Wladimir Guettee

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Wladimir Guettée

Wladimir Guettée, René François Guettée, est un prêtre catholique converti à l'orthodoxie. Il est en 1816 et mort en 1892. Il a écrit de nombreux ouvrages d'histoire religieuse qui ont, de son vivant, suscité la polémique au sein de lÉglise catholique de France.

Wladimir Guettée à la fin de sa vie, en prêtre orthodoxe

Sommaire

Biographie

René François Guettée est le 1er décembre 1816 à Blois, dans une famille profondément croyante. La famille Guettée est assez aisée. Entre un pèrehonnête homme”, croyant mais hostile aux jésuites, et une mère pieuse et distinguée, morte assez jeune, lenfantnaturellement religieux”, sétait orienté de lui-même vers des études ecclésiastiques.[1]

La région était déjà fortement déchristianisée. Le siège épiscopal de Blois, détaché de Chartres à la fin du XVIIe siècle, venait dêtre occupé, à la naissance de Guettée, par deux fortes personnalités : Mgr de Thémines, évêque d'ancien régime gallican, et Henri Grégoire. Ces deux fortes personnalités avaient marqué le diocèse et leur ombre, gallicane et janséniste, pèse sur la vie du futur abbé Guettée.

La riche bibliothèque de Mgr de Thémines (72 000 volumes) devient municipale à la Révolution et Guettée, alors lorsqu'il est séminariste, y puise souvent des ouvrages. Labbé Guettée est frappé par lignorance et les mesquineries de ses confrères. Ceux-ci ne laiment pas non plus : L'intelligence, lindépendance, le goût de létude et labsence de bigoterie étaient pour eux péché mortel et impardonnable. Guettée est outré également par le ralliement massif à lultramontanisme des clercs. À cette époque, le besoin de prêtres est très important. Les vocations ont chuté à cause de la Révolution, et la reprise religieuse de la Restauration demande beaucoup de prêtres. La sélection à l'entrée des séminaires est assez faible. L'Église, échaudée par la Révolution et l'Empire, a tendance également à se tourner vers Rome plus que vers un pouvoir politique qui a abandonné sa position traditionnellement gallicane[2].

L'abbé Guettée est tenté un moment dentrer chez les Jésuites mais il est rebuté par ce qu'il appelle la « suffisance » de la Compagnie et par son « mépris » pour le clergé séculier. Il est ordonné prêtre le 21 décembre 1839 par Mgr de Sausin. Il est mal noté par ses supérieurs et envoyé comme vicaire à Saint-Aignan-sur-Cher, le curé est « malveillant et débauché »[3]». Il est ensuite nommé curé de Fresnes, un village situé à 20 km de Blois. Il se met à travailler à son Histoire de lÉglise de France. Lévêque (Mgr Fabre des Essarts) le remarque, le fait se rapprocher de Blois. Il achève le premier tome de son ouvrage qui est très apprécié, sauf des jésuites. Il paraît en 1847.

La IIe république nenthousiasme pas vraiment Guettée, contrairement à ses confrères[4]. Il est pourtant choisi comme rédacteur en chef du Républicain du Loir-et-Cher, journal local après la révolution de 1848.

René François Guettée se fait ensuite incorporer au diocèse de Paris. Il est bien reçu par Monseigneur Sibour ainsi que par labbé Darboy, son vicaire général. Il rencontre alors Montalembert, Lamartine ainsi que d'autres grands noms du catholicisme libéral de l'époque.

Il est d'abord professeur au collège des Ternes puis aumônier de l'hôpital Saint-Louis.

En 1851, six volumes de son Histoire de lÉglise de France sont déjà parus, avec l'approbation de cinquante évêques. Mais les ultramontains en prennent ombrage et lui proposent de renoncer à ses idées en échange dun siège épiscopal. Guettée refuse. Son œuvre est mise à lIndex le 22 janvier 1852, sans que Guettée ni son évêque, Mgr Sibour, ne soient avertis. Sibour fait appel comme dabus et est violemment attaqué par Louis Veuillot, le rédacteur du journal ultramontain L'Univers.

En 1854, Mgr Sibour change de bord et devient ultramontain. Guettée craint de perdre son poste d'aumônier qui le fait vivre. Il est transféré à l'hôpital de la Pitié, il subit des vexations, puis perd sa place et fait chanter Mgr Sibour pour la retrouver. Mais Mgr Sibour meurt assassiné le 3 janvier 1857 par un prêtre qu'il avait fait interdire, l'abbé Verger. L'abbé Guettée ayant été un temps le protecteur de l'abbé Verger, sa réputation n'en sort pas grandie.

Guettée lutte ensuite contre l'uniformisation des rites, décidée par le pape[5]. Pour faire une guerre plus vive aux ultramontains, il fonde en 1855 lObservateur catholique, journal violemment gallican et anti-romain, que Rome met à lIndex dès le premier numéro. Au moment de la définition du dogme de lImmaculée Conception, en 1854, il se soucie de lopinion des orthodoxes sur cette question : c'est un premier contact, qui se poursuit avec une quête du catholicisme authentique qui le conduit à lire les théologiens orthodoxes. Il fait preuve de provocation quand il s'oppose à la « mariolâtrie » ou la « cardiolâtrie » de son temps (dévotion à son sens outrée à la Vierge et au Sacré-Coeur)[6].

Son éditeur, Didot, refuse de publier son Histoire des jésuites, quil édite alors à ses frais et vend à 2 000 exemplaires. Il est soutenu un moment par Antoine-Isaac Silvestre de Sacy du Journal des Débats, et prouve que Bossuet avait approuvé les Réflexions morales de Pasquier Quesnel, ce qui est une pierre de plus dans le jardin des ultramontains et des gallicans « modérés », qui admirent Bossuet mais refusent d'intégrer le jansénisme dans l'histoire de l'Église gallicane.

Dès lors, labbé Guettée est placé dans une posture dopposition systématique qui ne peut que le faire interdire par ses supérieurs.

Guettée interdit par son évêque

Suite à ces controverses, Guettée se voit refuser la permission de célébrer la messe dans le diocèse de Paris par le successeur de Mgr Sibour, Mrg Morlot. Il réfute également le cours contre le jansénisme de labbé Lavigerie à la Sorbonne dans son journal, l' Observateur catholique, quil tient avec les membres du réseau janséniste parisien.

Le Concile Vatican I signe larrêt de mort du gallicanisme et Guettée regrette que le gallicanisme du XIXe siècle ne soit plus quun gallicanisme de regret, qui déplore la fin des temps anciens mais se réduit à du sentimentalisme sans avoir plus aucune envie de changer le cours de lhistoire de lÉglise. Il propose alors, pour revenir aux sources de la Tradition, dobserver lÉglise apostolique arménienne, séparée des Églises occidentales et orientales depuis le concile de Chalcédoine en 451.

Le père Guettée fonde un nouveau périodique, lUnion chrétienne, qui, sous linfluence dAlexis Khomiakiov, devient peu à peu pro-orthodoxe. Guettée se brouille peu à peu avec les « jansénistes » : LObservateur catholique me fit dautres ennemis, sur lesquels je ne comptais pas, c'est-à-dire ceux que les Jésuites et consorts appellent jansénistes. Lorsque je faisais léloge de Port-Royal, ils battaient des mains et mexaltaient, mais dès quils me virent réduire la papauté à ses proportions orthodoxes, ils madressèrent des observations. Qui laurait cru ?

Lecclésiologie dUtrecht étant gallicane, elle reconnaît le pape et espérait que celui-ci ou un concile général reconnaîtrait ses droits. Elle ne peut donc entrer dans lorthodoxie de Guettée. Guettée pensait, lui, que ces petites Eglises ne « pouvaient trouver leur plénitude ecclésiale quen sunissant à la catholicité authentique, préservée et vécue par lEglise dOrient.Il perd alors tout espoir en lÉglise dUtrecht. Il assiste aux déchirements de labbé Alphonse Gratry (1805-1872). Lorsque celui-ci renie son combat anti-infaillibiliste, il perd ses dernières espérances.

Conversion à lorthodoxie

Labbé Guettée fait, lors de l'inauguration de la première église orthodoxe à Paris, la connaissance de larchiprêtre Joseph Wassilieff, aumônier de lambassade russe de Paris, qui est un lecteur de lObservateur catholique. Il explique à Guettée quil ne serait pas plus orthodoxe sil avait fait ses études à Moscou. De le projet de publier lUnion chrétienne, « le premier journal orthodoxe qui parut en Occident », dans lequel « viendrait se fondre mon Observateur Catholique qui verrait ainsi sagrandir le cercle de son action. * » Ainsi, dans son no 46 de septembre 1861, Guettée décrit la consécration de la nouvelle église russe de Paris, rue Daru, à laquelle il a assisté : Il ny a rien, dans ce culte, qui soit mesquin, dénué de sens, ou qui soit dinvention moderne. Il a été conservé tel quil fut établi dans les premiers siècles de lÉglise. Les vêtements sacerdotaux eux-mêmes nont pas été modifiés ; en voyant Mgr Léonce officier avec tant de dignité et de piété, faisant les mêmes cérémonies que Saint Basile ou Saint Jean Chrysostome, revêtu dornements semblables à ceux que portaient ces grands évêques, organisateurs du culte de lEglise orientale, nous ressentions une profonde émotion. (lUnion chrétienne, no 46, 15 septembre 1861).

Après la consécration, il est invité au dîner et placé à côté de lévêque à qui il demande : tout mon désir, dis-je à Monseigneur, cest dappartenir à lEglise orthodoxe de Russie, mais je ne sais pas le russe et je ne pourrai par conséquent me rendre utile. Il est quand même accepté rapidement. Ses ennemis sont surpris car ils croyaient plutôt quil passerait au protestantisme, quil détestait. Il est très bien accueilli par les orthodoxes, surtout lorsquil publie La Papauté schismatique, ouvrage aussitôt mis à lIndex. Il est élevé au titre de docteur en Théologie par le métropolite de Moscou Philarète Drozdov et décoré par le tsar Alexandre II.

Le père Guettée, qui a pris le prénom de Wladimir, voyage en Russie en 1865, il est reçu par toutes les autorités religieuses et par le Tsar. Il apprend le russe et est abondamment traduit en langues slaves mais aussi en anglais, en arabe

Labbé Guettée et la politique

Les sympathies politiques de Guettée encore jeune prêtre catholique vont plutôt aux légitimistes, souvent gallicans. Dautant plus que le chef de file de lUnion monarchique, journal légitimiste, Laurentie, est un ami de Guettée et sintéresse à la Russie et à la doctrine dOuvarov : « Orthodoxie, autocratie et nationalisme ». Mais le légitimisme vire à l'ultramontanisme et au providentialisme avec Louis Veuillot, donc Guettée sen écarte. Il déteste la monarchie de Juillet et, comme beaucoup de prêtres, cherche à christianiser la révolution de 1848 : La révolution de 1830 avait été voltairienne et maçonnique, celle de 1848 se faisait au nom du Christ des Béatitudes. Il napprécie pas lélection de Louis Napoléon Bonaparte, encore moins le coup dÉtat du 2 décembre 1851. Il le traite de « triste sire » et d’« empereur doccasion ». Mais Napoléon III demande un mémoire à Guettée sur lÉglise Gallicane et se range alors parmi les gallicans et les adversaires de linfaillibilité.

Il admire beaucoup Cavour, « lennemi de la papauté considérée comme type de lintolérance et de la confusion des deux pouvoirs. » (Union chrétienne du 23 juin 1861, sur la mort de Cavour). Il déteste la Commune et la IIIe République, ère des catholiques libéraux. Pour échapper aux attaques, il prend la nationalité russe avant 1881. Il sinstalle au Luxembourg pour terminer son Histoire de lÉglise et dirige jusquen 1891 lUnion chrétienne, installée à Bruxelles depuis 1871. Il meurt le 22 mars 1892 et est enterré au cimetière des Batignolles, après un service funèbre à léglise russe de la rue Daru.

Sur sa pierre tombale on peut lire :

« Docteur Wladimir Guettée
Prêtre de lÉglise orthodoxe
le 1er décembre 1816décédé le 22 mars 1892 »

Œuvres

  • Histoire de l'Eglise de France, composée sur les documents originaux et authentiques, par l'abbé Guettée. Paris, V. Masson ( J. Renouard, etc. ), 1847-1856. 12 volumes in-8°.
  • Histoire de l'Eglise, depuis la naissance de N. - S. Jésus-Christ jusqu'à nos jours, composée sur les documents originaux et authentiques, par Wladimir Guettée, 7 volumes, parus Paris, Cherbuliez, Sandoz et Fischbacher (1869). In-8°.
  • La Papauté schismatique, ou Rome dans ses rapports avec l'Eglise orientale (Orthodoxe), par M. l'abbé Guettée. Paris, librairie de l'Union chrétienne, 1863. In-8°, XV - 398 p.
  • La Papauté hérétique, exposé des hérésies, erreurs et innovations de l'Eglise romaine depuis la séparation de l'Eglise catholique au IXème siècle, par Wladimir Guettée. Paris, Sandoz et Fischbacher, 1874. In-8°, XII - 376 p.
  • La Papauté moderne condamnée par Saint Grégoire-le-Grand, extraits des ouvrages de Saint Grégoire-le-Grand traduits et commentés par l'abbé Guettée. Paris, Dentu, 1861. In-8°, 61 p.
  • Histoire des Jésuites, composée sur les documents authentiques en partie inédits, par l'abbé Guettée. Paris, Huet, 1858 - 1859. 3 vol. In-8°. 2ème édition - Paris, A. Sagnier, 1872.
  • Jansénisme et jésuitisme ou Examen des accusations de jansénisme soulevées par M. Lequeuxcontre M. l'abbé Guettée, Paris, Huet, 1857, 118 p.
  • Souvenirs d'un prêtre romain devenu orthodoxe, Paris, Fischbacher, 1889
  • Vie de Henri Arnauld, évêque d'Angers par Jérome Besoigne; nouvelle édition, accompagnée d'une introduction par M. l'abbé Guettée, Angers, J. Lemesle, 1863
  • Mémoires pour servir à lhistoire de lEglise de France pendant le XIXe siècle, Paris, Fischbacher, 1881, 481 p.

Références

  1. Les citations en italique sont tirées de Jean Paul Besse, Un précurseur. Wladimir Guettée, du gallicanisme à lorthodoxie.
  2. On peut rapprocher ce que René François Guettée vit au séminaire du portrait que fait Stendhal du séminaire de Besançon dans Le Rouge et le Noir
  3. Ce sont les mots que Guettée emploie dans ses Mémoires
  4. Le clergé a globalement bien accueilli la Révolution de 1848, par dégoût de la monarchie de Juillet
  5. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, chaque diocèse avait son propre rite religieux, parfois fort différent d'un diocèse à l'autre. L'uniformisation, demandée par Rome, s'est faite avec bien des heurts et a donné naissance au rite tridentin classique en vigueur jusqu'au Concile Vatican II. Le processus d'uniformisation a donné lieu a de vives querelles entre gallicans et ultramontains. Le diocèse de Paris a été l'un des derniers à accepter de prendre le rite romain. Voir les travaux de Philippe Boutry à ce sujet.
  6. En ce sens, il met ses pas dans ceux de l'abbé Grégoire, qui dénonçait les mêmes pratiques, avec le même vocabulaire, dans son Histoire des sectes religieuses parue en 1808.

Sources

  • Wladimir Guettée, De la papauté, textes choisis et présentés par Patric Ranson, coll. "La lumière du Thabor", L'Age d'Homme, Lausanne, 1990, 248 p.
  • Jean Paul Besse, Un précurseur. Wladimir Guettée, du gallicanisme à lorthodoxie, monastère orthodoxe Saint-Michel, 1992, 175 p.
  • Thérèse Monthéard, Père Wladimir Guettée et Port-Royal, SKit du Saint Esprit, Le Mesnil Saint Denis, 1992, 126 p. ISBN 2-9507360-0-9
  • Jean-Pierre Chantin (dir.), Les Marges du christianisme, tome X du Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine (Jean-Marie Mayeur dir.), Beauchesne, 2001.

Voir aussi

Liens externes

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