- Andréas Lóndos
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Andréas Lóndos (Ανδρέας Λόντος), né en 1786 et mort en 1846, fut une figure de la guerre d'indépendance grecque et un homme politique.
Il était le fils d'un notable de Vostitsa, Sotirakis Londos, devenu en 1807 l'un des plus importants primats du Péloponnèse grâce à la protection du pacha de Morée Veli, fils d'Ali Pacha de Janina.
Il fit la connaissance de Lord Byron vers 1809, lors du voyage de ce dernier dans la région.
En 1812, Veli Pacha fut transféré au pachalik de Larissa. Sotirakis Londos fut alors rapidement exécuté par son successeur Intzelis Pacha, à l'instigation d'un rival des Londos, Ioannis Deliyannis, primat de la région de Karytaina.
Andréas dut alors s'enfuir à Constantinople ; ayant obtenu la protection du nouveau pacha de Morée Siakir Ahmet, il put rentrer à Vostitsa en 1816, Ioannis Déliyannis étant lui-même décapité en février.
Il adhéra à la Filiki Etairia et participa aux premiers combats de la guerres d'indépendance en 1821 dans la région de Patras.
Lors des guerres civiles de 1824, il fut d'abord, avec l'autre primat Andréas Zaïmis, un des chefs du camp « gouvernemental », obtenant la reddition du clan Kolokotronis en juin. Après un retournement des alliances, il fut cette fois dans le camp des rebelles péloponnésiens lors de la seconde guerre civile, aux côtés de Kolokotronis et des autres primats. Il fut battu en décembre 1824 par les troupes rouméliotes fidèles au gouvernement et dut s'enfuir à Kalamos(alors sous administration anglaise), ses biens étant pillés par les vainqueurs.
Il revint en 1825 dans le Péloponnèse à la faveur de l'amnistie envers les vaincus de la seconde guerre civile, suite à l'invasion d'Ibrahim Pacha en février.
Membre du Parti anglais, il fut un opposant à Ioannis Kapodistrias.
Il obtint un grade dans l'armée grecque sous le roi Othon.
À partir de 1840, il eut de nombreux problèmes financiers.
Il fut l'un des instigateurs du coup d'État du 3 septembre 1843. Il participa au gouvernement de Mavrocordatos entre avril et août 1844, mais perdit son poste suite à l'ascension de Ioannis Kolettis.
Il se suicida à Athènes en 1845, notamment suite à ses problèmes financiers. Ses restes furent transférés à Vostitsa, mais il ne fut pas enterré religieusement, suite à l'interdiction du gouvernement. Ses obsèques eurent finalement lieu en 1847 après la mort de Kolettis.
Notes et références
Catégories :- Naissance en 1786
- Naissance dans le Péloponnèse
- Décès en 1845
- Membre de la Filikí Etería
- Ancien ministre grec
- Ministre de la Défense ou équivalent
- Ministre des Affaires étrangères ou équivalent
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