- Zemmora
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Zemmora Ajouter une image
Administration Nom algérien زمورة Pays Algérie Wilaya Relizane Daïra Zemmora Code ONS 4812 Code postal 48155 Président de l'APC Kerroum Benaïssa (2008-2012) Culture et démographie Population 30 027 hab. (2008[1]) Densité 123 hab./km2 Géographie Coordonnées Altitudes min. 230 m — max. 310 m Superficie 243,67 km2 Zemmora (en arabe زمورة) est une commune algérienne de la Wilaya de Relizane, située à 20 km à l'est de Relizane, à 150 km à l'est d'Oran et à 280 km à l'ouest d'Alger.
Sommaire
Géographie
Localisation
La ville est située aux portes des montagnes de la chaîne du Dahra qui s'étendent vers Mostaganem, au nord des monts de Mascara et de la chaîne de l'Ouarsenis.
Zemmora est bâtie de part et d'autre de l'oued dont elle tire son nom.
Relief
Son altitude varie de 230 mètres au quartier Kaddouri, et à plus de 310 mètres au quartier La Smala.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversée par l'Oued Zemmora.
Climat
Situés à 60 km de la mer Méditerranée, la ville possède un climat chaud et sec, à légère tendance montagnarde. Les hivers sont souvent pluvieux, parfois neigeux[réf. nécessaire].
Urbanisme
Zemmora fut complètement détruite en 1857 par un violent séisme. La capitale des Flitas, cette fédération des 19 tribus de la région, fut rasée. Fondée par les Hararta, ceux-ci y vivent encore malgré l'exode rural massif des tribus environnantes. Actuellement, elle est principalement composée de maisons modestes de pierres. Seules subsistent, comme vieilles constructions, quelques bâtiments de l'ère coloniale, tels le siège de l'administration et autres villas de colons.
Toponymie
Le nom de Zemmora vient des forêts d'oliviers sauvages, les oléastres (azemmour en berbère, zebboudj en arabe dialectal et azebbouch en kabyle) que comptait et compte toujours la forêt de Zemmora et qui a donné son nom à l'oued Zemmora qui lui, à son tour, a donné son nom à la ville. Ce nom est typiquement berbère.
Histoire
- L'Émir Abdelkader y établit sa Smala (capitale mobile) à Zemmora là où se trouve actuellement le quartier populaire de la Smala.
- 1868 : promue commune mixte par le colonialisme français.
- 1986 : chef-lieu de daïra (arrondissement) de trois communes : Zemmora, Dar Benabdellah et Beni Dergoun.
Sidi Mohamed El Kébir, qui plus tard devient bey d'Oran[réf. nécessaire], grand vainqueur des Espagnols à El Harrach[Où ?][Quand ?] et libérateur d'Oran au XVIIIe siècle y a résidé.
De durs combats dont les batailles de Ghar Lesfar, Aïn Sidi Harrat et Garboussa[réf. nécessaire] ont marqué la région de Zemmora contre le colonialisme français[Quand ?].
Population
Zemmora a toujours été la capitale des Flita[Qui ?], ces tribus indomptables[évasif]. La ville de Zemmora a été fondée et est toujours habitée par les Hararta[Qui ?], ces Chofas[Qui ?] descendants d'Idris Ier, premier roi du Maroc et fondateur de la dynastie des Idrissides. Actuellement avec l'exode rural, on y trouve des Touafirs[Qui ?] venus d'Ouled Rafaâ[Où ?], des Amamra et des Beni Dergoun[Qui ?] en particulier, tribus voisines immédiates des Hararta.
Jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, Zemmora fut habitée par les Hararta qui la fondèrent après que la Ksiba[Quoi ?], cette riche zone où s'établit Sidi Harrat Benaïssa au milieu du XIVe siècle siècle, située à 4 km à l'est de Zemmora.
Les Ouled Souid[Qui ?], descendants des[Quoi ?], soumis en khoddam[Qui ?] aux Hararta, ces chorfa, préférèrent Relizane dans leur exode[Lequel ?]. Les Ouled Souid ont évolué grâce à l'instruction généralisée en Algérie[évasif] et désormais le Suidi n'appelle le Harrati parle terme Sidi, maître. Mais leur soumission à la zaouia de Sidi Benatia est toujours d'actualité jusqu'au point de la manipulation[style à revoir].
Zemmora vit un débordement à partir de 1992 quand les douars avoisinant furent soumis à la dictature des groupes islamiques armés[évasif].
Économie
Zemmora était réputée pour ses sources, sa poterie, son miel, son bois et son artisanat en général (tissage, tapis, laine, djellabas, burnous...)[réf. nécessaire].
L'oléastre ou olivier sauvage peuple toujours la forêt qui entourait la ville et fut saccagée par des défrichements successifs, en particulier vers le nord. Jusqu'à la veille de la Révolution agraire de 1971 les fruits de ces oliviers sauvages étaient cueillis et pressés à Relizane par des particuliers.
Contrairement à ce que l'on croit, l'olive et l'olivier ne sont pas une référence pour la région en matière d'économie. Elle le redevient avec les plantations massives d'oliviers et la mise en service d'un pressoir moderne.
Personnalités liées à la commune
- Sidi Mohamed El Kébir[Qui ?], vainqueur des Espagnols à El Harrach et libérateur d'Oran au XVIIIe siècle, y a résidé[réf. nécessaire].
Notes et références
- Wilaya de Relizane : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion. Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
Catégorie :- Commune de la wilaya de Relizane
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