- Économie de pêche au Maroc
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L'économie de pêche au Maroc est une ressource économique très importante de l'économie du Maroc après le secteur de l’agriculture et le secteur de tourisme et reste toujours un agent qui augmente la richesse et l'économie marocaines.
La superficie des eaux s'étendant sur une longueur de 3 500 km dans l'océan Atlantique et la mer Méditerranée.
Les côtes marocaines contiennent une richesse halieutique (eaux les plus poissonneuses au monde) très grande et le royaume du Maroc applique une bonne stratégie sur une zone économique exclusive de 200 miles marins pour pouvoir gérer ce secteur dans un contexte administratif de haut niveau.
Sommaire
Flotte, formation professionnelle, ports et emploie
La flotte contient plus de 2900 navires et une large infrastructure portuaire, le Maroc est situé dans une bonne classe en tant que producteur de produits de pêche au niveau international.
La main d’œuvre dépasse 250.000 travailleurs ce qui rend le secteur de pêche marocain un pôle d'emploi important. La production totale de la pêche a atteint plus 600 000 tonnes en 2007 dans les ports de pèche : Agadir, Tan-Tan, Essaouira, Safi, El Jadida, Casablanca, Mohammédia, Rabat, Kénitra, Larache, Tanger, El Hoceima, Nador, Laâyoune et Dakhla.
Les instituts de technologies et centres de formation de pêche maritimes se trouvent à : Al Hoceima , Larache , Agadir , Tan-Tan et d'autres villes côtières[1]
La flottes était composée de plus de 2900 bateaux (en pêche côtière : 2550 et pêche hauturière: 460).
L'accord avec l'Union Européenne
Le ministère de pêche maritime a signé des accords de pêche avec l’Union Européenne pour pouvoir bien exploiter la richesse et développer la flotte avec une obligation pour le débarquement des prises de poissons dans les ports marocaine ainsi qu'un renforcement des contrôles en vue d'un meilleur suivi de l'évolution du stock marin; de plus l'Union Européenne s'est engagée pour verser une compensation financière très intéressante[1].
En ce qui concerne la coopération avec l'Espagne, elle concerne la réalisation de projets et d'études diverses en matière de recherche scientifique, de formation au profit des cadres marocains, de sauvetage maritime et de pêche expérimentale en eaux profondes au moyen d'un navire de recherche espagnol.
Pour la Norvège, des campagnes concernant les ressources halieutiques sont menées conjointement entre les instituts de recherche des 2 pays pour le suivi des ressources pélagiques nationales[2]
L'accord avec la Russie
L'accord de pêche avec la Russie est signée et renouvelée plusieurs fois pour une durée de trois ans autorisant 28 navires russes à pêcher dans les eaux nationales marocaines dans la limite de 200.000 tonnes des espèces pélagiques.
Le partenariat avec le Japon
Une coopération avec le Japon a permis au Maroc de bénéficier de la technologie japonaise, d'ouvrir des établissements de formation très modernes en matière de pèche maritime et d'enrichir l'économie de pêche par l'exportation des céphalopodes marocains surtout, le Japon restant le premier importateur de cette richesse marine.
Dans le cadre de cette coopération Maroc-Japon, le secteur de la pêche maritime a bénéficié de plusieurs aides de la JICA qui ont concerné l'aménagement de quatre villages de pêcheurs, la création et l'équipement de deux établissements de formation maritime, l'acquisition de deux navires de recherche et d'unités mobiles dans le cadre du programme de vulgarisation au profit des pêcheurs artisans[2].
Coopération avec les pays africains
Le Maroc accorde une grande importance à la coopération halieutique avec l’Afrique de l’ouest. Dans ce sens, la majorité des conventions de coopération sont établies avec des pays africains, à savoir, le Sénégal, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Congo, le Congo Démocratique, la Côte d’ivoire, le Nigeria, le Ghana, l’Angola et le Cap Vert.
Dans le cadre de ces conventions, les pays africains bénéficient de plusieurs opportunités de coopération halieutique. Aussi, le Maroc est la destination la plus prisée pour la formation maritime pour la qualité de l’enseignement maritime dispensée dans les établissements marocains spécialisés et l’adaptation de la formation au contexte local.
Les pays signataires de ces accords et conventions bénéficient également de l’expertise marocaine dans les domaines de la recherche scientifique et technique, la valorisation des produits de la mer, la normalisation et le contrôle de qualité, la surveillance et le contrôle des activités de pêche[3].
Coopération avec les pays arabes et islamiques
Le Maroc a établi quatre conventions de coopération bilatérale en matière de pêches maritimes avec des pays arabes et islamiques, à savoir la Mauritanie, la Tunisie, l'Égypte le Yémen, la Libye et l’Iran[3].
Notes et références
Voir aussi
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