- Facel Vega Facellia
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Facel-Vega Facellia
Facel-Véga Facellia F2.Constructeur Facel-Vega Années de production 1960 - 1963 Production 1 050 exemplaires Usines d’assemblage Colombes Moteur et transmission Moteur(s) 4 cylindres double arbre à cames en tête Cylindrée 1 646 cm3 Puissance maximale 115 ch Transmission BV mécanique Pont-à-Mousson à 4 rapports Poids et performances Poids 1 050 kg Vitesse maximale 180 km/h Châssis - Carrosserie Carrosseries Coupé 2+2 places
Coach 4 places
Cabriolet 2 placesDimensions Longueur 4 120 mm Largeur 1 580 mm Hauteur 1 270 à 1 290 mm Empattement 2 450 mm Chronologie des modèles Facel-Vega III modifier La Facel-Vega Facellia (type FA) est une voiture sportive française produite entre 1960 et 1963. Elle est née du désir de Jean Daninos de créer un modèle de plus petite taille pouvant s’aligner face aux Alfa Romeo, Porsche et Triumph qui étaient alors les références sportives dans la gamme des cylindrées moyennes. Mise à l'étude dès 1957, elle fut présentée au Musée Jacquemart-André à Paris en septembre 1959. Son parrain n’était autre que le pilote britannique Stirling Moss déjà client de la marque. Enfin, elle fut l’une des grandes nouveautés du Salon de Paris d’octobre 1959. Homologuée en mars 1960, les premières livraisons intervenant durant l’été, elle fut tout d’abord déclinée en cabriolet puis coupé 4 places et coupé 2+2, élégante carrosserie se présentant comme un cabriolet au hard top soudé.
Sommaire
Technique
Reprenant dans les grandes lignes les caractéristiques techniques des grosses Facel-Vega à moteur V8, la Facellia était équipée d’un châssis tubulaire, d’une coque soudée en acier, d’une suspension avant indépendante et d’un pont arrière rigide. Contrairement à ses sœurs à moteur V8, ses dimensions furent ramenées à des normes plus "européennes". La direction passait par un boîtier Gemmers à vis et à galet. Enfin, on notait le montage en série des freins à disques Dunlop. Cependant la grande nouveauté se situait sous le capot. L’usine n’obtenant pas de licence d’importation pour un moteur étranger, il fut décidé de se tourner vers la société Pont-à-Mousson qui fournissait déjà les excellentes boîtes de vitesses des modèles V8. La société possédait déjà dans ses cartons l’étude d’un moteur 6 cylindres 2,8 litres double arbre à cames en tête réalisée par l’ingénieur italien Carlo Marchetti. De ce moteur fut dérivé un 4 cylindres 1,6 litre répondant parfaitement au cahier des charges initial. Ce bloc en fonte et culasse double arbre en aluminium développait 115 ch à 6 400 tr/min autorisant ainsi à l’auto de brillantes performances.
Malheureusement, les premières autos livrées accusèrent des défauts de mise au point moteur entraînant des casses répétées. L’usine procéda immédiatement à des échanges standards sous garantie. Cette opération mit à mal la trésorerie et la réputation de la marque.
Évolution
Des améliorations furent apportées au moteur afin de pallier rapidement à ces problèmes. C’est ainsi que la Facellia F2 fut introduite dès 1961. La mécanique était entièrement revue par la société le Moteur Moderne pour accroître sa fiabilité et son refroidissement. Par la même occasion, les phares doubles furent progressivement remplacés par les phares Marchal Mégalux identiques à ceux de la Facel II, et le tableau de bord gagnait le revêtement en faux bois des modèles V8 au lieu du cuir. Au Salon de Paris 1961, l’ultime évolution apparaissait. La Facellia F2B subissait quelques légères modifications (poignées de porte, trappe à essence entre autres), le montage des Marchal Mégalux était de série et le taux de compression du moteur fut diminué.
Le catalogue faisait également mention d'une version affûtée appelée F2S (Sport) qui différait par le montage de deux carburateurs Weber horizontaux et un taux de compression de 9,6:1. La puissance passait désormais à 126 ch. Avec des carénages de phares en plexiglas, l'auto atteignait une vitesse de 194 km/h. Bien qu'officiellement annoncée à la presse, il semble que cette version n'ait jamais été commercialisée.
En Compétition[1]
Seule Facel-Vega à avoir participé à des courses, la Facellia a remporté quelques victoires dans sa catégorie. Maurice Gatsonides et Van Noordwijk s'illustrent à son volant dans le Rallye Monte-Carlo 1961. En juin, la Facellia est en tête des « plus de 1 600 cm³ » au Rallye de Lorraine grâce à l'équipage Hazard/Loberteau et peu après, au Tour de France Automobile 1961 grâce à Annie Soisbault et Michèle Cancre. En 1962, Poirot/Hazard terminent second dans leur classe au Rallye Monte-Carlo.
Références
- Jean Daninos, Facel-Vega, Excellence - HK 500 - Facellia, éditions E.P.A.
Catégories :- Automobile des années 1960
- Automobile Facel Vega
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