- Œillet des fleuristes
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Œillet commun
Œillet commun
Dianthus caryophyllus Classification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Caryophyllidae Ordre Caryophyllales Famille Caryophyllaceae Genre Dianthus Nom binominal Dianthus caryophyllus
L., 1753Classification phylogénétique Ordre Caryophyllales Famille Caryophyllaceae 
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L'œillet commun (Dianthus caryophyllus) ou œillet des fleuristes ou œillet giroflé, est une espèce de plante herbacée de la famille des Caryophyllaceae, couramment cultivée comme plante ornementale pour ses fleurs de couleurs variées, blanches, roses ou rouges.
Elle est aussi appelé « œillet », « œillet des fleuristes », « œillet giroflée ».
Cette espèce est probablement originaire des bords de la Méditerranée, et largement répandue par les culture depuis l'Antiquité. Elle appartient au genre Dianthus (fleur dédiée à Zeus) qui comprend près de 300 espèces. Les cultivars sont innombrables.
On cultive aussi couramment comme plantes ornementales, pour les bordures de jardins, l'œillet de poète ou œillet mignardise, Dianthus plumarius.
Sommaire
Description
Forme sauvage
C'est une espèce de plante herbacée vivace grâce à sa tige souterraine ramifiée, haute de 10 à 80 cm. Les feuilles sont très allongées et les tiges noueuses. Les fleurs, à pétales dentés au sommet, sont de couleur rose, blanche, parfois mêlée de pourpre, et s'épanouissent tout l'été. On la trouve assez communément dans presque toute l'Europe centrale et méridionale et dans le Nord de l'Afrique, en terrains secs et rocailleux.
L'œillet cultivé
Les nombreux cultivars se classent en deux groupes :
- races non remontantes : floraison limitée au printemps ou en début d'été
- Œillet grenadin, à fleurs rouges ;
- races remontantes : plusieurs floraisons successives du printemps à l'automne
- Œillet remontant à tige de fer, à fleurs doubles et tige très rigide, utilisé comme fleur à couper.
Culture
Ces œillets prèfèrent un sol sain, bien drainé et une exposition ensoleillée. Plantation en avril mai à l'aide de plants issus de boutures. La récolte commence quatre mois après la plantation.
Aspects économiques
L'œillet des fleuristes fait l'objet d'une culture importante pour la fleur coupée. En France, le centre de production est concentré dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La production d'œillets tend à se décentraliser vers l'Afrique et l'Amérique du Sud.
Plusieurs variétés d'œillets génétiquement modifiés ont été produites dans le monde, notamment par la firme Suntory au Japon. Le but est d'obtenir de nouveaux coloris et de ralentir le fanage des fleurs.
Symbolique de l'œillet
Dans le langage des fleurs, l'œillet est le symbole de l'amour. L'œillet blanc symbolise la passion fidèle, l'œillet rouge, la passion partagée. Cependant certaines personnes redoutent l'œillet, accusé de porter le mauvais sort. Il a la réputation de porter malheur aux comédiens. Dans l'Europe du Sud, l'œillet blanc fut longtemps la fleur des morts. Il sert en Italie à confectionner des couronnes mortuaires.
Chez les primitifs flamands, ou plus généralement dans la peinture du Moyen Âge, l'œillet symbolise l'engagement et la fidélité conjugale[1].
L'œillet a également été un symbole politique. En France, pendant la Fronde, les soldats du Grand Condé le portaient à la boutonnière et on dit que le Grand Condé, quand il fut enfermé à Vincennes cultivait des œillets pour occuper son temps. L'œillet blanc fut l'emblème des royalistes et l'œillet rouge celui des partisans du général Boulanger. En Allemagne, l'œillet blanc est la fleur des démocrates-chrétiens et l'œillet rouge, celle des sociaux-démocrates. Cette fleur fut aussi l'emblème de ce qui fut appelé la révolution des œillets de 1974 au Portugal contre la dictature de Caetano.
Oscar Wilde était connu pour porter un œillet vert à sa boutonnière, ce qui est par la suite devenu un symbole de reconnaissance pour les homosexuels de l'Angleterre victorienne.
Notes et références
- ↑ Fernand Mercier, La valeur symbolique de l'œillet dans la peinture du Moyen-Âge, Revue de l'art ancien et moderne, LXXI, 1937, pp. 233-236.
Liens externes
- Référence Catalogue of Life : Dianthus caryophyllus (en)
- Référence Tela Botanica (France métro) : Dianthus caryophyllus L., 1753 (fr)
- Référence Tela Botanica (Antilles) : Dianthus caryophyllus L. (fr)
- Référence ITIS : Dianthus caryophyllus L. (fr) ( (en))
- Référence NCBI : Dianthus caryophyllus (en)
- Référence GRIN : espèce Dianthus caryophyllus L. (en)
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