- Bataille d'Engen
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Bataille d'Engen (1800) Informations générales Date 3 mai 1800 Lieu Engen Allemagne Issue Victoire française Belligérants République française Archiduché d'Autriche Commandants Jean-Victor Moreau Pál Kray Forces en présence 45 000 hommes 40 000 hommes Pertes 4 000 morts
8 000 prisonniers
quasiment toute l'artillerieDeuxième coalition Batailles Guerre de la deuxième coalition
St George's Caye (navale) — 1re Stockach — Winthertur (en) — 1re Zurich — Bergen — 2e Zurich — Alkmaar — Castricum — Moesskirch — Biberach — Engen — 2e Stockach — Höchstädt — Ampfing (en) — Hohenlinden — Copenhague (navale) — Algésiras (navale)
Campagne d'Égypte
Chebreiss — Pyramides — Aboukir (navale) — Caire — El Arish — Jaffa — Saint-Jean-d'Acre — Mont-Thabor — Aboukir (terrestre) — Héliopolis — Canope — Siège d'Alexandrie
2e Campagne d'Italie
Magnano — Cassano — Trebbia — Mantoue — Novi — Montebello — Gênes — Marengo — Pozzolomodifier La Bataille d'Engen eut lieu à Engen (Allemagne), le 3 mai 1800 (12 floréal de l'an VIII), entre le gros de l'armée française commandé par le Général Jean-Victor Moreau et le corps principal autrichien sous les ordres du Général Pál Kray. À l'issue de cette bataille très disputée, les Français restent maître du terrain.
Sommaire
Contexte
Du 27 avril au 2 mai 1800, l'armée française commandée par Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance. En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.
Ordre de bataille
La bataille
La lutte pour la prise du plateau est acharnée. Tout au long de la journée, Gouvion-Saint-Cyr prend et reperd cinq fois le plateau. L'anéantissement du corps de Joseph Marie de Vaudémont par le général Lecourbe à Stockach empêche Kray d'obtenir les renforts nécessaires. À dix heures du soir, le général autrichien décide de battre en retraite, en pleine obscurité et la mort dans l'âme.
Conclusions et conséquences
L'armée autrichienne eut au cours de cet engagement 4 000 morts et 8 000 prisonniers, auquel se rajoute la perte de la quasi totalité de son artillerie et l'écrasement de son aile gauche à Stockach. La première ligne de défense autrichienne est occupée par l'armée française. Le Général Kray ordonne donc la retraite mais Moreau ne se lance pas immédiatement à sa poursuite, choisissant d'attendre que Gouvion-Saint-Cyr et Sainte-Suzanne aient rallié tous leurs régiments. Cependant, Kray répugnant à abandonner trop de terrain, les combats reprennent dès les jours suivants.
Sources
- Frédéric Hulot, Le Général Moreau, Pygmalion, Paris, 2001, (ISBN 2-985704-722.3)
Bibliographie
- Abel Hugo, France militaire, Vol. 3: Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, Delloye, 1836, p. 139-140,
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