- Édicule
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Le terme édicule paraît récent (attesté vers 1900) et recouvre plusieurs petites constructions isolées dans l'espace public ou des espaces ouverts, d'emploi et de statut variés.
Sommaire
Antiquité
Égypte ancienne
Anubis, dieu de la mythologie égyptienne, est souvent représenté veillant sur un tombeau symbolisé par un édicule.
Antiquité romaine
Dans l'architecture de la Rome antique, un édicule (æedicula) est une petite construction autonome ou figurée sur un bâtiment (il s'agit d'un tabernacle[1] ou d'un dais composé d'un fronton porté par des colonnes), qui permet d'y loger une statue, notamment la divinité protégeant le lieu (temple, maison), ou une tombe sacrée (la tombe du Christ est protégée par un édicule au sein de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem).
Moyen Âge
Les frises romanes sont parfois ornées d'édicules ; des cathédrales, des forteresses, des constructions en miniature sont encore placées dans la main des personnages sculptés qui décorent les portails et les galeries supérieures des églises médiévales.
Époque moderne
- Au XVIIIe siècle, en urbanisme et art des jardins, édicule désigne des constructions d'agrément dans les parcs et squares, sans doute plus fermées que les pavillons et kiosques et plutôt d'inspiration antique.
Période contemporaine
- Depuis le XIXe siècle, en urbanisme, édicule désigne de petites constructions dans l'espace public urbain (comme les vespasiennes, des colonnes Morris, des kiosques à journaux ou kiosques à musique, les sorties ou bouches de métro couvertes, des abris, des volumes techniques). On retrouve l'association aux statues dans certaines, comme les fontaines Wallace.
- Dans les grandes villes, les édicules protègent des intempéries les escaliers comme ceux des bouches du métro.
- Édicules Guimard : célèbres édicules Art nouveau d'Hector Guimard, qui ornent de nombreuses stations du métro de Paris. Certaines n'ont qu'un entourage comportant les balustrades, les sigles et lampes du métro, etc. Trois d'entre elles ont un toit vitré : Porte Dauphine, Abbesses et Châtelet (sortie Sainte-Opportune). (un édicule Guimard a été déplacé à Montréal Photo)Celles qui sont munies d'un toit vitré, sont communément appelées "libellules" par les Parisiens.
- les stations de métro des grandes villes, surtout au centre-ville, ne possèdent pas toujours d'édicules, à cause de contraintes d'espace et de l'aménagement de bouches de métro en plein trottoir. Une exception est le métro de Montréal : compte tenu des intempéries de l'hiver montréalais, on prit la décision d'aménager quasiment toutes les bouches de métro dans des édicules au bord des trottoirs, ou dans des façades d'édifices.
Édicules particuliers
- Édicule du métro Palais Royal à Paris, Kiosque des Noctambules réalisé par Jean-Michel Othoniel.
- Édicule de verre de la station de métro meteor devant la Gare Saint-Lazare à Paris, conçu par Jean-Marie Charpentier.
Voir aussi
Notes et références
- à prendre dans le sens du latin tabernaculum signifiant « tente, hutte »
Liens externes
- Édicules de Guimard :
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Catégories :- Architecture romaine antique
- Équipement public
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