Edmond Proust

Edmond Proust, (né à Chenay, Deux-Sèvres en 1894, décédé le 27 novembre 1956 est un instituteur, une membre de la Résistance et l'un des fondateurs de la MAIF.

Biographie

Edmond Proust est né à Chenay le 20 octobre 1894 dans une famille protestante du Mellois. Son enfance est marquée par la mort précoce de son père. Il apprend son métier à l’école normale de Parthenay. En 1914, il a vingt ans et se trouve mobilisé au 32° R.I.  : caporal (en décembre 1914) puis sergent (janvier 1915) et aspirant (mai 1916), enfin sous-lieutenant en octobre 1918. Il n'est démobilisé qu'en septembre 1919. Blessé en juin 1915. Il se bat aussi bien en Argonne qu'en Champagne, sans oublier l'enfer de Verdun : son courage et sa bravoure lui ont valu la croix de guerre avec palme. Laïque et républicain mais aussi franc-maçon, il balance entre le radicalisme anticlérical du début de siècle, le socialisme du Front Populaire, voire même l'influence de la Révolution soviétique. Lors de la seconde guerre mondiale, il s'engage dans la résistance sous le pseudonyme de la Chaumette. Il fonde la MAAIF en 1932 et participe activement à son développement.

Edmond Proust meurt le 27 novembre 1956 d’un arrêt cardiaque.

La Résistance

Mobilisé dès le début de la « drôle de guerre » (2 septembre 1939) : il est capitaine au 32 ° RI et participe aux combats déclenchés par l’offensive allemande de mai-juin 1940 et est fait prisonnier à Pargues (Aube) le 17 juin 1940 . Enfermé à l’Oflag XII B de Nuremberg, il sera libéré en août 1941. En 1942, il contribue à la création d’un petit groupe de résistants autonome recruté dans le monde enseignant et mutualiste (la MAAIF a été créée en 1934) dans le Sud des Deux-Sèvres : le Mouvement initial et anonyme. Le groupe se rapproche, en mai 1943, avec l’OCM (Organisation civile et militaire) et Proust devient rapidement le chef de toute la zone Sud des Deux-Sèvres de l'OCM puis au plan départemental. Par la suite, Edmond Proust, devient le chef de l’AS des Deux-Sèvres (puis au niveau de la région B), lors de l'unification des états-majors de l’OCM et de Libé-Nord. Il deviendra ensuite chef des FFI sur le secteur et participera à la libération des Deux-Sèvres, de la poche de La Rochelle puis à la capitulation allemande^[1]. Il opère dans la résistance sous le pseudonyme de Gapit puis de Chaumette.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• MAIF
• CAMIF

Bibliographie

• Michel Chaumet, MAIF, l'histoire d’un défi, éd. Le Cherche-Midi, 1998

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