- Châteaux de Bruniquel
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Châteaux de Bruniquel Période ou style Moyen Âge Type Château fort Début construction VIe siècle Propriétaire initial Comté de Comminges Propriétaire actuel Municipalité de Bruniquel Protection Classé MH (1840)[1] Coordonnées Pays France Département Tarn-et-Garonne Région Midi-Pyrénées Commune Bruniquel Géolocalisation sur la carte : France
modifier Les châteaux de Bruniquel sont deux châteaux français situés dans la commune de Bruniquel (Tarn-et-Garonne, région Midi-Pyrénées).
Sommaire
Géographie
L'ensemble des deux châteaux est situé sur un pic rocheux, à 90 mètres à flanc de falaise sur les bords de l'Aveyron. Il est situé à 5 km de Négrepelisse.
Histoire
La légende veut que cela soit la reine mérovingienne Brunehilde qui construisit le premier château (« château vieux » ou « castel Biel »[2]) au VIe siècle[3] sur l'emplacement d'un castrum romain (camp fortifié).
À l'origine, Bruniquel fut un château destiné à veiller sur la route de la vallée reliant le Quercy à l'Albigeois. Un village se forma près de lui et devint une cité prospère dont témoignent les demeures de notables.
Sur les ruines de ce premier château fut construit l'actuel "château vieux" au XIIIéme siècle. Il fut la propriété des Comtes de Toulouse. Il est habité par les vicomtes de Bruniquel. Après la construction de ce château, un deuxième fut élevé sur la falaise, donnant à l'ensemble le nom « Les Châteaux de Bruniquel ». En effet, au milieu du XVème siècle, le vicomte du comté de Comminges, en querelle avec son fils, vend une partie du domaine à un cousin qui fera construire son propre château, le « château jeune » ou « château Djoubé »[2]. Pendant trois siècles, les deux branches ne vont cesser de se quereller. Le "Château vieux" portent encore les stigmates des attaques, notamment dans la salle des chevaliers. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle que le vicomte du « château vieux » (ou « château Biel ») rachète le « château jeune »[2],[4].
Les châteaux de Bruniquel fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1]. À cette même époque, un impôt prélevé sur les ouvertures, incitera le vicomte à murer fenêtres et portes de sa nouvelles acquisition. Seul le château vieux continuera à être habiter jusqu'en 1980, année de la mort de la dernière vicomtesse de Bruniquel. Durant deux siècle, le Château jeune sera laissé à l'abandon et sera paradoxalement la partie du château la plus abimée lorsque la municipalité s'en portera acquéreur en 1987. Depuis la municipalité ne cesse de le restaurer.
Architecture
Le « château vieux » a conservé son donjon du XIIe siècle et ses remparts du XIIIe siècle, époque à laquelle il appartenait aux comtes de Toulouse, et son corps de logis du XIIIe siècle. Dans ce périmètre se côtoient deux bâtiments depuis le partage de l'enceinte entre les deux cousins rivaux en 1484. Il possède également une galerie Renaissance à six arcades, surplombant le précipice sur plus de 90 mètres de falaise, et d'autres parties qui ont connu de profonds remaniements, du fait que le château a été brulé durant les guerres de religion, au XVIIIe siècle et plus tard au XIXe siècle.
Le « château jeune » a été construit entre 1484 et 1510 et a subi des remaniements pendant la période baroque avec des aménagements internes, des percements de fenêtres aux XVIIe et XVIIIe siècles et l'ajout d'une porte sculptée en 1683 à l'entrée de son escalier.
Le site archéologique des quatre abris sous roche du château de Bruniquel, l'abri Montastruc, l'abri Gandil, l'abri Lafaye et l'abri Plantade, ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 1996[5].
Classés "Monuments Historiques" en 1940 par Prosper Mérimée, les châteaux offrent quelques raretés telles que le donjon du XIIéme siècle, une cuisine du XVIIe siècle équipé d'un rare potager (ancêtre du fourneau) à neuf trous, la salle d'apparat réaménagé au XVIIe siècle, une chapelle transformée en cuisine, une galerie surplombant la rivière Aveyron à 90 mètres de hauteur.
Visite
Les châteaux sont ouverts à la visite de début mars à mi-novembre ; hors saison, les dimanches et jours fériés. Le « château jeune » comprend une salle évoquant la préhistoire avec les « trésors de Bruniquel » trouvés dans plusieurs grottes à proximité du château.
Divers
Les châteaux ont servi de décor en 1975 pour le film Le Vieux Fusil de Robert Enrico avec Romy Schneider et Philippe Noiret. Le puits qui se trouve en son centre est une réalisation factice réalisée pour les besoins du film.
Le « château vieux » fut la résidence de Guillaume de Tudèle qui écrivit la terrible histoire des Cathares : la chanson de la croisade Albigeoise.
Les châteaux accueillent également chaque année le Festival des châteaux de Bruniquel[6].
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Tour Brunehaut (donjon) située à l'intérieur du domaine.
Notes et références
- Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00095714 » sur www.culture.gouv.fr.
- Fascicule explicatif des châteaux de Bruniquel
- Bruniquel : Patrimoine et histoire
- http://www.bruniquel.fr/chateaux-de-Bruniquel.html
- Site archéologique des quatre abris sous roche du château de Bruniquel, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- http://www.bruniqueloff.com/index2.htm
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
Catégories :- Monument historique classé en 1840
- Château monument historique (France)
- Château de Tarn-et-Garonne
- Monument historique de Tarn-et-Garonne
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