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Île Lacroix
Pour les articles homonymes, voir Lacroix.Île Lacroix Géographie Pays France Localisation Seine Coordonnées Géologie Île fluviale Administration France Région Haute-Normandie Département Seine-Maritime Commune Rouen Démographie Population 3 570 hab. Autres informations Découverte Préhistoire Fuseau horaire UTC+1 Îles de France L’île Lacroix est une île fluviale située sur la Seine, à l'est de Rouen.
Sommaire
Historique
Jusqu'au XVIIIe siècle, son nom était « île de la Moucque »[1], du norrois Múgr : « foule, agglomération, canaille, populace ».
L'usine de la Compagnie européenne du gaz s'y établit en 1845. En 1900, on y trouve un établissement de bains, le théâtre des Folies-Bergères et une salle des fêtes appelée Château-Baubet[2].
En 1922, l'île Brouilly est rattachée à l'île Lacroix[3].
Avant guerre s'y trouvait la statue en bronze de Pierre Corneille due à David d'Angers, placée aujourd'hui sur le parvis du théâtre des arts[4].
Une chapelle dédiée à saint Victrice (paroisse orthodoxe Saint-Silouane-de-l'Athos) s'y trouve ainsi que, depuis 1946, un refuge de la Société protectrice des animaux.
Le centre sportif Guy Boissière (piscine et patinoire) y a été construit en 1970. Il fut le lieu d'entraînement du nageur Stéphan Caron dans les années 1980 et est le refuge des Dragons, l'équipe de hockey sur glace de Rouen maintes fois championne de France et d'Europe. Un complexe aquatique, l'Océade, ouvert en 1989, est fermé depuis 1991[5].
Géographie
Cette île est la dernière sur la Seine avant la mer.
L'extrémité aval de l'île est reliée aux deux rives par le pont Corneille. Plus en amont, le pont Mathilde et le viaduc d'Eauplet passent au-dessus de l'île, à proximité de la piscine et de la patinoire.
Manifestations sportives
- Tous les ans, les 30 avril et 1er mai, ont lieu les 24 heures motonautiques de Rouen autour de l'île.
- Matchs de la Ligue Magnus.
- French Cup, compétition internationale de patinage synchronisé.
Annexes
Notes, sources et références
- ↑ Carte de Nicolas de Fer, éditée en 1724 (échelle de 500 pas communs).
- ↑ Jules Girieud, Les Excursions normandes : Rouen et ses monuments, éd. J. Girieud, Rouen, 1899, 194 p., p. 105 [lire en ligne].
- ↑ Pessiot 1982, p. 232.
- ↑ Notice no PM76001638, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- ↑ Gilles Triolier, « Verrue aquatique », Paris-Normandie, 23 juillet 2009 [lire en ligne]
Bibliographie
- Guy Pessiot, Histoire de Rouen, vol. 2 : 1900-1939, en 800 photographies, éd. du P'tit Normand, 1982, 319 p. (ISBN 2-906258-86-5), p. 229–232
- Alain Alexandre et Jean-Yves Merle, De Malaunay à l'Île Lacroix : La ligne 16 de la TCAR, éd. Agglomération de Rouen, coll. « Histoire(s) d'agglo » (no 3), Rouen, 1998, 26 p. (ISBN 2-9511925-3-3) ; rééd. De Malaunay à l'Île Lacroix : Par les lignes de la TCAR, 2003 (ISBN 2-913914-40-3)
Article connexe
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