- Bataille de la Nouvelle Orléans
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Bataille de La Nouvelle-Orléans
Cet article concerne la bataille de 1812 entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Pour pour la bataille de la guerre de Sécession, voir Bataille de La Nouvelle-Orléans (1862).Bataille de La Nouvelle-Orléans Informations générales Date 23 décembre 1814 et
8 janvier 1815Lieu Chalmette, près de la Nouvelle-Orléans Issue Victoire décisive des États-Unis Belligérants Royaume-Uni États-Unis Commandants Edward Pakenham † Andrew Jackson Forces en présence 11 000 à 14 500 hommes 4 000 à 6 000 hommes Pertes 2 300 morts 300 morts Guerre de 1812 Batailles Campagne du Sud
Guerre des Creeks – Pensacola – La Nouvelle-Orléans – Fort BowyerLa bataille de la Nouvelle-Orléans, qui eut le lieu le 8 janvier 1815, est la dernière bataille de la guerre anglo-américaine de 1812. Elle est souvent considérée comme plus grande victoire terrestre américaine de la guerre, et eut un impact symbolique important pour les Etats-Unis.
Sommaire
Campagne précédant la bataille
En décembre 1814, durant la guerre de 1812 entre les États-Unis et l'empire britannique, une force britannique sous les ordres du major général Edward Pakenham débarqua près de l'embouchure du fleuve Mississippi. Au début, elle ne rencontra que quelques franc-tireurs.
Épaulés par les hommes du flibustier Jean Lafitte[1], les américains sous les ordres de Andrew Jackson installèrent des positions défensives à Chalmette à huit kilomètres de La Nouvelle-Orléans. L'avant-garde les atteignit le premier janvier et un échange de tirs d'artillerie eu lieu. Pakenham décida d'attendre le reste de son armée avant de lancer une attaque.
Déroulement
L'assaut fut lancé au matin du 8 janvier 1815, mais les Britanniques avaient oublié les échelles et le matériel du génie nécessaire pour franchir un canal et escalader des fortifications. Pris sous le feu de l'artillerie américaine, l'assaut principal fut repoussé avec de lourdes pertes pour les Britanniques. Le major général Pakenham fut mortellement blessé au cours du combat. Un assaut complémentaire sur la rive ouest du Mississipi eut plus de succès, mais les Britanniques décidèrent d'abandonner la position, qu'ils craignaient de ne pouvoir tenir après la défaite de leurs forces principales sur l'autres rive.
Bilan
Les Britanniques se retirèrent avec plus de 2 000 hommes morts ou blessés, contre 71 pour les États-Unis.
L'ironie de l'histoire est que, à l'insu des deux parties, la guerre était déjà officiellement terminée, un traité ayant été signé à Gand le 24 décembre 1814.
Même si la bataille a été de dimension relativement mineure, ses conséquences historiques ont été importantes. L'issue de la bataille n'a pas affecté les termes du traité de Gand, puisque celui-ci était déjà signé, mais on peut supposer que si les Britanniques avaient conquis le contrôle du port clé de La Nouvelle-Orléans, ils auraient pu obtenir des concessions additionnelles. Surtout, les conséquences symboliques de la victoire ont été très importantes aux Etats-Unis, où elle fut célébrée pendant de nombreuses années. Elle donna également une grande aura au général Jackson, qui finira par devenir président des Etats-Unis en 1829.
Références
- ↑ Voir l'article d'Encarta consacré à cette bataille.
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