- Château d'Étrembières
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Maison forte d'Étrembières
Château d'Etrembières, dessin au crayon grasNom local Château d'Étrembières Période ou style Médiéval Type Maison forte Début construction Fin du XIIIe siècle
ou début du XIVe sièclePropriétaire initial Famille d'Étrembières Destination actuelle Centre d'une exploitation agricole Coordonnées [1] Pays France Anciennes provinces du Duché de Savoie Genevois Département Haute-Savoie Région Rhône-Alpes Commune française Étrembières Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
modifier Le « Château d'Étrembières », centre de la seigneurie d'Étrembières, est une maison forte de la fin du XIIIe siècle ou du début du XIVe siècle, situé sur la commune éponyme, dans le département de Haute-Savoie.
Sommaire
Situation
Le « château » est construit à l'extrémité nord du Petit-Salève et surveillait le pont et le bac permettant de franchir l'Arve au niveau de Gaillard.
Histoire
Le « château » est le berceau de la famille d'Étrembières ; famille vassale des comtes de Genève.
Aymon de Quart, prince-évêque de Genève signe en 1309[2] au « château » un accord avec les bourgeois de Genève[3]. Vers 1320[2], il est la possession de la famille de Compey. Suite à l'assassinat de Bernard de Menthon par Philibert II de Compey survenu en 1479[4] et sa condamnation à mort, le duc de Savoie, confisque tous les biens de la famille de Compey dont le « château » d'Étrembières. En 1539 il est aux mains de Marin de Montchenu. Il est rendu en 1526[4] à la famille de Compey, mais son possesseur, un autre Philibert de Compey, assassine à Genève un chanoine fribourgeois ; le « château » est de nouveau confisqué. Le duc Emmanuel-Philibert le donne en fief le 9 novembre 1559[4] à François-Prosper de Genève-Lullin[5].
En 1589 le « château » est brûlé et son gouverneur tué lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part. Place importante, il est remis en état de défense.
Clémence de Genève-Lullin, sans enfants, le lègue à l'hôpital d'Annecy le 8 mars 1606[4].
En 1857[4], Jean-Daniel Colladon procéda dans le château aux essais d'une machine perforatrice à air comprimé qui, après avoir attaqué le Salève, fut utilisée pour le percement du tunnel du Mont-Cenis.
Aujourd'hui, il est le centre d'une exploitation agricole.
Description
Notes et références
- Géoportail. Coordonnées trouvées sur
- Christian Regat - François Aubert 1999, p. 81.
- Histoire de Genève.
- Christian Regat - François Aubert 1999, p. 82.
- Chambellan et général des gardes du duc de Savoie, Ambassadeur en France, puis en Espagne.
Voir aussi
Bibliographie
- Christian Regat - François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Editions Cabédita, 1999 (ISBN 2882951175, 9782882951175), p. 81-83.
Article connexe
Lien externe
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