- Forces armées royales khmères
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Forces armées royales khmères
Armoiries du CambodgeFondation 1953 Branches Armée de terre
Armée de l'air
Marine royale khmère
Gendarmerie royale khmèreQuartier-général Phnom Penh Commandement Commandant en chef Norodom Sihamoni Ministre de la défense Tea Banh Chef d'état-major Général Chea Saran Main d’œuvre Disponibles au service militaire 3 883 724 (16-49 ans) (2010)[1] hommes
4 003 585 (16-49 ans) (2010)[1] femmesAptes au service militaire 2 638 167 (16-49 ans) (2010)[1] hommes Atteignant l’âge militaire chaque année 151 143 (2010) [1] hommes
154 542 (2010)[1] femmesDéployés hors du pays 220 (octobre 2011)[2] Articles annexes Histoire Guerre civile cambodgienne (1967-1975)
Conflit indochinois (1978-1999)modifier Les Forces armées royales khmères (FARK) sont l'armée du Cambodge. Leur nom est également traduit par Forces armées royales cambodgiennes (FARC)[3]. Le commandant en chef des forces armées est le roi du Cambodge[4], poste actuellement occupé par Norodom Sihamoni.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Guerre d'Indochine.À partir de 1949, le Protectorat français du Cambodge s'engage aux côtés de l'armée française lors de la guerre d'Indochine. En 1953, après l'indépendance, les FARK comprenaient 10 000 hommes. Les FARK disposent aussi d'une modeste marine de guerre et d'une petite aviation militaire. Leurs armements, équipements lourds et tactiques viennent de France jusqu'en 1955. Durant les années 1960 et au début de la guerre civile, les FARK n'alignent que 35 000 hommes pour lutter contre les Khmers rouges.
Article détaillé : Guerre civile cambodgienne (1967-1975).À la suite du coup d'État contre le roi Norodom Sihanouk, la République khmère (1970-1975) rebaptise l'armée du Cambodge « Forces armées nationales khmères » et mobilisent environ 250 000 combattants contre les Khmers rouges. Les matériels proviennent alors en majeure partie des États-Unis. L'armée tombe sous le contrôle des Khmers rouges suite à la chute de Phnom Penh, le 17 avril 1975. L'armée nationale du Kampuchéa démocratique porte le nom d'« Armée révolutionnaire du Kampuchéa ». Ces forces armées combattront contre les Vietnamiens lors du conflit indochinois qui débute fin 1978. À cette date, elles étaient composées de 68 000 hommes au total.
Par la suite, et après la défaite du Kampuchéa démocratique, le gouvernement pro-vietnamien de la République populaire du Kampuchéa les rebaptise en « Forces armées populaires révolutionnaires du Kampuchéa » avant de reprendre le nom de « Forces armées royales khmères » suite à la restauration de la monarchie en 1993 avec la fin de la mission de l'ONU, l'Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC).
Branches
Elles sont divisées en 4 branches distingues :
- Une armée de terre (en anglais : Royal Cambodian Army) ;
- Une marine de guerre (en anglais : Royal Cambodian Navy) ;
- Une armée de l'air (en khmer : Toap Akas Khemarak Phoumin) ;
- Une gendarmerie (en khmer : Gong A Wut Hat).
Subdivisions
Avant 1970, les FARK s'articulaient sur plusieurs bataillons d'infanterie et d'artillerie. L'augmentation des effectifs aboutit à la transformation des bataillons en brigades regroupées en divisions. Elles sont aujourd'hui constituées de 124 000 hommes actifs et de 321 000 réservistes, toutes branches confondues.
Engagements internationaux
Après avoir longtemps été l'objet du déploiement d'une opération de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU (la MIPRENUC), le Cambodge prend part depuis quelques années à quelques missions de maintien de la paix. A la date du 21 octobre 2011, l'armée cambodgienne est déployée dans deux pays[2] :
- Liban : 217 militaires au sein de la FINUL ;
- Soudan du Sud : 1 militaire et 2 observateurs militaires au sein de la MINUSS.
Annexes
Articles connexes
Notes et références
- CIA World FactBook
- Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix
- Ouverture à Oudong du stage sur la neutralisation des explosifs, article de l'agence gouvernementale Kampuchea press, 18 mars 2011
- Constitution du Cambodge, site de l'université de Perpignan
Bibliographie
- (en) Gerald Segal et Mats Berdal, The Cambodia Dilemma, Jane's Intelligence Review, mars 1993, p.131-2.
- (en) Robert Karniol, Confined to local waters Naval Forces Update, Jane's Defence Weekly, 20 juin 1992, p.1097.
Catégories :- Force armée actuelle
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