- Albert W. Hull
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Albert Wallace Hull Naissance 19 avril 1880
Southington (Connecticut)Décès 22 janvier 1966 Nationalité États-Unis Renommé pour Développement du magnétron Distinctions IEEE Morris N. Liebmann Memorial Award en 1930
IRE Medal of Honor en 1958modifier Albert W. Hull (19 avril 1880 – 22 janvier 1966) est un physicien en électronique des États-Unis. Il étudia les tubes à vide au laboratoire de recherche de la General Electric (GERL) et il est surtout connu pour le développement du magnétron. Hull a également été consultant privé, membre du comité de consultation sur la la recherche balistique de l'armée américain (Army Ballistics Research Laboratories) et membre de l'académie des sciences des États-Unis après sa retraite du GERL. En 1942, il a été président de l'American Physical Society.
Sommaire
Éducation
Albert Wallace Hull est né sur une ferme de Southington, Connecticut, aux États-Unis. Il était le fils de Francis et Lewis Hull, le deuxième enfant de dix dont neuf frères et une sœur aînée. Malgré la pauvreté de sa famille, lui et ses frères purent aller à l'université, deux des ses frères se distinguant en chimie et en médecine. Wallace fit un baccalauréat en grec à l'université Yale.
Après avoir enseigné en langues au Albany Academy. Un cours prit en physique durant son baccalauréat l'incita à revenir à Yale pour faire son doctarat dans cette discipline. Il enseigna cinq ans Worcester Polytechnic Institute tout en faisant une recherche sur la photoélectricité.
Carrière
En 1914, Hull s'est joint au laboratoire de recherche de la General Electric (GERL) à Schenectady, New York où il travailla jusqu'à sa retraite en 1949. Pour ses succès, Hull sera promu assistant directeur du GERL en 1928.
En 1916, il débuta une étude sur l'utilisation d'un contrôle magnétique du flux d'électron dans les tubes à vide pour remplacer le contrôle électrostatique par grille. Ce travail avait pour but initial de développer des amplificateurs et oscilloscopes sans avoir à utiliser le brevet des triodes de Lee de Forest and Edwin Armstrong.
Dynatron
En 1918, il développa le dynatron, une tube à vide à trois électrodes : une cathode thermoïonique, une anode perforée et une anode supplémentaire, ou plaque. L'émission secondaire d'électron par la plaque permet au dynatron d'être une résistance négative ce qui permet au tube de produire une oscillation sur une large gamme de fréquence ou d'être utilisé comme amplificateur. Avec une grille de contrôle spuplémentaire, le dynatron devient un pliodynatron.
Magnétron
Ces premières recherches amenèrent Hull à développer le premier magnétron à partir de 1920. Il publia ses résultats en 1921[1],[2]. Son appareil avait une anode cylindrique coaxiale à une cathode, le tout plongé dans une champ magnétique axial produit par une bobine externe. Il testa son magnétron comme amplificateur dans une récepteur radio et comme un oscillateur de basse fréquence. En 1925, un de ses magnétrons développé à GERL avait une puissance de 15 kW et une fréquence de 20 kHz. Hull pensait que sa découverte servirait comme convertisseur de puissance mais l'avenir démontra qu'il serait surtout utilisé en télécommunications et dans les radars.
Tube à gaz
Durant les années 1920, Hull a également contribué au développement du tube à gaz au GERL. Il trouva comment protéger les cathodes thermoïoniques des pertes de masse dû au bombardement ionique. Cela permit la création des tubes à cathodes chaudes comme le thyratron et le phanotron (triodes et diodes à gaz respectivement).
Rayon X
Hull s'intéressa également à la diffractométrie de rayons X. Il publia un premier article sur le sujet en 1919[3],[4]. Il s'agit là d'une application des tubes à vide.
Récompenses
- En 1924, il a reçu la médaille Howard N. Potts du Franklin Institute ;
- En 1930, il reçoit le Morris N. Liebmann Memorial Award de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers ;
- En 1958, il reçoit la médaille d'honneur l'Institute of Radio Engineers, maintenant l'Institute of Electrical and Electronics Engineers, pour son travail exceptionnel et ses inventions dans le domaine des tubes à vide ;
Voir aussi
Article connexes
Notes et références
- (en) Albert W. Hull, « The effect of a uniform magnetic field on the motion of electrons between coaxial cylinders », dans Physical Review, vol. 18, no 1, 1921
- (en) Albert W. Hull, « The magnetron », dans Journal of the American Institute of Electrical Engineers, vol. 40, no 9, septembre 1921, p. 715-723
- (en) A. W. Hull, « A New Method of Chemical Analysis », dans J. Am. Chem. Soc., vol. 41, no 8, août 1919, p. 1168–1195 [lien DOI]
- (en) A. W. Hull, « Fifty Years of X-Ray Diffraction », dans IUCr, 1re série [texte intégral] [PDF] Erreur dans la syntaxe du modèle Article
- Lesly Doig, « Albert Hull », IEEE history center, 15 septembre 2008. Consulté le 2011-04-16
Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Albert Hull » (voir la liste des auteurs)
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