seul jour 350 pauvres auxquels il avait distribué 11 pains de 8 livres. Maulette est lui-même membre du bureau intermédiaire de Dreux[4]. Il demeure à Dreux, puis rue des Bons Enfants, hôtel de Laval[5].
François Petau est seigneur de Maulette à la mort de son frère aîné en 1783.
Pendant la Révolution française
François Petau de Maulette est élu député de la noblesse des bailliages de Montfort-l'Amaury et Dreux aux États-Généraux, le 28 mars 1789[6].
L’autre député de la noblesse est le comte Mathieu de Montmorency, gouverneur des ville et château de Compiègne, capitaine des gardes du comte d'Artois, conseiller du roi, bailli de robe courte au bailliage royal de Montfort-l'Amaury. Leurs suppléants sont le marquis Jean-Baptiste du Tertre de Sancé, maréchal de camp, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur du Breuil, en la paroisse de Garancières et le marquis Claude Louis de Saisseval, colonel de dragons. Claude Nicolas et Louis Gédéon sont aussi électeurs et ils ont des procurations d’un certain nombre des électeurs de la noblesse qui ne font pas le déplacement.
Le chevalier de Maulette affirme la nécessité de tenir compte du Tiers état, ce que bien des élus nobles contestent. Le Tiers état et les députés réformistes de la noblesse et du clergé réclament le vote par tête. L'un des premiers de son ordre, il se réunit à la chambre des communes, dont il ne se sépare dans aucune circonstance[8]. Il fait effectivement partie de la minorité composée de 44 députés nobles qui se détache, le 25 juin, de la Chambre des Nobles pour se réunir au Tiers état constitué en Assemblée nationale[9].
Petau de Maulette occupe peu la tribune, et rentre dans la vie privée[10]. À l’époque Montfort-l'Amaury est une ville très calme. Le maire est un certain Thourotte, qui est de la famille de sa mère, une Thourotte. Son successeur, Le Boistel est lui-aussi de leur famille. Mathieu de Montmorency forme une garde nationale en 1789, où Petau de Maulette retrouve Villarceaux et Thourotte, ses parents. Du temps de la Terreur, une liste de nobles est établie, sur laquelle il figure avec ses frères. L’un d’eux est même guillotiné.
Après cette date, il est dit propriétaire, domicilié à Montfort, sur l’acte de naissance de son petit-neveu, Amédée d'Allonville, le 12 juillet 1804, dont il est le parrain. François Petau de Maulette meurt le 5 octobre 1805 13 Vendémiaire an XIV, rue de la Montière à Montfort-l'Amaury.
Hommage
Une rue de Montfort-l'Amaury porte le nom de Petau de Maulette.
Notes et références de l'article
- Viton de Saint-Allais, Nicolas. Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies
- Louis XV Et donc pas anoblie par
- Montfort l’Amaury de l’an mil à nos jours, Marie Huguette Hadrot, p.138.
- Eure-et-Loir, préparation des États généraux de 1789, de Roger Joly, p.919.
- Résumé général, ou, Extrait des cahiers de pouvoirs, instructions, demandes ..., de Louis Marie Prudhomme, Jean Rousseau, François-Silvain Laurent de Mézières, p.xix.
- Viton de Saint-Allais, Nicolas, Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies et Les cahiers de 1789 dans les circonscriptions qui ont formé le département d'Eure-et-Loir - Page 55, de Maurice Jusselin - 1931 - 164 pages, et Histoire complète de la noblesse de France, depuis 1789 jusque vers l'année ..., p.20, de Nicolas Batjin...
- Bienvenue à Maulette
- Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, par E ... de Ernest Daniel, Hippolyte Daniel, p.313
- Galerie historique de la révolution française (1787 à 1799), de Albert Maurin, p.300.
- Biographie des hommes remarquables du département de Seine-et-Oise, par E ... de Ernest Daniel, Hippolyte Daniel, p.313.
Articles connexes
Liens et documents externes
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