Émeutes de 2008 au Cameroun

Émeutes de 2008 au Cameroun

Les émeutes de 2008 au Cameroun sont des violences urbaines qui se sont déroulés au Cameroun du 23 février 2008 au 29 février 2008. Elles ont commencé à Douala puis se sont répandues dans un grand nombre de villes du Cameroun. Ce sont les plus importantes émeutes depuis les opérations « villes mortes » de 1991.

Sommaire

Les causes du mécontentement

Les mécontentements se sont tout d'abord cristallisés autour de la hausse du prix des carburants. En effet, ceux-ci ont augmenté de 15 FCFA le 7 février 2008, jour de la demi-finale de la CAN 2008 à laquelle le Cameroun participait. À ce moment, la hausse passe relativement inaperçue. Quelques jours plus tard, toutefois, le mécontentement de la population grandit dans un contexte où le prix de la plupart des produits de première nécessité est en hausse. Enfin, des rumeurs courent faisant état d'une prochaine hausse du prix du pain.

Par ailleurs, le projet du président Paul Biya de modifier la constitution du Cameroun afin de se représenter en 2011 rencontre une vive opposition dans le pays, et notamment à Douala. Depuis plusieurs mois, en effet, le gouverneur de la province du Littoral interdit systématiquement les manifestations de l'opposition, principalement le SDF, s'opposant à la révision de la constitution, tout en autorisant, voire en soutenant, des manifestations en faveur de la modification de celle-ci, organisées par le parti au pouvoir, le RDPC.

Le 21 février, la chaine de télévision Equinoxe TV et la radio Equinoxe FM sont fermées par l'administration pour absence de licence et non-paiement de la redevance. Ces chaines étaient connues pour leurs lignes éditoriales proche de l'opposition.

Enfin, malgré l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2006 et la signature du C2D avec la France, le chômage et le sous-emploi restent très importants au Cameroun, notamment chez les jeunes. Il en résulte un mécontentement général d'une jeunesse qui n'a que peu d'espoir de promotion sociale.

Les évènements

23 février 2008

Le SDF organise une manifestation le soir contre la modification de la constitution malgré l'interdiction du gouverneur. La police disperse la manifestation et aurait utilisé des balles réelles. Il y aurait eu un à deux morts.

Mise à sac d'une station service. Un bus de la Socatur est incendié.

24 février 2008

La journée semble avoir été plutôt calme. Peu d'incidents signalés.

25 février 2008

Début de la grève de taxis.

Deux personnes ont été tuées dans le quartier de Bessengue selon l'AFP. Des affrontements dans le quartier de Bonabéri font quatre morts.

Pillage des magasins tenus par des Chinois dans le quartier d'Akwa. Des stations services sont mises à sac. La mairie de Douala Ve est brulée.

26 février 2008

Des émeutes à Limbé, Bamenda, Buea et Bafoussam. Un mort signalé à Bafoussam et un autre à Douala.

Tard dans la nuit, les syndicats de taxis et le gouvernement signent un accord au terme duquel le super baissera de 6 FCFA et les autres carburants de 5 FCFA. Les syndicats de taxi appellent leurs adhérents à la reprise du travail dès le 27 février 2008.

Placement sous protection militaire des boulangeries et des pharmacies à Douala pour assurer le ravitaillement des populations.

Les manifestants très en colère réclament le départ du chef de l’Etat.

« Paul Biya must go », « No Paul Biya »« carton rouge à Paul Biya » « Touche pas à ma constitution ! » furent quelques messages lancés par les manifestants dans les différentes villes affectées par la grève. Les affrontements qui sont nés samedi 23 février à Douala ont pris une ampleur quasi nationale : à Bafoussam dans l’ouest du pays, certaines sources parlent de quatre morts, sept à Douala, Mbanga six morts et déjà deux à Yaoundé, la capitale qu’on croyait intouchable. Les villes de Kumba et Buea dans le Sud-ouest et Bamenda dans le Nord-ouest, Edéa dans le Littoral, Bafang n’ont certes enregistré aucune victime mais, là-bas aussi, la grève est effective : pas de taxi, des véhicules, des bâtiments administratifs et marchés incendiés. Autres cibles des manifestants : les kiosques du Pari mutuel urbain camerounais (PMUC) qui, selon les grévistes, vient piller le pays et endormir les esprits des jeunes désespérés. Seul le grand Nord et le Sud du pays sont encore calmes.

À Yaoundé, les manifestations ont pris une dimension supérieure. Les étudiants de l’université de Yaoundé I sont descendus tout en incitant à la non-violence, distribuaient des tracts où l’on pouvait lire « Touche pas à ma constitution ». Certains ont barré la route, ceux-là ont été poursuivis par des policiers qui embarquaient et battaient tous ceux qui détenaient le tract.
Hors du campus universitaire, les casses, brûlages et autres affrontements sont au rendez-vous. Des groupes de jeunes furieux se sont acharnés sur les taxis qui circulaient dans la ville, les véhicules personnels n’ont pas été épargnés. Les marchés et autres commerces ont été fermés devant le risque de pillage, le commissariat du quartier Mokolo a été incendié. Le même sort était réservé à la mairie de Tsinga, à certains comptoirs au marché central, Mokolo et Essos. À la poste centrale, des manifestants ont brulé des pneus sur la chaussée pour empêcher toute circulation.

En fin de matinée, les grévistes ont abandonné les casses pour marcher vers les services du gouverneur en chantant tous en cœur « Paul Biya, le pays va mal il faut faire quelque chose ». La célèbre chanson du parti au pouvoir « Paul Biya toujours chaud gars » s’est transformée en « Paul Biya, maintenant va t’en ». Les manifestants dans les différentes villes ont été dispersés par les forces de l’ordre.

Tout compte fait, les Camerounais expriment leur raz-le-bol. Des manifestants interrogés disent ne plus pouvoir supporter la misère ambiante dans le pays. « Il y a pas de travail pour les diplômés, pas de nourriture pour les pauvres, tout coûte cher au marché, les prix flambent de façon exponentielle, pas de hausse de salaire pour les fonctionnaires, mais on nous parle de modifier la constitution », a confié l’un des manifestants.

Pour le Président de la république Paul Biya qui vient de faire une déclaration, les manifestions qui se déroulent dans le pays sont le fruit d’une instrumentalisation de la grève des transporteurs à des fins politiques. Ces personnes veulent « obtenir par la violence ce qu’il n’ont pas eu par les urnes », a-t-il déclaré.

27 février 2008

Malgré les appels à la reprise du travail, quasiment aucun taxi n'a repris, les concessions étant jugés largement insuffisantes par la population.

Des émeutes sont signalées à Yaoundé principalement aux quartiers Biyem-assi et briqueterie. Descente musclée de l'armée à la faculté de Yaoundé dans la soirée.

À Douala, des manifestants présent sur le pont de Bonabéri sont contraint de se jeter dans le Wouri par la police qui tire à balles réelles. Les bilans font état de dizaines de morts par noyade. Ailleurs à Douala et dans d'autres villes du Cameroun, la presse fait état d'une trentaine de morts par balles[1].

2000 manifestants défilent à Douala pour réclamer une baisse des prix des denrées de base.

Intervention du chef de l'État, Paul Biya, à la télévision nationale.

28 février 2008

Trois morts dans des affrontements dans la province de l'ouest. Calme relatif à Douala et Yaoundé, mais peu de circulation.

L'armée a fermé et confisqué le matériel de la radio Magic FM. Selon la direction de la radio, cette fermeture aurait pour cause les émissions où les auditeurs prennent la parole et qui critiqueraient le pouvoir.

29 février 2008

Reprise de la circulation des taxis à Douala et Yaoundé.

Quelques affrontements entre manifestants et forces de l'ordre dans les villes de l'Ouest.

1er mars 2008

Retour à la normale dans tout le pays.

Bilan des émeutes

Nombres de victimes

Selon le bilan officiel, annoncé le 5 mars 2008 par le ministre camerounais de la communication, il y aurait eu 24 morts dont un policier ; la police aurait procédé à plus de 1 500 interpellations ; certains manifestants seraient toujours recherchés par la police. Ils sont considérés comme leaders des manifestants du quartier briqueterie à Yaoundé, la capitale politique. La radio RFI avait dressé un premier bilan de 170 morts le 27 février 2008.

L'ONG Camerounaise « La maison des droits de l'homme », proche de l'opposition, évoque, quant à elle, plus de cent morts tout en reconnaissant ne pas être capable d'évaluer précisément le bilan en vies humaines[2].

Concession du gouvernement

Dans la nuit du 26 au 27 février, les syndicats de taxi ont obtenu une baisse du prix de vente de l'essence de 6 FCFA (5 FCFA pour le gazole et le pétrole).

Le vendredi 7 mars 2008, le gouvernement annonce à la radio une hausse de 15% du traitement des fonctionnaires ainsi qu'une suspension des droits de douanes sur un certain nombre de produits de première nécessité[3].

Au Cameroun, deux ans après les émeutes de la faim

Cameroun : Il y a deux ans les émeutes de la faim. Aujourd’hui encore, les jeunes restent sur leur faim car le chômage, la vie chère et bien d’autres fléaux sont leur lot quotidien.

Il y a deux ans, les rues prirent feu au Cameroun. Le syndicat des transporteurs routiers avaient annoncé une grève pour le 25 février 2008. Pour protester contre les prix du carburant qui ne cessaient de grimper. La veille, une réunion avec les autorités administratives à Yaoundé avait même laissé entendre que le débrayage n’aurait plus lieu. Les faits vont montrer que cette résolution n’avait que très peu convaincu. On ne sait pas pourquoi. Mais ce que les Camerounais dans leur large majorité avaient retenu, c’est que la grève était maintenue. Une inconnue toutefois : seul un magicien aurait présagé que ce serait plutôt de jeunes gens qui prendraient l’affaire en main et récupéreraient la rue à la place des transporteurs finalement surpris par l’ampleur de l’explosion.

C’est bien ce qui s’est passé, ce matin quand des jeunes de tous âges ont pris d’assaut les rues de Douala, Yaoundé et les autres grandes localités du Sud du Cameroun. Non pas pour plaider la cause des transporteurs mais pour crier toute leur colère contre la vie chère et un chômage ambiant, enraciné et endémique. Du 25 au 29 février, plusieurs villes du Cameroun se sont embrasées. Avec son lot de vandalisme et de pillages. Pour la première fois, Yaoundé, la capitale politique dont le président de la République avait dit une dizaine d’années auparavant que lorsqu’elle respire le Cameroun vit, est prise dans la tourmente. Le feu brûle à l’entrée du palais d’Etoudi.

Mais le rapport que le président Paul Biya reçoit de ses collaborateurs laisse manifestement croire que c’est un complot de ses adversaires politiques pour le renverser. Il va par conséquent réagir très fermement le 26 au cours d’une allocution musclée. Selon lui, « pour certains, l’objectif est d’obtenir par la violence ce qu’ils n’ont pas eu par la voie des urnes, c’est-à-dire par le fonctionnement normal de la démocratie. (…) Les apprentis sorciers qui, dans l’ombre, ont manipulé ces jeunes ne se sont pas préoccupés du risque qu’ils leur faisaient courir en les exposant à des affrontements avec les forces de l’ordre », en l’occurrence les forces de troisièmes catégorie que sont l’armée de terre et le bataillon d’intervention rapide (BIR) spécialisé dans la lutte contre le grand banditisme. Et il a conclu dans le même ton en indiquant que « tous les moyens légaux dont dispose le gouvernement seront mis en œuvre pour que force reste à la loi ». Ce qui fut fait.

Solution transitoire

Mais il va se raviser, probablement après un rapport contradictoire et réaliste, que les jeunes n’étaient guidés que par la faim et la misère cancéreuse qui les ronge. Il va même décréter pour eux des mesures de clémence. En même temps qu’il va décider dès le 7 mars 2008 une série de mesures pour lutter contre la vie chère. Solution transitoire pour apaiser les tensions sociales restées vives après un lourd bilan en vies humaines et en dégâts matériels.

Il faut également rappeler que le Cameroun, depuis un certain temps, avait rassemblé des ingrédients pour que la moindre étincelle mette un monumental feu aux poudres. Dans son discours à la nation le 31 février 2007, le président de la République avait déjà laissé entrevoir une éventualité de modification de la Constitution. Un sujet qui véritablement fâche et susceptible de provoquer des tensions sociales à l’issue imprévisible. C’est aussi dans la même lancée que le gouverneur de la Région du Littoral, Faï Yengo Francis, interdit sur l’ensemble de son territoire de commandement toute manifestation publique. L’opinion publique en général et l’opposition en particulier fait rapidement un lien entre cette mesure de restriction des libertés publiques et l’annonce de la modification de la constitution. Surtout que depuis plusieurs mois, le leader de la Nouvelle Dynamique africaine (Nodyna), Mboua Massock, avait annoncé une série de manifestations pour protester justement contre une éventuelle modification de la loi fondamentale. Deux jours avant le déclenchement des émeutes, un meeting organisé par le député SDF de Wouri Est, Jean Michel Nintcheu, avait été interdit par les autorité administratives de Douala. Mais la police avait chargé les civils qui s’apprêtaient à regagner leurs domiciles. Bilan : deux morts et des blessés par balles parmi les civils inoffensifs. Le lundi 25, les habitants de la capitale économique, l’épicentre de ces émeutes de la faim, ne s’étaient pas encore remis des émotions de samedi.

Martyrs de février 2008 : Le SDF revisite les morts

Jean Michel Nintcheu, député SDF du Wouri Est, est allé auprès des familles des victimes des émeutes de février 2008 pour les réconforter moralement et matériellement.

L’initiative de Jean Michel Nintcheu cette année était simple mais significative. Accompagné de quelques militants de son parti, ils ont fait le tour de quelques familles dans les quartiers Village et Bépanda. Des visites qui constituent l’une des articulations de la « semaine des martyrs » organisée par le SDF en hommage aux victimes des émeutes de la faim qui ont embrasé les grandes villes du pays en 2008.

Deux ans après, beaucoup de temps s’est écoulé mais la douleur et le désarroi des parents des victimes sont encore presque intacts. Et ce n’est pas la famille Kendou à Mboko plage I, du côté de Village, qui le démentirait. A l’arrivée de Jean Michel Nitcheu et ses « lieutenants », la maman est assise au salon, tenant une photo de son défunt fils Paulin Noukoua mort le 15 juin 2008 des suites des blessures par balles reçues des militaires quatre mois plutôt.

Il était alors âgé de 28 ans. S’exprimant en bangou, sa langue maternelle que traduit sa fille Sylvie Kendou, elle raconte les circonstances dans lesquelles elle avait appris la mort de son fils. « J’étais ici à la maison, mon fils était sorti rejoindre ses amis juste à côté, et les habitants du quartier sont venus me dire qu’on a tiré sur lui ». Un sanglot arrête alors ce propos pathétique que suit assidûment le député SDF. Calmée par le député, elle peut confier toute l’utilité dont lui était son unique garçon qu’elle croit toujours pouvoir revenir à la maison.

« J’ai tenu à venir la voir encore cette année, pour qu’elle sache qu’elle n’est pas seule. Nous partageons toujours la douleur de sa famille avec elle », explique Jean Michel Nintcheu.

Manidem

Le rituel s’est poursuivi dans la famille Ngantchou à Ndogpassi III au carrefour danger. Ici, sans être informé de la visite de la délégation du SDF, les parents et les frères du défunt, Timothée Ngantchou, se sont tout de suite mobilisés, sans devoir chercher loin les effets qu’ils gardent en souvenir de leur fils. Une carte d’identité scolaire de l’année du drame et un exemplaire du programme des obsèques précisent qu’il était cette année-là élève en classe de première F4 au lycée technique de Koumassi. « Jusqu’à sa mort, il m’avait toujours donné satisfaction à l’école », reconnaît Gérémi Ngantchou son père dans un ton plein de regret. Ce sentiment anime également la famille Dogmo à Bépanda, autre étape honorée par la délégation. C’est dans le petit réduit familial faiblement éclairé que le récit de la mort de pierre Raimond Dogmo, vigile dans une boîte de nuit, est fait par sa génitrice. « Il se rendait à son travail à Déido lorsque les homme en tenue avaient tiré sur lui », raconte t-elle.

Dans un élan de recueillement, une prière collective sanctionnait chaque visite. Avant son départ, Jean Michel Nintcheu remettait une enveloppe qu’il disait « symbolique ».

A l’endroit de toutes ces familles, essentiellement démunies si l’on s’en tient à l’état de délabrement avancé de leurs habitations, Jean Michel Nintcheu s’est engagé à poursuivre le combat en vue du dédommagement de ces victimes, leurs fils qui, dit-il, « étaient des Camerounais qui ne demandaient qu’à vivre dans de bonnes conditions ».

Il est cependant à déplorer l’absence d’autres partis politiques à cette initiative contrairement à ce qui s’était passé l’année précédente où le Manidem, alors présidé par Anicet Ekanè, s’y était associé.

Liens externes

Notes et références


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Émeutes de 2008 au Cameroun de Wikipédia en français (auteurs)

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