Compagnie des tramways de Tours

Compagnie des tramways de Tours
les tramways devant le palais de justice

La Compagnie des tramways de Tours (CTT), est formée le 1er juillet  1898, pour construire et exploiter un réseau de tramways électriques à voie métrique dans la ville de Tours. Son siège est à Paris 15 rue d'Argenteuil [1].

Elle récupère les actifs de la Compagnie générale française de tramways[2] dans cette ville et se voit confier l'exploitation de la Société de Tramways à Vapeur de Tours à Vouvray . Ces deux compagnies ont créé un réseau de lignes de tramway à traction animale et mécanique. La compagnie CTT transforme ces lignes à l'écartement métrique.

Elle développe un réseau comprenant :

  • cinq lignes urbaines :
Ligne A : Barrière de Vouvray - Carrefour de Verdun (4,4 km),
Ligne B : Hopital - Place Velpeau (4,1 km),
Ligne C : Quai d'Orléans (Barrière de St Pierre des Corps) - Place Rabelais (1,7 km),
Ligne C' : Place Rabelais - Place Thiers (0,9 km), (prolongement de la ligne C),
Ligne D : Place Anatole France - Place de la Victoire (0,9 km),
  • trois lignes suburbaines :
Tours (Place Anatole France) - Vouvray (9,3 km),
Tours (Place du Palais) - Saint-Avertin (6,3 km),
Tours (Place de Choiseul)- Mareuil - Luynes et Mareuil - Fondettes (embranchement) (14 km).

Sommaire

Évolution du réseau

Le réseau évolue de la façon suivante :

  • création d'une ligne entre la place de Choiseul et la Tranchée (0,9 km) ;
  • prolongements :
- de la ligne C vers Saint-Pierre-des-Corps à l'ouest et Place Rabelais - Pont-Cher (2,8 km) au sud,
- de la ligne B vers la rue Edouard Vaillant,
- de la ligne de Saint Avertin vers Veretz et Azay-sur-Cher (9,1 km).

En 1916, la ligne C est limitée à la section Cathédrale - Place Rabelais, en raison de l' abandon de l' extension vers Saint-Pierre-des-Corps au nord et à celui de la section Place Rabelais - Pont-Cher. La ligne D est supprimée à cette époque.

Le 1er septembre 1932, devant la concurrence routière, le tramway disparait sur les axes de banlieue : Luynes et Fondettes, Saint-Avertin et Azay-sur-Cher, Vouvray.

Le réseau se réduit alors à trois lignes urbaines :

  • ligne A : Sainte Radégonde - Carrefour de Verdun ;
  • ligne B : Hopital - Place Velpeau ;
  • Ligne C : Cathédrale - Place Rabelais ;

et une ligne suburbaine :

  • Ligne D : Place Anatole France - La Tranchée.

En juin 1940, le pont Wilson est partiellement détruit pour bloquer l'avancée des forces allemandes. La rue Nationale subit un bombardement allemand[3] les 19 et 20 juin[4]. La ligne A est alors scindée en deux tronçons ; Carrefour de Verdun - place du Palais de Justice et Pont de Pierre - Sainte Radégonde sur la rive droite de la Loire.

La réparation du Pont Wilson va permettre de rétablir la ligne A en juillet 1940 et de remettre en service une section de la ligne de Fondettes jusqu'à La Guignère en juin 1942.

En 1944, les bombardements alliés[5] détruisent le dépot et une partie du matériel roulant. Le Pont Wilson est à nouveau neutralisé par la destruction du pont, faite par l'occupant le 22 août 1944.

Le réseau est remis en état avec le rétablissement du Pont Wilson le 10 septembre 1947[6]. La ligne C n'a pas été remise en service.

Alors que les autres lignes fonctionnent, la décision de remplacer les tramways par des trolleybus est prise. Le 12 avril 1948 la ligne de la Guignère est supprimée. Le 16 avril 1949, la ligne A et la ligne de la Tranchée disparaissent. Le dernier tramway circule le 14 septembre 1949 sur la ligne B[7] .

Notes,références

Liens

Bibliographie

  • Jean Metz, Les Tramways de Tours , Chemins de fer régionaux et urbains n° 98 , 1970-II
  • Jean Robert, Histoire des transports dans les villes de France, édition de l'auteur , Paris, 1974
  • René Courant, Le Temps des tramways, 1982, éditions du Cabri (ISBN 290331022X)

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Compagnie des tramways de Tours de Wikipédia en français (auteurs)

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