- Bataille de Mormant
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Bataille de Mormant Informations générales Date 17 février 1814 Lieu Mormant
(Seine-et-Marne)Issue Victoire française Belligérants Empire français Empire russe
Royaume de WurtembergCommandants Claude Victor-Perrin
Étienne Maurice GérardPiotr Alexeïevitch Pahlen Forces en présence 50 000 hommes dont 15 000 cavaliers 2 500 fantassins
1 800 cavaliersPertes 2 000 prisonniers
11 canonsSixième coalition Batailles Campagne de Russie (1812)
Mir — Moguilev — Ostrovno — Kliastitsy — Smolensk — 1re Polotsk — Valutino — Moskova — Moscou — Winkowo — Maloyaroslavets — 2e Polotsk — Czaśniki — Viazma — Smoliani — Krasnoi — Bérézina
Campagne d'Allemagne (1813)
Dantzig — Lützen — Bautzen — Hoyerswerda — Gross Beeren — Katzbach — Dresde — Kulm — Dennewitz — Leipzig — Hanau — Sehested
Campagne de France (1814)
Mormant — Montereau — Bar-sur-Aube — Craonne — Laon — Reims — Arcis-sur-Aube — Fère-Champenoise — Paris
Metz —Brienne — La Rothière
- Front italien : Mincio
modifier La bataille de Mormant s'est déroulée le 17 février 1814 près de Mormant (Seine-et-Marne) et s'est soldée par une victoire des troupes françaises de Victor et Gérard sur les troupes bavaroises et russes, commandées par le général Pahlen.
Sommaire
Ordres de bataille
L'armée françaises est divisé en 3 colonnes:
-A droite, la division Chataux.
-Au centre, les divisions Dufour et Hamelingue sous les ordres du général Gérard.
-A gauche, la division Duhesme.
Ces trois colonnes forment le 2ème corps de Victor. Elles sont précédées et flanquées par la cavalerie de Milhaud et de Kellermann, composées des dragons des généraux Treillard, Lhéritier et Briche, vétérans d'Espagne, ainsi que la cavalerie légère de Piré .
Derrière l'infanterie du 2ème corps, le 7ème corps du maréchal Oudinot est prêt à assurer un soutien. Les divisions Boyer et Rottembourg contrôlent la Grande Route et le parc du château de Vernouillet. A leur droite se tient la division de cavalerie Bordesoulle, formée de jeunes recrues. L'artillerie, elle, s'établit en plusieurs batteries sur la Grande Route à l'entrée de Guignes.
La bataille
Peu avant Mormant, Victor rencontra un corps russe fort de 8 000 hommes, qui refusa le combat et préféra se retirer. Voyant l'ennemi retranché dans le village de Mormant, Gérard s'élance à l'attaque à la tête du 5ème bataillon du 32ème régiment de ligne. Dans son élan, il culbute les Russes hors du village et fait prisonniers deux bataillons ennemis. Palhen évacue le village, tandis que sa cavalerie s'efforce de couvrir l'avant-garde en retraite.
Soudain, la cavalerie légère de Piré et les dragons de Treillard, qui avaient contournés les positions russo-bavaroises, prennent de flanc les chasseurs et lanciers russes et les culbutent. Poursuivant leur lancée, les cavaliers français rattrapent l'infanterie coalisée qui vient de subir le feu nourri d'une batterie de 36 pièces de l'artillerie de la Garde commandée par Drouot.
Désespérément, les Russo-Bavarois se forment tant bien que mal en deux carrés. L'un, assailli par les cavaliers de Kellermann et de Milhaud, est enfonçé et se rend à l'ennemi. L'autre tenta de se sauver vers le marais d'Ancoeur, mais fut anéanti par les 4ème, 10ème, 13ème et 6ème dragons. Saisissant l'occasion, le général Briche rejoint Treillard et Piré avec ses dragons, chargeant et sabrant les fuyards, qui se replient vers Maison-Rouge et Bailly-Carrois. Au défilé de Nangis, Piré fit encore un grand nombres de prisonniers et s'empara de 6 bouches à feu.
Conséquences
Suite à la prise de Mormant, la cavalerie des généraux Kellermann, Milhaud, Treillard et Briche, ainsi que le 2ème corps du maréchal Victor, poursuivent les Coalisés qu'ils battent aux combats de Villeneuve-le-Comte et de Valjouan. Napoléon, qui est arrivé à Mormant, marche sur Nangis, qu'il prend au terme d'un furieux combat, et se prépare à affronter l'ennemi à Montereau.
Pertes
Les Russo-Bavarois perdirent dans l'affrontement 3 000 tués ou blessés (en comptant les pertes des combats de Valjouan et Villeneuve-le-Comte)et abandonnèrent aux Français 2 000 prisonniers, ainsi que 11 pièces d'artillerie.
L'empereur Napoléon Ier installa son quartier général dans la ville voisine de Guignes (Seine-et-Marne) à l'hôtel « Sainte-Barbe » qui existe encore de nos jours (une plaque et une icône sont fixés sur la façade).Un monument (en russe et français) rappelant la bataille existe dans le parc de Mormant (derrière l'église).
Lien externe
Catégories :- Bataille sur le sol français
- Campagne de France (1814)
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- Bataille de 1814
- Bataille des guerres napoléoniennes
- Histoire de Seine-et-Marne
- Histoire de l'Île-de-France
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