Économie de la Guadeloupe

Économie de la Guadeloupe
Article principal : Guadeloupe.
Indicateurs de l'économie guadeloupéenne

Sources : ¹ : [1], ² : FMI

Monnaie euro
Organisations régionales Union européenne
Statistiques
Classement PIB à Parité de pouvoir d'achat par volume: 169 e (2005)
per capita : 100e (2003)
classement IDH 32e(2000)
PIB 7,685 milliards € (2006)
Croissance 2,6 % (2007)
PIB par habitant 17 400 € (2007)
PIB par secteur agriculture: 15 %
industrie: 17 %
services: 68 % (2002)
Inflation 3,1 % (2005)
Pop. sous le seuil de pauvreté 12,5 %
Population active 167 955 (2007)
Population active par secteur agriculture: 15 %
industrie: 20 %
services: 65 % (2002)
Chômage 23,7 % (2009)
Industries principales construction, ciment, rhum, sucre, tourisme
Partenaires commerciaux
Exportations 520 millions € (2005)
Principaux partenaires France métropolitaine (60 %), Martinique (18 %), États-Unis (4 %)
Importations 2,384 milliards € (2005)
Principaux partenaires France métropolitaine (63 %), Allemagne (4 %), États-Unis (3 %), Japon (2 %), Antilles néerlandaises (2 %)
Finances publiques
Dette n/d
Dette extérieure n/d
Aide économique n/d
n/d= non déterminé(e)

La situation économique de la Guadeloupe, fortement déficitaire, est traduite par deux chiffres significatifs : le taux de chômage (27,8 % de la population active en 1998), et le taux de couverture des importations par les exportations (6 % en 1996).

L'agriculture (canne à sucre, banane, melon, etc.), autrefois moteur économique de l'île, survit grâce aux subventions de l'État et des collectivités locales. Les industries, peu nombreuses, appartiennent essentiellement au secteur agroalimentaire (sucreries, rhumeries, conserveries). On trouve aussi une cimenterie. Le tourisme est le seul secteur économique à conserver un certain dynamisme.

Sommaire

Secteur primaire

Régimes de banane en abondance sur l'île de Basse-Terre

Les étals regorgent de fruits, mais l'agriculture est en crise :

L'agriculture est le principal secteur de l'économie guadeloupéenne. La majeure partie de la surface agricole (environ 50 000 ha) est consacrée aux cultures dites d'exportation que sont la canne à sucre, les bananes, les melons, les avocats, les ananas, les corossols, les ignames, les oranges, les citrons, les aubergines, les caramboles ou les pamplemousses : toute la richesse des jardins créoles se retrouve sur les étals en bord de route. Mais l'exubérance des marchés masque les faiblesses de l'agriculture guadeloupéenne. La canne à sucre et la banane, les deux productions de l'île, sont en crise. Quant aux cultures fruitières et maraîchères, elles ne parviennent pas à couvrir les besoins des 390 000 Guadeloupéens. Chaque année, l'île doit importer environ 10 000 tonnes de fruits et de légumes. Il faut noter un déclin progressif de l'activité agricole devant la très rude concurrence des pays d'Amérique latine et d'Afrique, et ce à cause du faible coût de leur main d'œuvre. Les cultures vivrières sont quasiment inexistantes. Le secteur agricole survit aujourd'hui grâce aux subventions venant de l'Europe et grâce à certaines politiques "protectionnistes françaises".

Secteur secondaire

Avec un tissu industriel fort réduit, l'essentiel de l'activité réside dans la transformation des produits agricoles (rhum, sucre) et de produits d'importation (ciment, farine).

Secteur tertiaire

Il est divisé principalement en deux branches : le secteur public qui regroupe les fonctionnaires (près de 25 % des actifs) et le tourisme. Le tourisme est très fortement dopé par les politiques françaises (politique fiscale sur l'investissement outre mer, déréglementation du trafic aérien). Toutefois, ce secteur est fortement mis à mal de nos jours par les très faibles coûts des autres destinations antillaises (Cuba, République dominicaine) ainsi que par les craintes chroniques déclenchées par les attentats du 11 septembre, ainsi que la série de crash aériens de l'été 2005.

Bilan

La Guadeloupe apparaît dans son environnement régional (la Caraïbe) comme un îlot de richesse, de par son taux d'alphabétisation, des prestations sociales et un système de santé équivalent à ceux des pays développés. Mais il ne faut pas s'y méprendre : cette richesse est toute relative et provient non pas de performances économiques mais de transferts de fonds en provenance de l'hexagone. Ces transferts amènent leur lot d'effets pervers tels que :

  • initiative privée découragée
  • très faible productivité ne permettant aucune forme d'autonomie
  • assistanat grandissant
  • fort taux de chômage (près de 30 %)
  • balance commerciale fortement déficitaire

L'emploi en Guadeloupe

L'Agence régionale guadeloupéenne pour l'emploi (ARGE) est un organisme d'insertion qui a pour objet d'accompagner les demandeurs d'emplois vers l'emploi , mettre à la disposition des entreprises et des collectivités une banque de cv, aider les entreprises dans leur gestion et leur politique de recrutement, soutenir les politiques d'emploi des collectivités locales et leur fournir une assistance technique en vue résorber le chômage endémique de Guadeloupe.

Les résultats du Recensement de la population 1999 sont provisoires (octobre 1999). Les unités urbaines sont constituées selon la délimitation réalisée à l'occasion du recensement de la population 1990.


Références bibliographiques

Agriculture



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Économie de la Guadeloupe de Wikipédia en français (auteurs)

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