v · 28 novembre
2010. Les élections législatives étaient initialement prévues les 28 février et 3 mars 2010 mais le tremblement de terre d'Haïti de 2010 qui ravagea une partie d'
Haïti, notamment sa capitale,
Port-au-Prince, n'a plus permis d'organiser cette consultation électorale
[1].
Michel Martelly a été élu président le 4 avril 2011 mettant ainsi fin à la campagne électorale de 2011.
Le deuxième tour des élections aurait dû avoir lieu le 16 janvier 2011[2], mais a été reporté à cause de soupçons de fraude lors du premier tour des présidentielles. En effet, la qualification du candidat du pouvoir Jude Celestin avec 22% des voix pour affronter Mirlande Manigat (31% des voix), telle qu'elle ressort des résultats provisoires parus le 7 décembre 2010, est contestée par les partisans de candidats éliminés, en particulier ceux du chanteur populaire Michel Martelly (21% des voix).
La communauté internationale fait pression pour un recomptage, notamment au travers de l'Organisation des États américains, chargée d'une mission d'expertise. Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) valide cependant ces résultats mi-janvier 2011, sous réserves de recours de contestation[3]. Mais sous la pression et par crainte de violences, le parti Inité de Jude Celestin décide finalement de retirer son candidat[4], et les résultats définitifs annoncés le 3 février qualifient finalement Michel Martelly pour un second tour prévu pour le 20 mars 2011, René Préval voyant son mandat, censé s'achever le 7 février, prolongé d'ici là[5].
Organisation
Le Conseil Électoral Provisoire, instance créée en 1987 dans le cadre de la nouvelle constitution et dont la mission fondamentale consiste à organiser des élections, est chargé d'organiser ces consultations électorales. Malgré la perte d'une partie de ses membres et la destruction d'une partie de ses locaux, le CEP a été réorganisé afin de pouvoir œuvrer rapidement au bon fonctionnement démocratique du pays[6].
Le secrétaire général-adjoint de l'OÉA, Albert Ramdin, a promis le soutien de l'organisation à la résolution des problèmes techniques, dont l'actualisation des listes électorales après le décès le 12 janvier de dizaines de milliers d'électeurs, l'enregistrement des électeurs à peine majeurs, les électeurs ayant changé d'adresse, la relocalisation des centres de vote[7].
Le président d'Haïti, René Préval, a sollicité l'ONU, afin que celle-ci envoie une mission technique, en vue de d’analyser les capacités techniques, logistiques et financières de l’Etat haïtien à organiser des élections à la fin de cette année. Selon le chef civil de la Minustah, Edmond Mulet, "les élections garantissent une stabilité économique, politique et sociale. Il estime que les élections sont nécessaires pour consolider la démocratie dans le pays. Edmond Mullet renouvelle l’engagement de la communauté internationale à appuyer le gouvernement à la réalisation de ces élections dans les termes mandatés par la constitution, en vue de doter le pays d’un nouveau Président le 7 février 2011."[8]
Élections présidentielles
19 candidats à l'élection présidentielle ont été validés par le Conseil Électoral Provisoire[9] :
Voir aussi
Liens externes
Notes et références