Vincent Feltesse

Vincent Feltesse
Vincent Feltesse
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Vincent Feltesse

Mandats
Maire de Blanquefort
Actuellement en fonction
Depuis le 25 mars 2001
Prédécesseur Louis Fournier
Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux
Actuellement en fonction
Depuis le 13 juillet 2007
Prédécesseur Alain Rousset
Président de la FNAU
Actuellement en fonction
Depuis le 20 octobre 2010
Prédécesseur André Rossinot
Biographie
Date de naissance 4 avril 1967
Lieu de naissance Beauvais
Parti politique Parti socialiste
Diplômé de HEC

Vincent Feltesse est un homme politique français, né le 4 avril 1967 à Beauvais. Maire de Blanquefort (Gironde), il est président de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) depuis 2007 et président de la Fédération nationale des agences d'urbanisme depuis 2010. Depuis juin 2011, il coordonne la campagne de François Hollande sur internet.

Sommaire

Biographie

Ancien élève d'HEC, titulaire d'un DEA d'histoire contemporaine à l’Institut d'Etudes Politiques de Paris, il travaille d’abord dans une filiale du journal Libération. Il coordonne ensuite un programme de recherche en histoire financière entre la France et les États-Unis pour la Caisse des dépôts et consignations, puis devient secrétaire de rédaction de la Revue d'économie financière, avant de partir enseigner l'histoire et la géographie au lycée français de Port-Vila au Vanuatu, en Mélanésie.

A son retour, en 1994, il est nommé conseiller technique en charge des affaires sociales au cabinet du Président du Conseil Général de Gironde, Philippe Madrelle.

En 1997, il devient chargé de mission auprès de Daniel Vaillant, Ministre des Relations avec le Parlement. L’année suivante il est nommé directeur de cabinet d’Alain Rousset, Président du Conseil régional d'Aquitaine.

Professeur associé à l'IEP de Bordeaux

En 2003, il devient professeur associé à l'Institut d'études politiques de Bordeaux. Il y enseigne la communication publique et politique ainsi que les relations avec les partenaires sociaux.

Maire de Blanquefort

En 2001, il remporte les élections municipales à Blanquefort, faisant basculer la commune à gauche pour la première fois de son histoire.

Démocratie locale et Parité

Il va s’attacher dès les premières années de son mandat à favoriser l'essor de la démocratie locale avec la création, notamment, de conseils de quartier dotés d’une enveloppe budgétaire spécifique. La Parité est également l’un de ses premiers chevaux de bataille avec la création d’une délégation à l'égalité des sexes et à la parité dont la mission est de sensibiliser la société civile et le monde politique de l’intérêt et de l’utilité de promouvoir la parité, et agir en vue d’une société plus juste dans laquelle chacun aurait une place reconnue. Pourtant l’actuelle réforme territoriale ne va pas faciliter de telles évolutions, comme il l’écrivait récemment avec Yvette Roudy dans une tribune publiée dans Le Monde.

Ville internet avant l'heure

Il ancre durablement la ville de Blanquefort dans l’ère numérique[1] avec la volonté de promouvoir un internet ouvert au plus grand nombre.

Ville des solidarités

Soucieux de résorber l’habitat précaire sur la ville lié notamment à l’installation de gens du voyage sédentarisés depuis plusieurs décennies sur la commune, il lance, malgré la complexité et la délicatesse du sujet, une opération d’habitat adapté. La première tranche de 29 logements a vu le jour en décembre 2009 (36 prévus à terme) et 29 familles représentant près de 120 personnes y ont emménagé[2]. Outre la résorption de cet habitat insalubre, cette opération a permis l’insertion sociale des familles et de maitriser l’aménagement d’un quartier en devenir sur la commune.

Dans le domaine de l’insertion, sa rencontre avec le chef Thierry Marx permet, en 2009, de créer la première école de cuisine nomade[3] en France parrainée par le cuisinier doublement étoilé. Son objectif est de former des demandeurs d’emplois quel que soit leur âge à la cuisine nomade et leur permettre ainsi de créer leur propre entreprise. En mai 2011, 40 stagiaires avaient bénéficié de la formation et 6 d’entre eux avaient créé leur propre entreprise.

Impératif environnemental

Il dote également la ville d’un agenda 21 municipal, qui se voit attribuer en 2009 les Rubans du développement durable pour la période 2009-2011[4] en raison notamment de sa dimension participative.

La promotion des espaces naturels est un autre chantier lancé en 2007 notamment avec la réhabilitation d’un des joyaux de Blanquefort, le parc de Majolan, désormais classé parmi les 5 parcs remarquables de Gironde.

A la rentrée 2011, il invente l'atelier des nouvelles mobilités, dont "l'objectif est de remettre les gens à vélo". Beaucoup hésitent en raison de problèmes financiers ou de sécurité. L'atelier est là pour leur proposer des solutions de prêt modiques ainsi que des actions de formation à la route.

Audace culturelle

En 2004, il lance l’opération « Toute la ville » à Blanquefort, une « agit-prop » culturelle et sociale qui rassemble, autour d’un thème lancé comme un challenge, les blanquefortais. L’objectif : décliner, durant une année, la thématique choisie sous toutes ses facettes (culturelle, sociale, historique, politique, scientifique, ludique) et l’offrir au plus grand nombre pour qu’il s’en empare. L’écriture, la cuisine, le jardinage, la connexion, le développement durable, l’utopie. L'édition 2010 a donné lieu à un ouvrage "Utopie" avec le concours de Fabienne Brugères et de Christian Coulon notamment. En 2011, l’ouverture au monde et aux autres, ont été successivement au cœur des animations, expositions et autres activités inédites. L'édition 2012 sera consacrée à la flânerie.

Il prend l’initiative, en accord avec son homologue de la ville de Saint-Médard-en-Jalles, Serge Lamaison, de faire fusionner les scènes culturelles des deux villes pour proposer une programmation commune. La première saison du Carré-Colonnes est proposée en septembre 2009.

Innovation et volontarisme économique

Au début de son second mandat en 2007, il engage la zone d’activités économique de Blanquefort à se spécialiser dans l’accueil des éco-activités et des éco-constructions[5]. L’Ecoparc voit le jour en 2009 et obtient en 2010 la certification ISO 14 001 pour sa démarche management environnemental. Seule ombre au tableau pour le moment, le gel de l'implantation de First Solar sur cette zone d'activités, il s'agissait de construire une usine française de fabrication des panneaux solaires à grande échelle. Cette décision est consécutive à la décision du gouvernement de revoir à la baisse les tarifs de rachat de l'électricité photovoltaïque, décision dénoncée dans une Tribune avec Noël Mamère, Philippe Plisson et Alain Rousset.

La lutte pour maintenir Ford sur Blanquefort

En 2008, à la suite de la crise du secteur automobile américain, le site de Ford aquitaine industries, implanté sur Blanquefort semble menacé. S’en suit alors une importante mobilisation, des salariés, des syndicats et des différents élus de la région. En 2009, HZ Holding France, associé au groupe allemand John Hay, s’engage sur la reprise[6] en garantissant les 1600 emplois et propose un projet industriel de diversification en lien avec les énergies renouvelables. Pourtant au cours de l’année 2010, aux annonces des repreneurs succèdent doutes et interrogations sur la crédibilité du projet industriel. Au final, Ford revient sur sa décision en juin 2011[7] et rachète son ancienne usine. La vigilance reste toujours d'actualité, même si l'espoir semble revenir.

Secrétaire national adjoint du Parti Socialiste en charge des nouvelles technologies

De 2005 à 2008, il occupe le poste de Secrétaire national adjoint du Parti socialiste chargé des nouvelles technologies. En mars 2006, avec Jack Lang, il lance une grande campagne d'adhésions qui passe essentiellement par le net.

En mars 2007, il fait partie (avec entre autres Maurice Ronai, Aziz Ridouan et Benoit Thieulin) de la Commission Rocard qui remet à Ségolène Royal un rapport sur les enjeux du numérique.

Fort de son expérience de Maire et de président de la CUB, il met à profit son expertise pour développer de concert les sujets relatifs à la ville,l'urbanisme et les questions de l'économie numérique. En 2010, il échangeait ainsi avec Petra Roth, maire de Franckfort (CDU).

A l'occasion du e-G8 organisé par Nicolas Sarkozy, il dénonce la marchandisation d'internet et prône " son développement pour stimuler l’activité économique, améliorer la qualité des services publics et revivifier la démocratie".

Depuis la fin du mois de juin 2011, il coordonne la campagne de François Hollande sur le net[8] et suit les questions relatives à l'économie numérique au sein de l'équipe de campagne.

Président de la CUB

Le 13 juillet 2007, il est élu président de la Communauté urbaine de Bordeauxsuite à la démission d'Alain Rousset pour cumul des mandats. A cette occasion il rend hommage à ses illustres prédécesseurs dont le premier d'entre eux, Jacques Chaban Delmas, disparu il y a maintenant 10 ans[9]. Le 18 avril 2008, il est réélu à la présidence de la CUB (111 voix pour, 9 abstentions) au terme des élections municipales qui ont également vu sa réélection au premier tour du scrutin comme maire de Blanquefort (64 % des suffrages). Il est aujourd'hui le plus jeune président en exercice d'une Communauté urbaine de France.

De l'agglomération à la métropole

Avec Bordeaux-Metropole 3.0, il inaugure une démarche participative inédite de réflexion prospective sur l’avenir de la métropole bordelaise à l’horizon 2030. Il s’appuie pour cela sur le Conseil de Dévéloppement Durable de l’agglomération bodelaise (C2D). L’objectif final est d’aboutir à un projet partagé entre les 27 communes de la CUB permettant de construire une métropole à part entière et d’engager une dynamique, qu’il appelle volontiers la décennie bordelaise.

D'une politique des transports à une politique des mobilités

Etablissement en charge notamment de l’eau et des déplacements, la CUB s’appuie sur le principe des délégations de service public dans ces domaines. Vincent Feltesse, dans la continuité de l’action de son prédécesseur, s’est attaché à remettre à plat ces grands contrats. Parmi les compétences historiques de la CUB, figurent les déplacements. Alors que la phase 2 du tramway s’achève et au terme d’une consultation, il propose de changer le délégataire des des transports en novembre 2008 : Kéolis prend la suite de Veolia Transport[10]. . Depuis, la CUB s’apprête à lancer la phase 3 du tramway (33 km supplémentaires) ainsi qu’une ligne tram-train entre Bordeaux et le Médoc[11]. A l'instar de La Rochelle, Rennes, Paris, la CUB s’est également dotée d’un système de vélo en libre-service : les VCUB[12]. Il essaie ainsi de pousser une politique globale autour des mobilités urbaines.

Autre point fort dans les années à venir, la construction de deux nouveaux franchissements sur la Garonne : le pont levant Bacalan-Bastide livré d'ici fin 2012, et le pont Jean-Jacques Bosc, dont l'appel à projets est en cours pour une réalisation en 2016.

Pourtant de tels chantiers, aussi exceptionnels soient-ils, n'exonèrent pas les élus d'une réflexion en profondeur sur la politique des mobilités, tout particulièrement en Gironde. Les transports restent mal vécus sur l'agglomération bordelaise d'où l'appel lancé en septembre dans le journal Sud Ouest à un grenelle des mobilités girondines.

L'eau, le bien public du XXIeme siècle

Il poursuit cette renégociation des délégations de service public en négociant à la baisse le contrat d'affermage du service d'assainissement avec la Lyonnaise des eaux en décembre 2008[13]. . Au terme d’une consultation la plus large possible, d’un séminaire « quelle gestion pourles services publics urbains ? L'exemple de l'eau »[14], il propose au conseil de CUB du 8 juillet dernier de mettre en œuvre une régie publique pour l’eau et l’assainissement à l’horizon 2018.

50000 logements pour l'attractivité de la métropole bordelaise

Au regard des perspectives démographiques fortes sur le département de la Gironde, l'agglomération bordelaise devrait attendre le million d'habitants. Face à cette réalité, Vincent Feltesse souhaite anticiper cette évolution en dessinant les contours d'une métropole millionnaire à taille humaine. Ainsi La CUB doit répondre à 3 défis majeurs : limiter l’étalement urbain, rapprocher l’habitat des zones d’emploi et de services, améliorer l’accès au logement des catégories sociales défavorisées[15]. Pour y parvenir, la CUB souhaite construire 50000 logements autour des axes de transport public et des zones commerciales. A l'issue d'une compétition internationale, 5 équipes ont été sélectionnées - OMA, AUC, 51n4e, Alexandre Chemetoff, Lacaton & Vassal pour travailler sur 15 sites de l'agglomération.

Le numérique, un enjeu public

Fidèle à ses convictions autour du numérique, il engage un politique volontariste pour développer l'économie numérique. Il s'agit déjà de favoriser l'accessibilité du plus grand nombre à internet. la CUB s'est ainsi dotée d'un réseau communautaire haut débit de télécommunications : Inolia. Loin d'être suffisant, la CUB engage un projet d’envergure métropolitaine, qui va de la résorption de la fracture numérique, sa priorité, au soutien de la filière économique concernée, en passant par le développement des services numériques urbains. Enfin à l'heure des données ouvertes (open data), la CUB s'engage dans une démarche volontaire d'ouverture de ses données publiques[16].

Président de la FNAU

Après en avoir été premier vice-président de mai 2008 à octobre 2010, il a été élu président de la Fédération nationale des agences d'urbanisme le 20 octobre 2010 et succède à André Rossinot[17].

Les métropolitaines

En février 2010, Vincent Feltesse a lancé avec Olivier Mongin, directeur de la revue Esprit, un groupe de travail pluraliste et international sur la question de la métropolisation. Rassemblant de nombreux architectes-urbanistes, des personnalités politiques et des intellectuels, ce groupe s’efforce d’attirer l’attention du public sur les dynamiques métropolitaines et de promouvoir la culture urbaine en France.

Président du conseil d’administration de Bordeaux – Euratlantique

Le 4 mars 2011, Vincent Feltesse a été élu président du conseil d’administration de l’Opération d’intérêt National Bordeaux – Euratlantique[18]. Il succède à ce poste à Alain Juppé, contraint de renoncer à cette fonction suite à son entrée au gouvernement.


Notes et références

  1. http://www.zdnet.fr/actualites/blanquefort-couvre-son-territoire-en-haut-debit-grace-au-wi-fi-communautaire-39365843.htm
  2. http://www.lejournaldumedoc.fr/actualite/Une-page-se-tourne-au-Petit-Lacanau-211.html
  3. http://www.developpement-economique.fr/2010/05/latelier-cuisine-nomade-a-blanquefort-recompense/
  4. http://www.rubansdudeveloppementdurable.com/carte-laureats.html?id=32
  5. http://www.sudouest.fr/2011/07/18/petites-entreprises-ecolos-en-couveuse-454557-736.php
  6. http://www.libebordeaux.fr/libe/2009/02/ford-blanquefor.html
  7. http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/ford-confirme-la-perennisation-de-1-000-emplois-a-blanquefort-en-gironde_990106.html
  8. http://www.lemonde.fr/primaire-parti-socialiste/article/2011/07/13/hollande-et-aubry-devoilent-leurs-equipes-de-campagne_1548176_1471072.html
  9. http://www.sudouest.fr/2010/11/11/delaunay-et-feltesse-saluent-chaban-236458-2780.php
  10. Philippe Defawe, « Transports publics : la communauté urbaine de Bordeaux change pour Keolis », dans Le Moniteur, 28 novembre 2008 [texte intégral (page consultée le 22 octobre 2010)] 
  11. http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/40397/bordeaux-va-investir-80-millions-d-euros-pour-construire-son-tram-train-.html
  12. http://www.bordeauxactu.com/VCUB-Le-nouveau-velo-libre-service.html?id_document=19389
  13. Philippe Defawe, « L'agglomération de Bordeaux entend récupérer 46 M€ sur l'assainissement », dans Le Moniteur, 10 décembre 2008 [texte intégral (page consultée le 22 octobre 2010)] 
  14. http://www.bordeaux7.com/index.php/bordeaux-actu/1214-cub
  15. http://www.lepost.fr/article/2011/07/11/2545990_bordeaux-rive-droite-une-vraie-reussite-apparente.html
  16. http://www.dailymotion.com/video/xfx43h_vincent-feltesse-donnees-publiques-ouvertes-de-la-cub_tech
  17. Xavier Debontride, « « La Fnau est un creuset d’intelligence territoriale » – Interview de Vincent Feltesse, président de la FNAU », dans La Gazette des communes, 211 octobre 2010 [texte intégral (page consultée le 22 octobre 2010)] 
  18. http://www.lepoint.fr/politique/le-ps-vincent-feltesse-elu-a-la-tete-d-euratlantique-a-bordeaux-04-03-2011-1302849_20.php

Annexes

Articles connexes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Vincent Feltesse de Wikipédia en français (auteurs)

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