- Baccalauréat Littéraire
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Baccalauréat littéraire
Cet article fait partie d’une série sur
le système éducatif françaisÉcole maternelle en France École maternelle en France • Enseignement primaire en France •
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Enseignement adapté : CLIN • CLIS •Collège en France 6e • 5e • 4e • 3e •
Enseignement adapté : CLA • UPI • SEGPA •Lycée en France Lycée en France • Baccalauréat • CAP • BEP •
2de • 1e • Terminale
Baccalauréat général
Séries : ES • L • S •Baccalauréat technologique
Baccalauréat professionnel Enseignement supérieur La série L ou série littéraire est une filière d'étude au lycée en France. Elle met l'accent sur la littérature et la philosophie, le français et l'histoire-géographie. Les langues vivantes y sont très importantes (LV1 et LV2 obligatoire, et possibilité de prendre en renforcement une de ses langues et/ou d'étudier une LV3).
Sommaire
En seconde
Pour permettre une bonne insertion en première L, il est fortement conseillé de prendre comme option une troisième langue vivante (facultative), une langue ancienne (latin, grec) ou une matière artistique (art plastique, théâtre, musique, danse, cinéma audiovisuel ou histoire des arts selon les enseignements proposés par les établissements). Un bon niveau en français, en langues, et en histoire-géographie est requis. Les professeurs de matières scientifiques ne jouent en général pas un grand rôle dans l'orientation de l'élève en Première L.
En première
Article détaillé : Première littéraire.L'accent est mis sur le français, les langues vivantes et l'histoire-géographie. L'enseignement est complété par des matières secondaires (occupant moins de place dans l'emploi du temps des élèves) : les mathématiques, les SVT et la physique-chimie.
Les épreuves de français, de mathématiques et d'enseignement scientifique (physique-chimie et SVT) du baccalauréat sont évalués en épreuves anticipées en 1re.
L'épreuve écrite de français dure 4 heures, l'oral dure 20 minutes (et 30 minutes de préparation) ; l'épreuve de mathématiques dure 1:30 tout comme les épreuves d'enseignement scientifique.
L'épreuve écrite de français consiste à répondre à une voire deux questions relatives à un corpus de 3 à 5 textes pouvant également contenir une ou plusieurs images. L'élève doit ensuite choisir entre trois sujets : la rédaction d'un commentaire composé (ou, très rarement, un commentaire comparé), une dissertation littéraire ou une écriture d'invention.
L'épreuve orale se scinde en deux :
- une première partie de 10 minutes où l'élève doit répondre à une question d'une manière construite sur un texte étudié au cours de l'année.
- la seconde partie, également de 10 minutes, où l'élève répond à des questions du professeur qui portent sur la séquence du texte de la première partie.
En Terminale
Article détaillé : Terminale littéraire.Le français est remplacé par de la philosophie et de la littérature. L'enseignement scientifique n'est pas présent au programme de terminale L, mis à part les mathématiques pour ceux qui ont choisi cette option (conseillée pour les futurs professeurs des écoles).
Le Baccalauréat
Les épreuves du baccalauréat littéraire
Épreuve Coefficient Nature de l’épreuve Durée Épreuves anticipées 1. Français et littérature 3 écrite 4:00 2. Français et littérature 2 orale 0:20 3. Enseignement scientifique 2 écrite 1:30 4. Mathématiques-informatique 2 écrite 1:30 TPE (Travaux personnels encadrés) 2[1] orale 0:30 Épreuves terminales 5. Littérature 4 écrite 2:00 6. Histoire et géographie 4 écrite 4:00 7. Langue vivante 1 (étrangère) 4 écrite 3:00 8. Philosophie 7 écrite 4:00 9. Langue vivante 2 (étrangère ou régionale)
ou Latin4 écrite 3:00 10. Éducation physique et sportive 2 en cours de
formationÉpreuve de spécialité (une au choix du candidat) Mathématiques 3 écrite 3:00 Latin
ou Grec ancien4 écrite 3:00 ou Arts plastiques
ou Cinéma-audiovisuel
ou Histoire des arts
ou Musique
ou Théâtre-expression dramatique
ou Danse
ou Arts du cirque3 + 3 écrite et orale 3:30 + 0:30 ou Langue vivante étrangère 2 4 écrite 3:00 ou Langue vivante étrangère 3 4 orale 0:20 ou Langue vivante régionale 2 ou 3 4 orale 0:20 ou Langue vivante 1 (étrangère) ou 2 (étrangère
ou régionale) de complément4 orale 0:20 Éducation physique et sportive de complément[2] 2 en cours de
formationÉpreuves facultatives : 2 au maximum[3] Langue vivante étrangère orale ou écrite
selon la langue0:20 ou 2:00 Langue régionale orale 0:20 Latin orale 0:15 Grec ancien orale 0:15 Éducation physique et sportive en cours de
formationArts : Arts plastiques
ou Cinéma-audiovisuel
ou Danse
ou Histoire des arts
ou Théâtreorale 0:30 ou Musique orale 0:40 La baisse constante des effectifs en série littéraire
Longtemps majoritaire, la série littéraire de l’enseignement secondaire a connu, durant les récentes décennies et singulièrement au cours des dernières années, une érosion marquée de ses effectifs. En outre, ce recul quantitatif se double d’une dégradation qualitative : loin d’attirer les meilleurs éléments des classes de seconde, elle apparaît trop souvent comme un refuge pour des élèves ayant des difficultés avec les disciplines scientifiques et amenés là par défaut et par faibles résultats plutôt que par goût pour les enseignements littéraires. Ce qui ne veut pas dire que les littéraires sont plus mauvais. On constate aussi parfois que certains élèves choissisant une première L se seraient mieux débrouillés en première S que d'autres qui ont opté pour la filière scientifique à cause du "prestige" qu'on lui octroie abusivement.
L’analyse de l’évolution des effectifs des séries générales depuis 1989 laisse apparaître une chute spectaculaire du nombre d’élèves de la série L (- 28 %) contre une augmentation de 18 % en ES et de 4 % en S. La série littéraire, qui représentait 50 % du total des séries générales en 1968, est passée du quart de ces effectifs en 1989 à 18 % en 2005, tandis que la série ES progressait dans le même temps de 27 à 32 %. Aujourd’hui, les « L » représentent un peu moins de 12 % de l’ensemble des élèves qui entrent en Première générale ou technologique et bien des établissements suppriment des divisions littéraires. Si l'on se réfère au nombre des bacheliers, les chiffres sont tout aussi clairs. Entre 1970 et 1980, la proportion des bacheliers A est passée de 45 % à 25 % des admis du baccalauréat général. La réforme de 1992 n'a manifestement pas réussi à enrayer cette baisse puisque, sur la période 1995-2004, le nombre de lauréats de la série L a décru de 30,8 %.
Soucieuses de contrecarrer cette regrettable évolution, les autorités ministérielles qui se sont succédé depuis quinze ans ont mis en œuvre diverses mesures destinées à revaloriser cette formation afin de la rendre plus attractive et d’accroître, ou du moins de stabiliser, ses effectifs. Ces mesures, pour l’essentiel, ont visé à agir sur la structure de la série dans le souci de renforcer son identité littéraire : modifications de la grille horaire et des programmes, introduction en classe terminale d’un enseignement de « littérature », renforcement des enseignements artistiques, actions successives sur l’enseignement des mathématiques… Parallèlement, un travail a été mené pour tenter d’ouvrir aux titulaires du baccalauréat L de nouveaux débouchés (écoles de commerce, instituts d’études politiques…). En dépit de tous ces efforts, il n’a pas été possible d’enrayer le déclin de cette formation. On n’est plus très loin aujourd’hui du seuil des 10 % du total des effectifs des séries générales, seuil en deçà duquel la série serait menacée d’extinction.
Les résultats au baccalauréat contribuent à rendre la série L moins attractive. Aussi bien les taux de succès que la proportion des mentions « bien » ou « très bien » obtenues sont, aujourd'hui, inférieurs à ceux des autres séries. Ce taux inférieur est expliqué (et avancé par les élèves qui sont les premiers touchés) par la présence d'un seul coefficient fort qui est de plus décrié car les résultats de la philosophie peuvent avoir une différence allant jusqu'à onze points entre deux examinateurs différents[4]
La manière dont s’opère l’orientation en fin de Seconde, dans la grande majorité des cas, fait de la série L la dernière des trois séries. Une mauvaise et fausse image véhiculée, parfois par les responsables de l’orientation eux-mêmes, contribue à dissuader les élèves, même motivés, d’y entrer dès lors que leurs résultats scolaires permettent une orientation en S ou en ES. Même si ses principaux atouts relèvent du champ littéraire, un élève qui se distingue par de bons résultats est incité à opter pour la série S, celle qui ne fermerait aucune porte et donnerait accès aux carrières socialement les plus prestigieuses (ingénieurs, cadres commerciaux, médecins, avocats…). Les élèves qui réussissent sont ainsi détournés de la voie littéraire au profit d’une série qui accueille non seulement les meilleurs scientifiques mais aussi les meilleurs littéraires. Les élèves ayant en niveau correct en seconde mais ne sachant pas quelle filière choisir sont aussi souvent orientés vers une première S. Certains constatent par la suite que cette série ne répond pas à leurs attentes, et qu'une autre série aurait été plus bénéfique. Les enseignants ne sont pas les derniers à les dissuader de choisir la série L, notamment les professeurs de matières scientifiques.
Poursuite d'études
Le bachelier L a vocation à continuer ses études, n'ayant pas de qualifications pratiques à faire valoir sur le marché du travail (comme toutes les filières générales d'ailleurs).
- La majeure partie des bacheliers L s'oriente vers l'université dans les filières littéraires (littérature, philosophie), langues vivantes (LLCE/LEA), sociologie, histoire, géographie, droit, etc.
- Une partie s'oriente dans des filières professionnalisantes en BTS et DUT tertiaires.
- Une partie s'oriente vers les écoles spécialisées pour devenir journaliste, assistant-social ou encore infirmier.
- Une partie s'oriente vers des écoles d'Arts.
- Enfin, une bonne part s'engage en classes préparatoires littéraires (CPGE) pour un marathon de deux ans avant de passer les concours des Écoles normales supérieures, Instituts d'études politiques, École nationale des chartes...
Notes
- ↑ Épreuve anticipée obligatoire passée à partir de 2006 et comptant pour la session 2007 du baccalauréat. Seuls les points supérieurs à la moyenne sont retenus et mutipliés par 2.
- ↑ preuve obligatoire pour les élèves ayant suivi l'enseignement d'EPS complémentaire.
- ↑ Seuls les points excédant 10 sont retenus et, pour la première ou la seule épreuve facultative à laquelle le candidat choisit de s'inscrire, ces points sont multipliés par 2. Si cette première épreuve concerne le latin ou le grec, les points sont multipliés par 3.
- ↑ http://www.bankexam.fr/actualite/article/103-Baccalaureat-11-points-d%E2%80%99ecart-d%E2%80%99un-correcteur-a-un-autre-sont-ils-justifies
Lien externe
- Le Baccalauréat Littéraire: Le site du ministère de l'éducation nationale français.
- (fr) WikiExam.org: Site web collaboratif contenant les annales de la filière L
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Catégorie : Baccalauréat (France)
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