- Bataille de Barossa
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Bataille de Barrosa
Bataille de Barossa
Cadix et ses environs en 1811 Informations générales Date 5 mars 1811 Lieu Barossa
au nord de Cadix, EspagneIssue Victoire mineure anglo-espagnole Belligérants France Espagne
Royaume-UniCommandants • Claude-Victor Perrin • Manuel de la Peña
• Thomas GrahamForces en présence 20 000 15 000 Espagnols
5 000 BritanniquesPertes 3 000 morts ou blessés
500 prisonniers
6 canons[1]200 morts
900 blessés[2]Guerre d'indépendance espagnole Batailles Bruc — Saragosse (1er) — Medina del Rio Seco — Bailén — Roliça —Vimeiro — Durango — Valmaseda — Burgos (1e) — Espinosa — Tudela — Somosierra — Saragosse (2e) — Sahagún — Castellón — Uclés — La Corogne — Valls — Villafranca — Medellin — Oporto —Gérone — Talavera — Almonacid — Ocaña — Alba de Tormes — 1er Ciudad Rodrigo — Buçaco — Gebora — Barrosa — Figueres — Fuentes de Oñoro — Albuera — Sagonte — Badajoz — 2e Ciudad Rodrigo — Arapiles — Burgos (2e) — Vitoria — Sorauren — Nivelle — Nive — Orthez — Toulouse La Bataille de Barrosa ou bataille de Chiclana (5 mars 1811) fut un engagement mineur d'arrière garde qui se déroula près de Cadix, en Espagne, entre une force composite anglo-espagnole et trois divisions françaises. Les Anglais battirent les Français et capturèrent l'aigle d'un régiment.
Sommaire
Contexte
Au printemps de 1811, les troupes de Napoléon Ier occupent l'Espagne. La ville de Cadix, défendue par 25 000 hommes (20 000 espagnols et 5 000 britanniques) est assiégée par 25 000 Français commandés par le général Victor. Un peu au Nord, la ville de Badajoz tombée aux mains des Français, est assiégée par les armées anglo-espagnoles. Le maréchal Soult fait détacher 8 000 hommes du siège de Cadix pour attaquer les Britanniques qui assiègent Badajoz[3].
Pendant ce temps, pour tenter de lever le siège de Cadix, une force composite anglo-espagnole quitta Cadix par la mer, débarqua à Algésiras, à 100 km au sud de Cadix pour attaquer par l'arrière les militaires français. Cette force était composée d'environ 15 000 Espagnols, sous le commandement du général espagnol Manuel de La Peña, et de 5 000 Britanniques commandés par le lieutenant-général Thomas Graham.
Les Français avaient pris position à un endroit maintenant connu sous le nom de « Pinar de los franceces », une zone marécageuse d'environ 15 km à l'Est de la plage de Barossa, à Chiclana de la Frontera, où la route vers Cadix et San Fernando passe entre un marécage et une forêt de pins. Cette situation empêchait toute attaque sur les forces françaises mais elle laissait près de la côte, une route qui menait directement à Cadix. Les troupes espagnoles exténuées par une longue marche arrivèrent sur la colline de Barrosa le 2 mars où La Peña décida de regagner au plus vite Cadix par la route côtière sans se mesurer aux positions françaises.
Déroulement de la bataille
Le général Victor plaça une de ses divisions (commandée par le général Villatte) pour barrer la route aux soldats espagnols mais cette division fut prise en tenaille par des forces venues de Cadix. Puis le général Victor fit attaquer la colline par une autre de ses divisions (la 1re). Les forces françaises partirent à l'assaut de la colline et le contingent anglais (470 hommes) dut battre en retraite. Quand les troupes françaises furent sur la colline, le général Graham fit faire demi tour au reste de ses troupes afin d'attaquer la colline. L'infanterie britannique avançait en ligne tandis que les français descendaient la colline en colonnes[4] pour les attaquer. Après un échange de coups de mousquets à bout portant, les deux divisions françaises durent rompre les rangs et reculèrent vers Chiclana. Dans la mêlée, les Britanniques capturèrent l'aigle d'un régiment.
Le général Graham proposa au général de La Peña de poursuivre les Français en déroute mais celui-ci refusa et rentra à Cadix et les forces anglaises durent suivre.
Conséquences
D'un point de vue tactique et en termes de pertes infligées à l'ennemi, la bataille est une victoire des troupes britanniques. Elles ont déjà marché sur une distance considérable durant le jour et la nuit précédente et combattent les Français pratiquement deux fois plus nombreux [5]. D'un point de vue stratégique, cette bataille n'a aucun effet, après la bataille les forces espagnoles reprendront leur marche vers Cadix sans tenter d'attaquer les lignes de siège françaises.
Dans cette bataille, un certain Keogh du 87e Régiment d'infanterie tenta d'arracher l'aigle du 8e de Ligne français. Keogh fut tué dans sa tentative, mais le sergent Patrick Materson (ou Matersman, les documents sont contradictoires) finit par s'assurer de l'aigle en criant « Par Dieu, les gars, j'ai eu le coucou ! » Il reçut plus tard pour cet exploit, une « promotion sur le champ de bataille » et fut élevé au grade de capitaine. L'ironie de l'histoire est que cette aigle avait reçu une couronne de lauriers dorée de la main de Napoléon lui-même, en signe de distinction du 8e de Ligne pour avoir forcé ce même 87e Régiment britannique à battre en retraite avec de lourdes pertes à la bataille de Talavera.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Barossa ».
Voir également Thomas Graham au chapitre « 1809-1811 » pour une relation différente de la bataille de Barrosa.
Voir aussi
- François Amable Ruffin, général de division
Notes et références
- ↑ selon l'article anglais Thomas Graham Carrière militaire (1811)
- ↑ selon l'article anglais Thomas Graham
- ↑ Voir Bataille d'Albuera
- ↑ Voir note 1 de la Bataille d'Albuera sur les tactiques d'attaque respectives des Français et des Britanniques à cette époque
- ↑ sur instruction de La Peña, les Espagnols ne bougent pas et observent à distance alors que leurs alliés sont attaqués
Liens externes
- [1] texte très détaillé.
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de l’Espagne
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