- El Chiclanero
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El Chiclanero
gravure de Miranda date inconnuePrésentation Nom de naissance José Redondo Rodríguez Apodo El Chiclanero Naissance 13 mars 1818
Chiclana de la FronteraDécès 28 mars 1853 (à 35 ans) Nationalité Espagnol Carrière Alternative 26 août 1842 à Bilbao
Parrain PaquiroConfirmation d'alternative Madrid : 19 septembre 1842
Parrain PaquiroFin de carrière 1853 modifier José Redondo Rodríguez dit « El Chiclanero », né à Chiclana de la Frontera (province de Cadix, Andalousie) le 13 mars 1818, mort le 28 mars 1853 à Madrid, est un matador espagnol.
Sommaire
Présentation
Fils d'un ouvrier agricole très pauvre, il voit dans le toreo un moyen de sortir de sa condition. Il est remarqué au cours d'une novillada par « Paquiro » (Francisco Montes) qui l'engage dans sa cuadrilla où il restera pendant quatre ans banderillero[1]. Il considère « Paquiro » comme son maître. C'est d'ailleurs ce même « Paquiro » qui lui donne l'alternative à Bilbao le 26 août 1842, puis la confirmation d'alternative à Madrid le 19 septembre 1842.
Le succès d'« El Chiclanero » est immédiat. Comme tous les enfants de Chiclana de la Frontera, son ambition était de toréer aussi bien que « Paquiro ». Il y parvient d'autant mieux que « Paquiro » le prend sous sa protection. Il est éblouissant à l'estocade qu'il exécute a recibir, attendant le choc du taureau avec une « inimitable majesté[2]».
Deux taureaux à la fois
Très orgueilleux, refusant de toréer les taureaux qu'il juge trop petits, il lui arriva d'en tuer deux au cours de la même faena. L'exploit a lieu au Puerto de Santa María où, pendant qu'il combat, un autre taureau brise la porte d'un chiquero[3] et se présente dans le ruedo. Avec un grand calme et après avoir donné deux passes à l'animal, « El Chiclanero » le tue d'une estocade précise et retourne terminer son combat avec l'autre taureau[2]
Le Torero-prodige
Acclamé, très apprécié, « El Chiclanero » a été une grande figure de la tauromachie, dont la rivalité avec « Cúchares » est restée aussi célèbre que celle de son maître « Paquiro » avec le même matador. Une véritable animosité opposait « Cúchares » et « El Chiclanero » aussi bien dans l'arène qu'à l'extérieur. Si « Cúchares » était plus varié à la cape, « El Chiclanero » était plus élégant et plus sincère à la muleta et à l'estocade où, dans l'histoire de la tauromachie, il est considéré comme un torero-prodige[1]. En fait, il excellait dans les trois tercios de la lidia. On considère qu'il a poursuivi l'œuvre de « Paquiro » et que s'il ne l'avait pas pérennisée, elle n'aurait pas autant marquée l'histoire de la tauromachie[2]. Il est aussi resté célèbre pour la vie « déraisonnable » qu'il menait, s'adonnant très tôt à la boisson[1]. Il a été emporté par la phtisie à Madrid le jour même où il devait participer à la première corrida de la temporada.
Carrière
- Alternative à Bilbao le 26 août 1842 ; parrain Paquiro
- Confirmation d’alternative à Madrid le 19 septembre 1842 ; parrain Paquiro, taureaux de Miura.
Notes et références
- Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 66
- ISBN 2737702690) Paul Casanova et Pierre Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, p. 35 (
- ISBN 286650344) Pièce où l'on enferme les toros après la mise en place des lots de taureaux par deux. Véronique Flanet et Pierre Veilletet « Le Peuple du toro », ouvrage collectif, Paris, 1986 p. 168 (
Voir aussi
Catégories :- Torero andalou
- Naissance en 1818
- Décès en 1853
- Apodo
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