24 Heures motonautiques de Rouen

Infobox compétition sportive

24 heures motonautiques de Rouen
Sport	Motonautisme
Création	1964
Organisateur(s)	Rouen Yacht Club
Éditions	48
Périodicité	Annuelle
Site(s)	Rouen (Haute-Normandie)
Site web officiel	www.24heuresrouen.com
Palmarès
Tenant du titre	Cedric Deguisne, Marc Roig et Jean-Vital Deguisne
Plus titré(s)	Renato Molinari, Christophe Boyard et Jean-Vital Deguisne (4 victoires)
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Les 24 heures motonautiques de Rouen sont une compétition de motonautisme d'endurance organisée par le Rouen Yacht Club, fondateur de l’épreuve, sous l'égide de l’Union Internationale Motonautique (U.I.M.) et de la Fédération Française Motonautique (F.F.M.) qui se déroule chaque année à Rouen, depuis 1964, les 30 avril et 1^er mai. Depuis l'édition 2009, l'événement se déroule le premier week-end du mois de mai. C'est une manifestation gratuite d'ampleur internationale qui compte pour le Championnat du monde d'endurance motonautique, elle attire environ 400 000 spectateurs par an.

Les bateaux sont classés selon trois catégories (classe 1, classe 2 et classe 3). Le départ a lieu à 16h. La course se fait sur la Seine : les bateaux contournent l'île Lacroix et le bateau vainqueur est celui qui a accompli le plus de distance pendant ces 24 heures. En 1993, André Larue (FR), Patrice Kabatski (FR) et John Castelli (USA) ont effectué le plus grand nombre de kilomètres (3 182) en 24 heures.

Considérée comme une épreuve difficile, elle donne l'occasion aux différents motoristes (Evinrude, Mercury, Johnson, Honda, Yamaha) de se confronter.

Les catégories des bateaux participants

Les 24 heures motonautiques de Rouen

Les 24 heures motonautiques de Rouen sont disputés par 3 catégories de bateaux plus une catégorie expérimentale.

Classe 1

Moteurs de série 2 ou 4 temps injection ou carburateur, coque catamaran, puissance 70 cv, vitesse maxi 140 Km/h.

• 2 temps: 850 cm3 maximum : Poids : 330 Kg - Longueur : 3,90 m
• 4 temps 1000 cm3 maximum : Poids : 460 Kg - Longueur : 4,60 m

Classe 2

Moteurs à injection ou carburateur Coque catamaran Puissance 220 cv Vitesse maxi 190 Km/h Poids : 470 Kg Longueur : 4,80 m

Classe 3

Moteurs à injection ou carburateur Coque catamaran Puissance 350 cv Vitesse maxi 210 Km/h Poids : 530 Kg Longueur : 5,10 m

Classe X0

Cette catégorie permet de faire participer des bateaux avec des éléments non encore homologués en vue d'une future homologation et surtout de développer de nouvelles technologie sans avoir à effectuer une production de masse.

Vainqueurs des précédentes éditions

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Vainqueurs des précédentes éditions (2000 - 2009)

Édition	Équipage	Équipe	Catégorie	Coque	Moteur	Nb de tours	Kilomètres effectués	Observations - Particularités
2000	Claude Tonella/Fairchild/Magne/Sunde						3 013 km
2001	Christophe Boyard/Xavier Savin/thierry Petiot
2002	Franck Revert/Rudolf Mihaldinecz/Christophe Larigot /Pierre Delvaux
2003	Philippe Masselin/Jean-Marie Guerra/Thomas Cermak/Boucher						2 682 km
2004	Christophe Boyard/Xavier Savin/Thierry Petiot			Moore	Mercury
2005	Christophe Boyard/Xavier Savin/Thierry Petiot/Nicolas Lecanu Masselin Philippe, Guerra Jean Marie, Cermak Tomas et Marchand Thierry Thommerel Richard, Goncalves Carlos, Yvanenko Boris et Ruffin Alexandre	Team Pégase Racing.SPM76 Team Casino Forges les Eaux Team WRB	Classe 3 Classe 2 Classe 1	Moore Moore Demante	Mercury Mercury Yamaha	861 791 490
2006	Peter Morin/François-Xavier Lebleu/Christophe Larigot/Nelson Morin	Team RMSN BRP	Classe 3	Molinari	Evinrude BRP	802
2007	Christophe Boyard, Xavier Savin et Cedric Deguisne Sébastien Lemoine, Eric Doublet, Tony Bourdin et Franck Delambre Nicolas Ottman, Philippe Lecomte, Marie Laure Autard et Jean Claude Detot	Team Vauban Humanis Navikart Team Touax Performance	Classe 3 Classe 2 Classe 1	Moore Moore Demante	Mercury Mercury EPA Yamaha	851 760 505
2008	Philippe Masselin/Jean-Marie Guerra/Thierry Marchand/Arnaud Gallard	Team Casino Forges les Eaux		Moore	Mercury
2009[1]	Franck Revert, Philippe Dessertenne, Jerôme Ruffin et Pierre Lundin Sébastien Lemoine, Eric Doublet, Tony Bourdin et Franck Delambre Pierre Armengol, Julien Borde Yann Lepront et Yann Lepront	Drakkar Inshore Navikart Défi 24 heures-Esigelec	Classe 3 Classe 2 Classe 1	DAC Moore Demante	Mercury Mercury EPA Yamaha	760 657 432

 

Années 2010

Vainqueurs des précédentes éditions (2010 - )

Édition	Équipage	Équipe	Catégorie	Coque	Moteur	Nb de tours	Kilomètres effectués	Temps	Observations - Particularités
2010	Pablo Galilea, Denis Jarnigon, Jelf Owen et Tullio Abbate	Team Dynamic Performance	Classe 3	DAC	Mercury	--	--	--	Course arrêtée suite à un accident mortel entre un concurrent et un canot pneumatique de la Gendarmerie maritime
2011	Cedric Deguisne, Marc Roig et Jean-Vital Deguisne Dailly Alain Dailly Quentin Lemoine Stéphane et Kezerovic Jordan Jultier Sébastien Manchon Mathieu Bénichou Eytan	Tech Motor Racing Matmut Team Dailly inshore passion Team Privilège	Classe 3 Classe 2 Classe 1	Moore Moore Hulley	Mercury Mercury EPA Yamaha	294 248 167		11h34:55.135

 

Les 24 heures remis en question

Outre qu'ils militent pour ce qu'ils qualifient de « sobriété », les « Anti-24-heures » font aussi valoir les nuisances sonores, la dangerosité de cette activité et le coût financier supporté en partie par la collectivité.

Les « Pour » ou « Pro-24-heures », eux, pensent qu’il y a plus urgent comme problème et que ce genre d’épreuve est à l'origine de plusieurs progrès techniques (les 24 heures de Rouen ont notamment permis à Mercury Marine de tester et développer les moteurs basse consommation Optimax, et à Honda ses quatre temps (2 fois moins énergivores que les deux temps classiques). Ces avancées techniques profitent aujourd'hui aux usagers motorisés de la mer : plaisance et pêche).

Le débat est donc engagé qui a pour premier effet de faire avancer les mentalités et comportements.

Évolution de la course

L'épreuve de 2009, pour des raisons écologiques, a connu plusieurs changements dans son organisation :

Le changement de date a permis une meilleure médiatisation, une animation plus importante sur les quais de Seine mais aussi en ville, à l’image d’une parade des pilotes qui a eu lieu le vendredi 1^er mai en fin de journée.

Mais le changement de date correspond aussi à une volonté écocitoyenne. En effet, pour privilégier l’acheminement des spectateurs par transports en commun, il faut que ceux-ci fonctionnent. Or, le 1^er mai, l'agglomération rouennaise n'est desservie par aucune ligne de bus et métro. En organisant la course le samedi 2 et dimanche 3 mai, les spectateurs pouvaient ainsi utiliser les transports en commun pour se rendre sur le site.

Le comité d’organisation a récompensé les écuries ayant fait le meilleur usage du carburant consommé en course. Ainsi, un classement est déterminé à partir du calcul d’un Indice de rendement énergétique (IRE)^[2] calculé en fin de course. L’équipage vainqueur de ce classement est honoré et récompensé sur le podium d’arrivée.

En préambule à la 46^e édition des 24 heures motonautiques, une opération « grand nettoyage des quais de Rouen » a été organisée le dimanche 26 avril 2009. Étaient conviés à cette journée écocitoyenne, les pilotes, les bénévoles et les membres du Rouen Yacht Club.

À l’occasion de la 46^e édition des 24 heures motonautiques, le comité d’organisation de l’épreuve a décidé de fournir aux concurrents un carburant plus respectueux de l’environnement. Le partenaire pétrolier, fournisseur officiel du carburant des 24 heures motonautiques propose un agrocarburant (proportions non communiquées) compatible avec les exigences des motoristes.

À l’occasion de la 46^e édition des 24 heures motonautiques, le bac récupérateur est devenu obligatoire dans chaque stand du parc à bateaux. Il est installé sur un tapis absorbant en polypropylène. Le non respect de cette mesure est immédiatement sanctionné par la direction de course. Cette mesure déjà appliquée dans d’autres sports mécaniques vise à réduire le souillage des sols sur le parc à bateaux. Par ailleurs, des containers de récupération des huiles usagées sont mis sur le parc à bateaux pour vider les bacs.

Pour l'édition 2011, la durée de l'épreuve est de 12 heures.

Incidents notables

En 2009, à la suite d'une collision entre un concurrent et un bateau de sécurité, la course est interrompue entre 3h30 et 4h30. Il n'y a eu aucun blessé.

En 2010, la course est arrêtée vers 6h20, suite à un accident mortel. En effet, une péniche remontant la Seine en direction de Paris était escortée par trois bateaux de sécurité. La collision d'un bateau de course avec un canot pneumatique de la Gendarmerie maritime a entraîné la mort d'un gendarme et blessé grièvement un second. Ce tragique accident a eu pour conséquence d'arrêter définitivement la course de cette 47^e édition.

Annexes

Notes, sources et références

Articles connexes

• Motonautisme
• Motonautisme de vitesse inshore
• 6 heures motonautiques de Paris

Liens externes

• (fr) Site officiel des 24 heures motonautiques
• (en) Site officiel de l'Union internationale motonautique (UIM)
• (fr) Site officiel de la Fédération Française Motonautique (FFM)
• (fr) Résumé des 24 Heures motonautiques de Rouen 1990 (1/2), sur Dailymotion
• (fr) Résumé des 24 Heures motonautiques de Rouen 1990 (2/2), sur Dailymotion
• (fr) 24 heures motonautiques de Rouen 1978, Institut national de l'audiovisuel
• (fr) Association Motonautisme Phenix Inshore

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