- Siège de Metz (1814)
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Siège de Metz de 1814
Le général DurutteInformations générales Date 3 janvier au 10 avril 1814 Lieu Metz, France Issue Victoire française Belligérants France Prusse
RussieCommandants Pierre Durutte Youséfowitsch Forces en présence 30 000 hommes 72 000 hommes Sixième coalition Batailles Campagne de Russie (1812)
Mir — Moguilev — Ostrovno — Kliastitsy — Smolensk — 1re Polotsk — Valutino — Moskova — Moscou — Winkowo — Maloyaroslavets — 2e Polotsk — Czaśniki — Viazma — Smoliani — Krasnoi — Bérézina
Campagne d'Allemagne (1813)
Dantzig — Lützen — Bautzen — Hoyerswerda — Gross Beeren — Katzbach — Dresde — Kulm — Dennewitz — Leipzig — Hanau — Sehested
Campagne de France (1814)
Mormant — Montereau — Bar-sur-Aube — Craonne — Laon — Reims — Arcis-sur-Aube — Fère-Champenoise — Paris
Metz —Brienne — La Rothière
- Front italien : Mincio
modifier Le siège de Metz de 1814 se déroula à la fin des guerres napoléoniennes, pendant la campagne de France, du mois de janvier au mois d’avril 1814. Il opposa les forces françaises du général Durutte aux troupes coalisées dirigées par le général russe Youséfowitsch. Les forces coalisées levèrent finalement le siège, sans prendre la ville.
Contexte
Après la campagne d’Allemagne, l’armée napoléonienne reflue sur le sol français. Les coalisés, Prussiens et Russes, assiègent alors Metz du mois de janvier 1814 au mois d’avril 1814.
Siège de Metz
Dès novembre 1813, les blessés de la Grande armée refluent sur Metz, dont les hôpitaux sont maintenant saturés. L’hôpital militaire du Fort Moselle accueille à lui seul plus de 1 800 hommes. La plupart des églises messines, l’hôtel de ville, le nouveau lycée et le grand séminaire sont alors transformés en hôpitaux de campagne. Aux blessés et mourants, s’ajoutent bientôt 30 000 hommes de troupes qu’il faut loger chez l’habitant. Metz est assiégé à partir du 3 janvier 1814.
La population messine se mobilise pour faire face au blocus, effectif à partir du 17 janvier 1814. Sous les ordres du général major Youséfowitsch, installé à Ars-sur-Moselle, Prussiens et Russes se rapprochent dangereusement des fortifications pour tester la défense messine. Mais l’étau des 72 000 soldats coalisés se desserre peu à peu, permettant aux Français de sortir de la cité assiégée. Le général Durutte parvient même à faire une diversion dans la région, en exécutant une manœuvre pivotante de Sarrelouis à Verdun, en passant par Thionville, Longwy et Montmédy. Revenu à Metz, Durutte apprend alors la chute de l’empereur Napoléon Ier. Le siège de Metz, devenu inutile, est levé le 10 avril 1814.
Sources
- René Bour, Histoire de Metz, 1950.
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