François-Xavier Genet

François-Xavier Genet (10 juin 1759 à Lunéville - 9 décembre 1813 à Dresde) fut commandant de la place et de l’arrondissement militaire de Port fidèle (Saint-Gilles) an III - an VI.

Biographie

Fils de Georges Genet et d'Elizabeth-Margueritte de La Marine, il entra dans la gendarmerie de France à Lunéville, compagnie d'Artois dès 1779. Il fit une campagne en Amérique. Entré dans le régiment de Chartres-infanterie le 31 décembre 1781, caporal le 15 juin suivant, fourrier-écrivain le 30 décembre 1784, se retira par congé le 9 avril 1788, au grade de sous-lieutenant à la suite. Continua à Paris ses cours de mathématiques, de dessin et d'arpentage. Fit partie de la Garde nationale non soldée de Paris, 9^e bataillon de la 2^e division, du 13 juillet 1789 au 29 septembre 1791. Lieutenant, il avait pris part au désarmement des Invalides, à la prise de la Bastille, aux journées des 5 et 6 octobre à Versailles. Passa dans la Garde nationale à Rochefort (Charente-Inférieure), dans le 1^er bataillon de la Charente-Inférieure le 25 octobre 1791, fit la campagne du Nord, enleva une redoute autrichienne le 30 novembre 1792 dans les bois de Vivier l'Agneau près de Sarre-Bernard. Alors engagé dans la Vendée, fut versé dans le 7^e bataillon de la Charente-Inférieure de 1^re formation (dit de Muron), fin mars 1793. Il obtint le grade de capitaine au mois d'octobre suivant.

Adjoint aux adjudants généraux, le 3 nivôse an II, de la division des Sables-d'Olonne, il se distingua dans la reprise du Marais de Challans, blessé le 19 prairial an II à l'affaire du Perrier. Il fut adjudant général provisoire à l'état-major de la division. Distingué ensuite dans la pacification de la Vendée, reçut du général en chef Lazare Hoche, à titre de récompense, une paire de pistolets sur le contingent des armes d'honneur et la nomination au grade de chef d'escadron de la gendarmerie, pour la police du département de la Vendée. Il ne fut pas confirmé dans cette place par le Directoire exécutif. Réformé le 6 fructidor an VI, avec le traitement de son grade, il fut réactivé pour la campagne de Saxe de 1813, avec le nouveau 142^e régiment d'infanterie de ligne. Il prit part aux affaires de Lützen et Bautzen. Il fut fait chevalier de la Légion d'honneur peu après, le 14 juin 1813. Adjoint après l'armistice à l'état-major général du maréchal Ney (3^e corps d'armée). Mort le 9 décembre 1813 à Dresde, après la capitulation de la garnison, sans doute dans l'un des hôpitaux de la ville.

Notes et références

Liens externes

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