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Bataille de Smoliani
Bataille de Smoliani Informations générales Date 13 et 14 novembre 1812 Lieu Smoliani (Biélorussie) Issue Victoire russe Belligérants Empire français Empire russe Commandants Claude-Victor Perrin
Nicolas Charles OudinotPierre Wittgenstein Forces en présence 6 000 hommes le 1er jour
5 000 hommes le 2e jour
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~ 25 000 hommes disponibles30 000 hommes Pertes 3 000 hommes 3 000 hommes Sixième coalition Batailles Campagne de Russie (1812)
Moguilev —Ostrovno — Klyastitsy — Smolensk — 1re Polotsk — Valutino — Moskova — Moscou — Winkowo — Maloyaroslavets — 2e Polotsk — Czaśniki — Viazma — Smoliani — Krasnoi — Bérézina
Campagne d'Allemagne (1813)
Lützen — Bautzen — Gross Beeren — Katzbach — Dresde — Kulm — Dennewitz — Leipzig — Hanau — Sehested
Campagne de France (1814)
Brienne — La Rothière — Champaubert — Montmirail — Château-Thierry — Vauchamps — Mormant — Montereau — Bar-sur-Aube — Craonne — Laon — Reims — Arcis-sur-Aube — La Fère-Champenoise — ParisÀ la bataille de Smoliani (le 13 et 14 novembre 1812), l'armée russe du général Pierre Wittgenstein défait les forces françaises du maréchal Victor et du maréchal Oudinot.
Sommaire
Contexte
Apprenant la défaite à la bataille de Czaśniki, Napoléon, déjà préoccupé par la défaite à la bataille de Polotsk ordonne à Victor de reprendre immédiatement l'offensive pour repousser Wittgenstein et rétablir la « ligne de Dwina » censée protéger le flanc nord de la Grande Armée en Russie.
À l'heure de la rencontre de Smoliani, Napoléon projette de mener plus à l'ouest, à Minsk, sa Grande Armée qui se désintègre. Dans ce but, l'itinéraire de retraite doit être sécurisé. La position de Wittgenstein à Czaśniki, est à peine à plus de 60 kilomètres au nord de Bobrouisk, où Napoléon a prévu de passer pour atteindre Minsk.
Selon les ordres de Napoléon, que Victor approuve, celui-ci doit coordonner les actions de sa 9e division avec les 2e et 6e divisions du maréchal Oudinot pour attaquer de front Wittgenstein avec une seule division, tandis que les deux autres attaqueraient de flanc. Cependant, sur l'insistance d'Oudinot, qui estime plus avantageux d'attaquer de front Wittgenstein, ce projet est abandonné.
États d'âme dans les états-majors
Suite aux revers précédents, mais aussi à cause des erreurs de planification, et de l'indécision, les officiers français font preuve de pessimisme. Au contraire, à la veille de la bataille, suite aux récentes victoires, la confiance et la fierté règne dans l'état-major de Wittgenstein, et l'optimisme est de rigueur parmi les chefs russes.
Usure des forces françaises
Le moral des Français est également miné à mesure que monte la fatigue dans les rangs. Dans les deux semaines qui ont suivi la bataille de Czaśniki, l'armée de Victor a beaucoup souffert du froid et des maladies. Le 10 novembre, seulement 25 000 soldats demeurent sous les ordres de Victor.
Dans ce secteur, les forces de Wittgenstein sont maintenant légèrement supérieures en nombre. Mieux approvisionnées, mieux protégées des éléments que leurs ennemis, les troupes de Wittgenstein souffrent moins de la fatigue, des privations et des conditions météorologiques.
La bataille
La bataille de Smoliani débute le 13 octobre, au village voisin d'Axenzi. Les Français sont d'abord victorieux. Les 6 000 hommes du général Partenoux attaquent l'avant-garde de Wittgenstein, également composée de 6 000 hommes, menés par le général Alexiev. Chaque camp perd approximativement 500 soldats dans cette rencontre, et en dépit de renforts, les Russes sont forcés de reculer à Smoliani.
Le jour suivant, 14 octobre, le combat s'intensifie quand 5 000 soldats de Victor attaquent et prennent Smoliani. Mais les Français sont bien vite repoussés par une contre-attaque et perdent le village. Pendant ce temps, un petit détachement russe s'oppose aux forces d'Oudinot pourtant supérieures en nombre, pour le contrôle du village de Poczavizi, empêchant à ces troupes d'aller prêter main forte à Victor.
Bien que le bilan de l'action soit neutre, chaque camp ayant regagné ses positions initiales avec des pertes équivalentes - environ 3000 morts, blessés ou prisonniers - le moral des Français a beaucoup souffert. Le jour suivant, 15 novembre, Victor fait retraite 30 kilomètres au sud de Chereja
Conséquences
Cette bataille est la dernière tentative des Français pour rétablir la « ligne de Dwina ».
Notes et références
Sources
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