- Ferdinand Chaigneau
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Jean-Ferdinand Chaigneau Naissance 6 mars 1830
BordeauxDécès 23 octobre 1906
BarbizonNationalité France Activité(s) Peintre paysagiste
Peintre animalierMaître François-Édouard Picot
Jacques Raymond Brascassat
Jules Coignetmodifier Pour les articles homonymes, voir Chaigneau.Jean-Ferdinand Chaigneau (1830-1906) est un peintre français de l'École de Barbizon.
Sommaire
Biographie
Né le 6 mars 1830 à Bordeaux, il étudia dans les ateliers de François-Édouard Picot, Jacques Raymond Brascassat et Jules Coignet, et fut également élève à l'École des beaux-arts de Paris.
Il exposa pour la première fois lors du Salon de peinture de 1848 où il présenta un paysage intitulé Souvenir des environs de Bordeaux. Vainement candidat au Grand prix de Rome de paysage historique en 1849 (son tableau fut classé 6e)[1], il obtint cependant le 3e prix de paysage historique de l'Académie des beaux-arts au concours de 1854[2], ce qui lui permit de devenir Pensionnaire de la ville de Paris.
Chaigneau se détourna ensuite de la peinture d'Histoire pour consacrer son pinceau aux sujets paysagistes et animaliers et à la composition de scènes de la vie des champs. Il contribua à l'Exposition universelle de 1855 en y exposant une toile représentant un Marais dans les Landes. Il continua à participer régulièrement aux Salons, d'abord avec des paysages de la Gironde et des Landes, sa région d'origine, puis en puisant son inspiration, à partir de 1860, dans le spectacle verdoyant de la forêt de Fontainebleau. Il devint ainsi, avec Théodore Rousseau et Jean-François Millet, un des piliers de l'École de Barbizon.
Il fut particulièrement réputé de son vivant pour son art de la peinture animalière, caractérisé par son talent à jalonner de troupeaux de moutons les sites qu'il peignait, procédé qui constituait en quelque sorte sa marque de fabrique. Il fut également un graveur d'estampes apprécié, auteur d'un album de douze eaux-fortes originales intitulé Voyage autour de Barbizon. Par ailleurs, il publia en 1880 un Projet de réorganisation des expositions annuelles des beaux-arts.
Ferdinand Chaigneau mourut à Barbizon le 23 octobre 1906. Outre les musées français, on trouve ses toiles dans des collections publiques et privées nord-américaines ainsi qu'au Brésil.
Illustrations
Sources
- Hommage à Ferdinand Chaigneau, 1830-1906, Musée municipal de l'École de Barbizon, 1985, 115 pages.
- La Chronique des arts et de la curiosité, 1906, nécrologie p.295.
- Revue illustrée du tout Sud-Ouest, annales familiales mensuelles, organe de l'Annuaire du tout Sud-Ouest, n° 11, novembre 1906, rubrique des décès p. 537.
- Claude Marumo, Barbizon et les paysagistes du XIXe, 1975.
Notes et références
- École des chartes), p. 403 : séance du samedi 5 mai 1849. Sybille Bellamy-Brown, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, tome 8, années 1845-1849 (Paris, 2008,
- Remise des prix du 7 octobre 1854. Le tableau réalisé par Chaigneau, intitulé Lysidas et Mœris (sujet tiré de la 9' églogue de Virgile), fut ensuite acquis par le musée de Bordeaux.
Catégories :- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre naturaliste français
- Peintre paysagiste français
- Peintre de l'école de Barbizon
- Naissance à Bordeaux
- Naissance en 1830
- Décès en 1906
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