- Villers-Faucon
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Villers-Faucon Administration Pays France Région Picardie Département Somme Arrondissement Péronne Canton Roisel Code commune 80802 Code postal 80240 Maire
Mandat en coursAndré Brouette
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du canton de Roisel Démographie Population 656 hab. (2006) Densité 57 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 75 m — maxi. 144 m Superficie 11,42 km2 Villers-Faucon est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie.
Sommaire
Géographie
Villers-Faucon est un bourg picard du Santerre, situé à 13 km au nord-est de Péronne, aisément accessible par l'ancienne Route nationale 17 (actuelle RD 917) et les autoroutes A1, A2 et A26
Toponymie
D'après la monographie qu'a consacré l'Abbé Decagny, au canton de Roisel, Villers-Faucon, vient de Villers-Falcon, et auparavant de Villare Falconis, ce qui signifie en latin : villa aux faucons. En effet, Villers-Faucon à son origine était un fauconnerie seigneuriale, située au cœur de la Forêt d'Arrouaise.
Hameau de Sainte-Émilie
Anciennement appelé Leuilly, ce hameau fut renommé au XIXe siècle. On y trouve une grande exploitation agricole la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre[1].
Il y était exploitée une carrière, sise sur le chemin d'Épehy, dite carrière de Lully. Ce que nous savons[Qui ?], c'est que le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée au chapitre de Saint-Quentin. La communauté de religieux a été dissoute pendant la Révolution française de 1789 et la ferme est dès lors exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs. Leuilly est érigé en commune indépendante avant d'être rattaché à Villers-Faucon en 1794
Histoire
Au XIXe siècle, Henry Emile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la Ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly. Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, et ce de la culture jusqu'à la transformation de la betterave. Ce personnage sera très influant sur le développement économique du canton et jouira d'une grande notoriété et d'un grand respect à l'échelle locale. Il se fera construire son château, illustrant sa réussite et sa prospérité, au sein du périmètre de son complexe comprenant la sucrerie et la Ferme de Leuilly. Il nommera son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Emilie Vion, engagée dans les ordres, et ce en dépens de l'appellation historique du lieu.
Article détaillé : Bataille de la Somme.Le village fut quasi-totalement détruit en 1916, lors de la Première Guerre mondiale. En effet, durant un retrait des troupes allemandes autour des lignes dites d'Hindenburg, les habitants furent évacués vers le Nord (dans le secteur de Denain), des charges de dynamite furent posées autour de tous les édifices de la commune (y compris la Sucrerie de Sainte-Émilie), les arbres coupés, de manière à laisser le champ libre en prévision de l'approche des troupes. Le village fut anéanti, néanmoins le cimetière de la commune lui fut respecté.
À la suite du conflit, démarra une phase de reconstruction, qui durera presque une décennie, menée par une coopérative de reconstruction, administrant la perception des droits de guerre.
Administration
Le conseil municipal est constitué de 15 conseillers.
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mai 1989 1996 Gilbert Paget SE septembre 1996 André Brouette SE Réélu pour le mandat 2008-2014[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 904[3] 916 803 704 662 625 656 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, reconstruite en 1932 par l'architecte Louis Faille. Œuvre totale d'architecture, elle est un des nombreux ouvrages que compte l'architecte dans son travail durant la période de reconstruction de l'est de la Somme.
- Chapelle du Chapitre Saint-Quentin (propriété privée)
- Sucrerie Vion et Cie, connue sous l'appellation S.V.I. (Société Vermandoise Industrie), dont la cité sucrière, reconstruite à la fin des années 1920, comprend un ensemble de bureaux, logements d'ouvriers et patronaux, jardins, ateliers de fabrication et bâtiments à usage industriel, constituant un des exemples intéressant de l'architecture industrielle de la reconstruction dans l'est de la Somme[4].
- Cimetière militaire britannique
Notes et références
- Le site du groupe Vermandoise, exploitant de la Sucrerie de Sainte Emilie-Villers Faucon
- Liste des maires de la Somme sur http://www.somme.pref.gouv.fr, 28 avril 2009. Consulté le 16 mai 2009 [xls]
- Insee
- Sucrerie Vion et Cie, puis Vermandoise de Sucrerie (Sucrerie de Sainte-Emilie) à Villers-Faucon (80) sur le site de Patrimoine de France, 2003. Consulté le 17 mai 2009
Annexes
- Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
- Liste des communes de la Somme
Bibliographie
Liens externes
Catégories :- Commune de la Somme
- Ville décorée de la Croix de guerre 1914-1918
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