- Banque cantonale de Genève
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Logo de Banque cantonale de GenèveCréation 17 décembre 1993[1] Forme juridique société anonyme de droit public[1] Siège social Genève[1] (Suisse) Direction Blaise Goetschin Activité Banque Effectif 838 Site web bcge.ch modifier La Banque Cantonale de Genève (BCGE) est une banque cantonale suisse située à Genève. C'est une société anonyme de droit public. Elle est née en 1994 de la fusion de la Caisse d'épargne de la république et canton de Genève (fondée en 1816) et de la Banque hypothécaire du canton de Genève (fondée en 1847).
Sommaire
Portrait du Groupe BCGE
La BCGE est leader sur le marché genevois. Elle fournit des services bancaires sur une gamme très large à une clientèle de particuliers, d’entreprises et d’institutionnels. La maison mère du groupe Banque Cantonale de Genève a son siège à Genève, des succursales à Lausanne, Lugano et Zurich et deux bureaux de représentation à Hong Kong et Dubaï. La filiale Banque Cantonale de Genève (France) est présente à Lyon, Annecy et Paris. Le groupe comprend également Capital Transmission, filiale spécialisée dans le financement en fonds propres des PME, et Swiss Public Finance Solutions (SPFS), coentreprise avec le groupe Crédit Foncier de France et la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes, active dans le conseil et l’intermédiation de financement des collectivités publiques sur le marché suisse. Au 30 juin 2011, le groupe employait 739 personnes (équivalents plein temps) et affichait un total du bilan de CHF 14.9 milliards.
Activités
Aujourd’hui, banque universelle régionale, la Banque Cantonale de Genève (BCGE) met au service de la collectivité le réseau bancaire le plus dense du canton avec 22 agences, trois espaces 24h/24 hors agences et 139 automates bancaires. La BCGE constitue le pilier central de l’offre bancaire régionale pour les particuliers ainsi que les entreprises, tout spécialement le tissu des PME et du secteur de l’immobilier et de la construction genevois. La BCGE offre également des services de private banking, ainsi que de la gestion d’actifs financiers pour les clients institutionnels. Elle exerce une fonction vitale de soutien et de dynamisation de l’économie régionale.
La BCGE est également active dans le conseil patrimonial et la prévoyance, tant privée que professionnelle. Son département Conseil patrimonial et prévoyance est une référence en la matière.
La BCGE est cotée à la bourse suisse SIX Swiss Exchange (code : BCGE).
Affaire médiatique
En 1999 éclate un scandale médiatique qui se traduit en 2009 par un acte d'accusation de 596 pages daté du 29 septembre 2009 et établi par le procureur général Daniel Zappelli. Cet acte va donner lieu à un procès dirigé contre Dominique Ducret, ancien président de la banque, Marc Fues, ancien directeur de la banque et son adjoint René Curti ainsi que deux réviseurs de Ernst & Young. Ils sont accusés de faux dans les titres et gestion déloyale pour un dommage présumé de 2 milliards de francs suisses. Selon l'acte d'accusation, ils auraient constaté qu'en 1996 la situation financière et comptable de la BCGE était en péril, en partie à cause de débiteurs à risque, et l'auraient "dissimulé" au conseil d'administration en publiant en 1996 (468 millions de pertes-12 millions de francs de dividendes), 1997 (690 millions de pertes-13 millions de francs de dividendes), et 1998 (943 millions de pertes-15 millions de francs de dividendes[2]),des résultats annuels falsifiés. Au lieu de constituer des provisions, la banque a distribué des dividendes aux actionnaires et payé des bonus aux dirigeants et omis d'alerter la Commission fédérale des banques[3]. Selon le procureur général Daniel Zappelli, les trois responsables de la BCGE auraient caché la situation catastrophique de l'établissement pour conserver position, salaires et bonus[2]. En 2009, les avocats de la défense, Pierre de Preux, Vincent Jeanneret et Alec Raymond ont affirmé qu'à côté de la procédure normale connue de tous, s'est déroulée une procédure parallèle et secrète constituée d'échanges de conversations entre juges d'instructions chargés de l'affaire et le Département fédéral des finances ; les parties et le procureur général auraient été dans l'ignorance de ces échanges. Ces faits auraient été découvert à la fin de l'été 2009. Selon Pierre de Preux, il s'agissait d'éviter que d'autres protagonistes ayant siégé au sein de la banque et appartenant au pouvoir politique de l'époque ne se retrouvent accusés. Selon Vincent Jeanneret un classeur sur les 1 500 que compte la procédure aurait disparu[2].
Filiales
Notes et références
- Banque Cantonale de Genève, Office du Registre du commerce du canton de Genève. Consulté le 26 février 2008
- Tribune de Genève, Les acteurs de la Banque cantonale croisent le fer, par Catherine Focas, 28 octobre 2009, p.3
- Tribune de Genève, BCGe: les 600 pages qui accablent les dirigeants, par Catherine Focas et Fedele Mendicino, 1er octobre 2009, p.23
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