BOËLY

BOËLY

Alexandre Pierre François Boëly

Alexandre Pierre François Boëly (pastel par Edmond Pellerin, Musée Lambinet de Versailles)

Alexandre Pierre François Boëly est un compositeur français né à Versailles, au 21 rue des Bourbonnais, le mardi 19 avril 1785 et mort à Paris, au 27 de la rue Ponthieu, le lundi 27 décembre 1858.

Sommaire

Biographie

Alexandre est issue d'une famille de musiciens. Son père, Jean François (1739-1814), était haute-contre à la Sainte-Chapelle de Paris, compositeur[1] et professeur de harpe à la cour de versaillaise[2] et théoricien[3]. Sa mère, Catherine Louise Levesque (1755-1804), femme de chambre d'un enfant de la Comtesse d'Artois de 1778 à 1783, a pour père Pierre-Louis Levesque (1724-1797) chantre et auteur d'un Solfège d'Italie (1772) assez célèbre, qui connu cinq rééditions jusqu'en 1830. Son oncle, Pierre-Louis Levesque (1760-?) est aussi Page du Roi. Enfin, il a quatre sœurs qui suivent tous de rapides et brillantes études à l'ouverture du conservatoire.

Formation

Dès sa cinquième année Alexandre reçoit les rudiments de son éducation musicale avec les pages de la musique du Roi, dirigé par son grand père. À Paris, il eut d'abord pour maître son père, doué d'une solide culture, puis dès l'ouverture du conservatoire en 1796 - Alexandre est alors dans sa onzième année - il commença le violon avec Henri Guérillot (1749-1805), sans grand succès apparemment, et surtout le piano. L'hypothèse a été émise qu'il avait commencé avec Madame Hélène de Montgeroult (1764-1836) jusqu'en janvier 1798[4], puis avec le pianiste-compositeur et pédagogue tyrolien Ignaz Ladurner (1766-1839). Ladurner, fils d'organiste et organiste à ses heures[5], formé à Munich et fixé à Paris depuis 1788, devient professeur au conservatoire de mai 1797 jusqu'à son éviction en 1802 (comme le violoniste Guérillot, écarté lui aussi lors d'un remaniement professoral). Début 1798, Boëly s'initie, entre autres, à Bach, Haydn et Clementi. Mais il ne termina jamais ses études au conservatoire à cause d'un déménagement en province, ce qui lui ferma le concours du Prix de Rome, ou un poste de professeur dans l'établissement. Il avait quinze ans. À son retour, deux ans plus tard, il est possible qu'il reprit des cours particuliers avec Ladurner, ce que la dédicace de son opus 1, publié en 1810 semble confirmer[6].

On ignore précisément le déroulement de sa formation de compositeur ou celle de l'organiste. En composition, il doit beaucoup à la lecture directe des œuvres (la bibliothèque du Conservatoire est fort riche). Ce que Fétis confirme :

« Il se livra tôt à des études persévérantes sur un art qui avait été toujours pour lui l'objet d'une ardente passion. Son père lui avait donné quelques leçons d'harmonie d'après le système de Rameau ; il dut réformer par la lecture de bons ouvrages classiques les faux principes qu'il y avait puisés. L'exécution des belles œuvres de Bach, de Haendel, de Haydn et de Mozart lui en apprit plus que tout ce qu'il avait appris dans les livres. »

— Fétis, Biographie Universelle...

En tout cas, avant sa vingtième année, il signe des œuvres de chambre accomplies.

Concernant l'orgue, on ignore l'époque où se situe l'étude de l'instrument. Sa carrière se précise seulement vers 1826. Il est certain qu'il fréquente avec assiduité la tribune de Saint-Gervais, qui fut celle d'Armand Louis Couperin[7] et tenue par Jean-Nicolas Marrigues (1757-1834) qu'Alexandre connaît de longue date[8]. Ceci explique sans doute le style particulier et personnel du compositeur : « n'ayant pu bénéficier d'une formation officielle, Boëly a acquis une solide expérience de l'instrument à tuyaux et de la composition par une étude patiente, curieuse et solitaire »[9].

Les orchestres français après l'Empire, ne disposant pas des effectifs de vents nécessaires à l'interprétation du répertoire de Mozart ou Beethoven, Boëly se spécialise dans l'adaptation pour un second piano de ces pupitres. Dans les concerts organisé par Marie Bigot (1786-1820) qui est une « fervente admiratrice et interprète des concertos de Mozart qu'elle a découvert à Vienne »[10] a pour partenaires Baillot, Lamare, Boëly et Auber. C'est souvent lui qui tient cette partie après avoir joué à l'alto d'autres œuvres. On dispose des parties de quatre concertos de Mozart ainsi arrangés pour l'orgue ou l'harmonium : Kv. 450, 459, 467 et 488.

Son goût pour le classicisme et sa prétention à faire de la bonne musique, son manque d'ambition mondaine, l'isolèrent de la scène musicale parisienne qui préférait des œuvres patriotiques ou italiennes, selon le goût de Napoléon, explique le peu de popularité de Boëly. Plus tard, des musiciens comme Cherubini, Rossini, Bellini, mais aussi, Meyerbeer, Paganini, connurent le succès, tandis que Beethoven en France, restait ignoré ou peu apprécié, Boëly lui, proclamait son admiration pour le compositeur de Fidelio ! Les premières sonates opus 1 ou les Trios opus 5 en portent la marque.

L'organiste

En août 1840, il est nommé organiste à l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Âgé de cinquante-cinq ans, il est au sommet de son art et inspire le respect[11] : c'est enfin un artiste heureux, confiant : « L'orgue fait de lui un autre homme, un autre artiste »[12]. Il exécute des œuvres de compositeurs inconnus ou peu appréciés du public : Bach (considéré comme une vieille perruque, réputé injouable ou scolaire...), Frescobaldi, Couperin. Il contribua à la formation directement ou indirectement de l'école d'orgue de la génération suivante par l'intermédiaire de Alkan, Franck[13], Lefébure-Wely, Saint-Saëns[14], Ambroise Thomas ou Chauvet[15] qui viennent l'entendre à Saint-Germain l'Auxerrois jouer Bach.

Il fut congédié fin septembre 1851 pour son « austérité », parce que le public et le clergé s'ennuie..., bien que ses amis et connaisseurs le soutiennent et en savent le talent. La paroisse avait perdu son qualificatif de « royale » depuis 1848...

Quand à l'œuvre pour orgue, elle est « parmi les plus vastes publiées en France »[16]. Au moment même où l'orgue commence à renaître[17]. Un de ses élèves, Eugène Vast, âgé de seize ans, prend le relais... Boëly se défait de son poste à la maîtrise de Notre-Dame[18] et reprend ses leçons.

Jusqu'à sa mort, il fut professeur particulier de piano, l'un des meilleurs de Paris selon ses contemporains et notamment Pierre Baillot[19], professeur de violon au Conservatoire, et co-auteur de la méthode utilisée avec Rode et Kreutzer. On notera que Boëly assista à tous les concerts de musique de chambre organisés par le célèbre violoniste (soit 154 en tout), mais on n'y joua jamais ses œuvres.

Boëly fut et demeure inconnu du grand public, mais il n'en a pas moins joué un rôle déterminant dans la renaissance de la musique française au XIXe siècle.

Œuvres

Il laisse une œuvre abondante : musique de chambre, des œuvres pour piano, dont deux sonates et une centaine d'études, de la musique pour orgue (douze Cahiers de pièces de différents caractères, quatre Livres pour orgue à pédales) ainsi que quelques œuvres liturgiques, en particulier deux messes brèves.

Piano

Les compositions de piano embrassent la période de 1805 à 1857.

  • Deux Sonates pour piano, op. 1 (dédiées à Ignaz Ladurner - pub. 1810, I. I. Pleyel et Naderman[20]). La page de titre précise Boëly fils, le père de Boëly était encore vivant.
    • Sonate n° 1 en ut mineur - I. Allegro molto, II. Adagio con espressione, III. Finale. Presto.
    • Sonate n° 2 en sol majeur - I. Allegro con brio, II. Scherzo. Allegro, III. Finale. Rondo vivace ma non troppo.
  • Trente Caprices ou Pièces d'études, op. 2 (dédiés à Madame Marie Bigot - pub. fin 1816 ou début 1817, Boieldieu jeune [Louis Armand]) Marie Bigot (1786-1820), avait suivit son époux en 1804 à Vienne, bibliothécaire du Prince Rasoumovski... Elle y avait été élève de Beethoven, avant son retour en France fin 1809. À Vienne elle avait aussi rencontré Haydn et Salieri. À l'époque de la publication de ce cahier, outre ses activités de composition pour son instrument, elle donnait des cours, entre autres, aux enfants Fannyet Felix Mendelssohn qui résidaient à Paris. C'est chez Marie Bigot qu'eurent lieux, dès sont retour, biens des séances de quatuors avec Baillot et Boëly (François-Sapey, 1989, p. 84). Brigitte François-Sapey (note 38 p. 369) fait remarquer que Choron et Fayole citent les Essercizi de Scarlatti sous le nom de Trente caprices.
    • n° 1 en fa majeur, allegro
    • n° 2 en la majeur, allegretto
    • n° 3 en si bémol majeur, allegretto
    • n° 4 en ré majeur, presto
    • n° 5 en mi majeur, allegretto
    • n° 6 en ut dièse mineur, andante
    • n° 7 en fa dièse majeur, andante
    • n° 8 en ut majeur, moderato sempre legato
    • n° 9 en la majeur, allegro molto vivace
    • n° 10 en sol majeur, allegro
    • n° 11 en sol mineur, adagio
    • n° 12 en mi bémol majeur, allegro non troppo
    • n° 13 en fa majeur, andante
    • n° 14 en si mineur, presto
    • n° 15 en ré majeur, allegro
    • n° 16 en fa mineur, allegro moderato
    • n° 17 en la bémol majeur, allegro, sempre legato
    • n° 18 en ut majeur, allegro maestoso
    • n° 19 en sol mineur, presto ma non troppo
    • n° 20 en si bémol majeur, moderato
    • n° 21 en ut dièse mineur, scherzando
    • n° 22 en fa dièse mineur, moderato sempre legato
    • n° 23 en ut mineur, allegro
    • n° 24 en mi bémol majeur, allegro commodo
    • n° 25 en sol mineur, C
    • n° 26 en sol majeur, allegro con brio
    • n° 27 en mi mineur, allegro moderato
    • n° 28 en ré majeur, moderato con espressione
    • n° 29 en ré mineur, andantino
    • n° 30 en si bémol mineur, moderato con espressione
  • Trente Études pour le piano, op. 6 (dédiées à Frédérik W. Kalkbrenner - comp. 1818-28[21] - pub. 1830, Pleyel) Le recueil est conçu dans son ordre chronologique, sans ordre tonal ou didactique.
    • n° 1 en mi bémol majeur, poco allegro sostenuto e legato (jusqu'au n° 9 : entre 1816 et 1823)
    • n° 2 en si mineur, allegretto
    • n° 3 en fa majeur, allegro moderato
    • n° 4 en fa mineur, allegro moderato
    • n° 5 en la majeur, allegretto leggieramente
    • n° 6 en ut majeur, allegro
    • n° 7 en mi bémol majeur, allegro
    • n° 8 en si mineur, larghetto sostenuto
    • n° 9 en mi mineur, allegretto
    • n° 10 en sol bémol majeur, andante con espressione (16 septembre 1824)
    • n° 11 en mi mineur, allegro vivace (24 janvier 1824)
    • n° 12 em mi majeur, allegro moderato (29 avril 1824)
    • n° 13 en ut dièse mineur, allegretto (16 août 1824)
    • n° 14 fa majeur, presto ma non troppo (4 décembre 1824)
    • n° 15 en la bémol majeur, cantabile sostenuto (7 août 1825)
    • n° 16 en ut dièse majeur, allegro con bio
    • n° 17 en la majeur, andante con molto espressione
    • n° 18 en la mineur, vivace (28 juin 1825)
    • n° 19 en sol majeur, a tempo giusto. Se retrouve dans le cahier d'orgue op. 43 n° 12
    • n° 20 en ut mineur, con fuoco (15 septembre 1825)
    • n° 21 en la bémol majeur, allegretto
    • n° 22 en si majeur, allegro (24 janvier 1826)
    • n° 23 en ré mineur, allegro un poco agitato
    • n° 24 en mi bémol majeur, poco adagio
    • n° 25 en mi majeur, romanza con espressione
    • n° 26 en sol majeur, allegro canone all'unisono (20 mai 1827)
    • n° 27 en mi bémol majeur, poco agitato con espressione
    • n° 28 en la majeur, allegro con brio. En canon (14 décembre 1828)
    • n° 29 en mi mineur, allegro moderato ma con fuoco
    • n° 30 en ré mineur, andante un poco lento
  • Caprice pour le piano, op. 7 (dédié à Mademoiselle Claire Spitz - pub. à compte d'auteur entre 1830 et 1842, puis 1843 chez Veuve Launer). Constitué de trois thème, la pièce débute par une valse hésitation en la bémol majeur ; la partie centrale est en forme de variations. Le style est très proche de Chopin et parfois on se surprend à croire écouter une romance de Mendelssohn ou même un Scherzo de Brahms (son op. 4).
  • Troisième livre de Pièces d'étude en deux suites, op. 13 (dédié à Jean-Baptiste Cramer - comp. 1826-31 pour l'essentiel et jusqu'à 1844 - pub. 1846, Richault). Les dates indiquées dans le détail sont sur la partition.
    • I. n° 1 en fa majeur, prélude, allegro
    • n° 2 en fa mineur, allegro
    • n° 3 en si bémol majeur, allegro ma non troppo (Versailles, 23 octobre 1831)
    • n° 4 en sol mineur, moderato assai (17 août 1827)
    • n° 5 en mi bémol majeur, mesto con molto sentimento
    • n° 6 en mi bémol majeur, allegro con fuoco (23 août 1831)
    • n° 7 en mi majeur, moderato
    • n° 8 en ut dièse mineur, allegro
    • n° 9 en sol majeur, moderato ed espressivo (Étiolles, 25 juillet 1830)
    • n° 10 en sol mineur, allegro moderato ma energico (31 juillet 1830) La pièce, intitulée « 28 Juillet 1830 », qu'on peut qualifier d'étude révolutionnaire comme celle de Chopin (op. 10 n° 12) a été conçue le jour même des événements révolutionnaires des trois glorieuses, mais publiée avec seize ans de retard[22]. L'esquisse est noté « Allegro strepitozo » « qui lui convient beaucoup mieux » (François-Sapey, 1989, p. 365).
    • n° 11 en ré majeur, cantabile con grazia
    • n° 12 en si mineur, allegro moderato. Une marche funèbre
    • n° 13 en ut majeur, allegro vivace (21 juillet 1830)
    • n° 14 en la mineur, fuga moderato (14 septembre 1834)
    • n° 15 en la majeur, cantabile sostenuto
    • n° 16 en fa dièse mineur, allegro moderato
    • n° 17 en sol bémol majeur, moderato : Canone per moto contrario
    • n° 18 en fa majeur, toccata, allegro moderato
    • n° 19 en ut majeur, non troppo presto e mezzo staccato (fin 1823)
    • n° 20 en mi mineur, moderato (avant 1823)
    • II. n° 21 en mi majeur, andante
    • n° 22 en mi bémol majeur, poco adagio
    • n° 23 en ut mineur, andante con moto
    • n° 24 en mi bémol majeur, grazioso
    • n° 25 en ut majeur, allegro molto legato
    • n° 26 en la majeur, andante con moto
    • n° 27 en si mineur, adante moderato
    • n° 28 en si bémol majeur, allegretto con grazia e leggieramente
    • n° 29 en sol mineur, allegro moderato
    • n° 30 en sol majeur, allegro
    • n° 31 en mi majeur, moderato molto legato
    • n° 32 en mi mineur, fuga, allegro moderato
    • n° 33 en la bémol majeur, largo (17 octobre 1844)
    • n° 34 en ut mineur, un poco sostenuto (14 avril 1828)
    • n° 35 en fa majeur, presto ma non troppo
    • n° 36 en ré mineur, moderato (5 novembre 1844)
    • n° 37 en ré majeur, prélude, allegro moderato
    • n° 38 en ut majeur, andante con moto
    • n° 39 en la majeur, andante sostenuto (26 novembre 1838)
    • n° 40 en ut dièse mineur, allegretto scherzendo
  • Quatre Suites dans le style des anciens maîtres, op. 16 (dédiées à Madmae Blache de Conantre - pub. 1854, Lavinée) Trois autres Suites ont été disséminées dans les opus posthumes : Suite en la mineur op. 54 n° 7-11 ; Suite en mi mineur, op. 55 n° 2-4 ; Suite en la bémol majeur, op. 55 n° 11 & 12 et op. 54 n° 2 & 3.
    • n° 1 en la majeur. Allemande - Courante - Sarabande - Bourées I & II - Gigue
    • n° 2 en ré mineur. Allemande - Courante - Sarabande - Allegro - Gigue
    • n° 3 en ut majeur. Allemande - Courante - Sarabande - Gavotte - Gigue
    • n° 4 en fa mineur. Fugue à deux sujets - Largo - Polacca
  • Vingt-quatre Pièces, op. 20 (comp. v. 1800-1854 - pub. 1857, Richault)
  • Fantaisie, op. 21 (dédiée à Camille Saint-Saëns - comp. 1828 - pub. 1858, Richault)
  • Deuxième Livre de vingt-quatre pièces, op. 22 (comp. 1804-1853 - pub. 1858, Richault)
Collection des œuvres posthumes, op. 33, 34 et 46 à 56 (154 pièces comp. de 1805 à 1858 - pub. 1859-1860, Richault)

L'ordre choisit pour ces publications posthumes est strictement chronologique à une exception des opus 54 et 55 et de placer l'opus 50 avant l'opus 46 et reclasser les pièces dans ces deux recueils.

  • Opus 33
    • n° 1 Fugue a quatre voix (1805/1830)
    • n° 2
    • n° 3 Fugue (1805/1830)
    • n° 4 Prélude (1805-1810)
    • n° 5 Fugue (1805/ 14 décembre 1831)
    • n° 6 Prélude
    • n° 7 Prélude
    • n° 8 Prélude
    • n° 11 Fugue (vers 1807). Voir la version pour orgue : op. 43 n° 10.
  • Opus 34
    • n° 1
    • n° 2 Prélude (1805-1810)
    • n° 3
    • n° 4 Prélude (1805-1810)
    • n° 5 Prélude (1805-1810)
    • n° 6 Fugue (1805-1810)
    • n° 7
    • n° 8 Prélude (1805-1810)
    • n° 9
    • n° 10
    • n° 11
    • n° 12 Prélude (1805-1810)
  • Opus 46
    • n° 1 Canon (8 septembre 1826)
    • n° 2 Canon (23 mai 1927)
    • n° 3 Canon (19 octobre 1828)
    • n° 4 Canon perpétuel à la douzième en mouvement contraire, en fa mineur. (1828-1829) cf. version pour orgue : op. 40 n° 1
    • n° 5
    • n° 6 Prélude (entre 1816 et 1829)
    • n° 7 Fugue a deux voix (1829)
    • n° 8
    • n° 9
    • n° 10 Cinq Variations en si mineur (1830) François-Sapey parle de ces variations comme « les plus belles et, dans l'absolu, les plus parfaites »[23].
    • n° 11
    • n° 12 Moderato molto legato, en fa dièse majeur. Pièce destinée à la Revue Musicale de Fétis en 1833 (comp. vers 1830).
  • Opus 47
    • n° 1 Canon à l'octave en fa dièse majeur. cf. version pour orgue : op. 43 n° 4.
    • n° 2
    • n° 3 Fugue (4 novembre 1830)
    • n° 4 en sol dièse majeur. (14 mai 1831).
    • n° 5 Toccata en tierces en mi majeur. Datée du 21 mai 1831.
    • n° 6 Prélude (1833)
    • n° 7 Prélude (7 mars 1846)
  • Opus 48
    • n° 1
    • n° 6 Fantasia en mi mineur. Largo (entre 1848 et 1851)
    • n° 7 Prélude (entre 1848 et 1851)
    • n° 8 Canone all'ottava en fa dièse majeur
    • n° 11 Pièce en la majeur (vers 1850)
  • Opus 49
    • n° 2 Allegro en si bémol mineur (vers 1850)
  • Opus 50
    • n° 1 Fugue a quatre voix avec strette (1816)
    • n° 2
    • n° 3 Fugue (1816)
    • n° 4 Moderato (vers 1816)
    • n° 5 Fugue avec contresujet obligé (1816/1854)
    • n° 6
    • n° 7
    • n° 8 Fugue double (1819). Version pour orgue : op. 36 n° 3
    • n° 9 Fugue (1819)
    • n° 10 Fugue (1820)
  • Opus 51
    • n° 1
    • n° 3 Prélude (1851 ou 1852)
    • n° 6 Prélude (3 novembre 1851)
  • Opus 52
    • n° 1
    • n° 2 Canon à l'octave en fa mineur
    • n° 6 Prélude (1852 ou 1853)
    • n° 7
    • n° 8 Fugue (1852)
    • n° 11 Tempo moderato en mi bémol mineur (26 juin 1853)
  • Opus 53
    • n° 1 Carillon, en ut majeur.
    • n° 2 Prélude (entre 1853 et 1855)
    • n° 3 Prélude-Fantaisie, en fa dièse mineur. Moderato - Lento - Adagio poco agitato (15 mai 1854)
  • Opus 54
    • n° 2 Suite en la bémol majeur n° 2 & 3 - Sarabande en fa mineur[24]
    • n° 3 Capriccio
    • n° 5 Fantaisie en mi majeur. Andante moderato - Allegretto con vivace (entre 1853 et 1855)
    • n° 6
    • n° 7 Suite en la mineur n° 7 à 11 - Allemande [25]
    • n° 8 Courante
    • n° 9 Sarabande
    • n° 10 Air
    • n° 11 Gigue (4 février 1855)
    • n° 12 Allegro con vivacita, en mi bémol majeur. Datée du 28 juin 1855.
  • Opus 55
    • n° 1 Prélude en sol majeur. (1er août 1855).
    • n° 2 Suite en mi mineur n° 2 à 4 - Sarabande[26]
    • n° 3 Bourrée et tambourin
    • n° 4 Gigue
    • n° 7 Cinq Variations en ut majeur (après 1855)
    • n° 11 Suite en la bémol majeur n° 11 et 12 - Allemande[27]
    • n° 12 Courante
  • Opus 56
    • n° 1 Prélude (13 septembre 1856)
    • n° 2
    • n° 3
    • n° 4
    • n° 5
    • n° 6
    • n° 7 Allegro en ut majeur. (L'esquisse est notée Moderato)
    • n° 8 Fugue a quatre voix (1858)
    • n° 9
    • n° 10 Huit Variations en sol majeur. Thème, simplice legato e tenuto (1807-1808[28], corrigées en 1858)
    • n° 11 Fugue (septembre 1858)
  • Cinq Variations en ré majeur (Versailles, ms. 178 n° 66) N'a pas été publié par Richault.
Pièces à quatre mains
  • Duo pour piano à quatre mains, op. 4 (dédié à Mesdemoiselles Félicie et Coralie Duvivier - pub. v. 1829, Richault)
  • Deux caprices à quatre mains et un Caprice à trois mains, op. 8 (pub. av. 1842, Prilipp) (œuvre perdue)
  • Sonate à quatre mains, op. 17 en fa mineur (Dédiée à Madame E. Sauzay - pub. 1855, Richault) Voir Trio opus 23. Allegro moderato - Adagio - Tempo di menuetto-Trio - Gigue. Finale. Allegro.

Musique de chambre

Les compositions de musique de chambre s'étalent de 1804 à 1858

  • Sept variations pour le piano avec accompagnement de violon obligé sur l'air « La Danse n'est pas ce que j'aime » de l'opéra Richard Cœur de Lion (Grétry), op. 3 (dédiées à Mademoiselle Clémentine de Rony - pub. fin 1819 ou début 1820, Boieldieu jeune)
  • Trois Trios pour violon, alto et violoncelle, op. 5 (comp. 1808[29] - pub. v. 1829, chez l'auteur et chez Frey)
    • Trio n° 1 en ré majeur - I. Allegro, II. Allegretto grazioso, III. Scherzo - Trio, IV. Allegro assai.
    • Trio n° 2 en ut majeur - I. Allegro, II. Adagio, III. Minuettto - Trio, IV. Finale. Presto.
    • Trio n° 3 en sol mineur - I. Allegro agitato, II. Andante con moto, III. Scherzo - Trio, IV. Allegro ma non troppo.
  • Trio pour violon, alto et violoncelle n° 4, op. posth. 23 (dédiés à Eugène, Julien et Louis Sauzay - comp. v. 1824[30] - pub. 1859, Richault). Ce trio est une version de la sonate pour piano à quatre mains opus 17.
  • Trio pour violon, alto et violoncelle n° 5, op. posth. 24 en si bémol majeur (dédiés à Eugène, Julien et Louis Sauzay - comp. v. 1827[31] - pub. 1859, Richault)
  • Quatuor à cordes op. posth. 27 en la mineur (dédiées à Messieux A. Bessens, J. Quinefault et J.-J. Vidal - comp. v. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
  • Quatuor à cordes op. posth. 28 en mi bémol majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
  • Quatuor à cordes op. posth. 29 en sol majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
  • Quatuor à cordes op. posth. 30 en mi majeur (comp. 1824-27 - pub. 1854 & 1857, Richault)
  • Quatuor à cordes arrangé pour piano à quatre mains, op. 31 (pub. 1859, Richault) C'est opus 29, dont on ignore la date d'arrangement.
  • Deux Sonates pour piano et violon, op. posth. 32 (Dédiées à Mademoiselle Vivaux - comp. 1806-07[32], sauf le final de la deuxième terminé le 17 juillet 1857 - pub. 1859-1860, Richault)
  • Sestetto/sextuor arrangé d'après une symphonie, en ré majeur (comp. 1827, manuscrit[33]). I. Allegro, II. Andante Sostenuto, III. Scherzo. Allegro molto, IV. Finale. Allegro.

Orgue

Les compositions destinées à l'orgue s'étalent de 1828 à 1848 et représente un total de 275 pièces environ, dont seulement un tiers fut édité de son vivant. Il s'agit de la production la plus importante depuis Lebègue et jusqu'à Tournemire[34] et représente près de la moitié du corpus boélin, en un temps où l'orgue déclinait et trouvait face à lui des contemporains mal formés - notamment à l'improvisation -, ou simplement futiles, préférants un quadrille à une fugue... Sept recueil furent publiés en seulement quatorze ans, de 1842 à 1856.

  • Quatre Offertoire, op. 9 (pub. 1842, Canaux)
  • Quatorze Morceaux qui pourront servir pendant l'Office divin, suivant les tons des Kyrie, Gloria, Hymnes, Antiennes ou versets dans lesquels l'organiste doit jouer, op. 10 (pub. 1842, Canaux)
    • n° 1 en sol majeur. Allegro
    • n° 2 en sol mineur. Andantino
    • n° 3 en sol majeur. Andante sostenuto
    • n° 4 en sol mineur. Allegro
    • n° 5 Prélude sur les Jeux de fonds, en ré majeur. Andante
    • n° 6 Hymne du Troisième Ton : Pange lingua, en sol majeur
    • n° 7 & 8 Grands chœurs, en mi mineur. Allegro moderato - en ut mineur, Allegro.
    • n° 9 Larghetto e ut mineur
    • n° 10 Trio Allegretto en ut majeur
    • n° 11 Andante en sol majeur
    • n° 12 Andante en ré majeur (Quatuor à la Française)
    • n° 13 Duo Allegro vivace en ut mineur
    • n° 14 Andante en ut majeur
  • Messe du jour de Noël composée sur des airs populaires anciens dits Noëls et suivants les tons du chant des Grands Solemnels à l'usage de Paris, op. 11 (pub. 1842, Canaux)
  • Vingt-quatre Pièces avec les principaux mélanges des jeux et des claviers, op. 12 (pub. v. 1843, Veuve Canaux)
    • n° 1 à 4 Suite en ut mineur/Majeur
    • n° 5 à 10 Suite en sol mineur/majeur
    • n° 11 à 15 Suite de cinq pièces pour un Magnificat en ut majeur
    • n° 16 à 20 Suite en mi mineur/majeur
    • n° 21 à 23 en si bémol majeur
    • n° 24 Offertoire en fa majeur
  • Douze morceaux pour l'orgue expressif [ou harmonium], op. 14 (dédiés à Monsieur le Marquis de Corberon - pub. v. 1846, Veuve Canaux)
  • Quatorze préludes avec pédale obligée sur les cantiques de Denizot (XVIe siècle), op. 15 (pub. 1847, Blanchet)En 1902, à la faveur d'une réédition, Camille Saint-Saëns qualifie de « pur chef-d'œuvre » cet opus 15.
  • Douze pièces avec pédale obligée ou piano à clavier de pédales, op. 18 (comp. 1832-40 - pub. 1856, Richault)
Collection des œuvres posthumes op. 35 à 45 (114 pièces comp. 1825-1858 - pub. 1959-1860, Richault)

L'ordre choisit pour ces publications posthumes est strictement chronologique.

  • Opus 35
    • n° 1
  • Opus 36
    • n° 1
  • Opus 37
    • n° 1
  • Opus 38
    • n° 1
    • n° 4 Fantasia pour le verset Judex crederis au Te Deum. Allegro pastorale en sol majeur
    • n° 8 Duo sur le Kyrie Cunctipotens. Allegro vivace
    • n° 10 Offertoire pour le jour de Pâques
  • Opus 39
    • n° 11 Carillon des morts en mi bémol majeur
  • Opus 40
    • n° 1
  • Opus 41
    • n° 1
  • Opus 42
    • n° 1
  • Opus 43
    • n° 1
    • n° 4 Canon à l'octave en fa dièse majeur
  • Opus 44
    • n° 11 Fugue a quatre voix
  • Opus 45
    • n° 1
  • Deux Fantaisies et préludes pour orgue expressif ou harmonium, op. 57 (comp. 1827 & 1829 - pub. 1859-1860, Richault)
  • Copie et achèvement de la Fugue inachevée de l'Art de la Fugue de J.-S. Bach (v. 1833, manuscrit) La copie est à l'encre noire, et la résolution de Boëly en rouge [35]. Boëly qui prend soin d'indiquer les notes B.A.C.H dans la partition, est sans doute le premier qui ose achever le contrepoint.

Musique vocale

Les compositions vocales s'étalent de 1838 à 1856. Elle sont le fruits des circonstances et occupent une place très secondaire dans le corpus boélien.

  • Six Romances mises en musique avec accompagnement de piano, op. 19 (dédiées à Mesdemoiselles Marie et Jeanne de Conantre - pub. 1856, Lavinée et chez l'auteur)
  • Messe brève pour soprano, ténor et basse avec accompagnement d'orgue et de contrebasse ad libitum, op. 25 en mi bémol majeur (Comp. 1842 - pub. 1859, Richault) Était destinée à Saint-Germain
  • Messe brève pour soprano, ténor et basse avec accompagnement d'orgue et de contrebasse ad libitum, op. 26 en la majeur (Comp. 1844 - pub. 1860, Richault). Kyrie - Gloria - Sanctus - Agnus Dei.
  • Motets (comp. 1838-1853 - manuscrits)
    • Salve Regina pour soprano, alto et basse (25 juin 1838)
    • Sub tuum praesidium en si bémol majeur (27 juin 1838)
    • Victimae paschali (1841)
    • O salutatis pour quatre solistes mixte et accompagnement d'orgue, en fa majeur[36] (1841)
  • Trois mélodies destinées à des fêtes ou anniversaires de fillettes de son entourage.

Orchestre

  • Symphonie à grand orchestre (œuvre perdue[37])

Arrangements

  • Mozart, Concertos pour piano Kv. 450, 459, 467 et 488, partie de vents arrangées pour l'orgue ou l'harmonium.
  • Haydn, Symphonie n° 95 - arrangée en sextuor à cordes[38]

Bibliographie

  • Brigitte François-Sappey, Alexandre P. F. Boëly, 1785-1858, ses ancêtres, sa vie, son œuvre, son temps, Paris, Aux Amateurs de Livres, 1989, 630 p. ISBN : 2-905053-58-5. La bibliographie la plus complète
  • Brigitte François-Sappey & Éric Lebrun, Alexandre P. F. Boëly, «collection Horizons », bleu nuit éditeur, Paris 2008. La seconde partie de l'ouvrage est confié à Éric Lebrun qui examine de près le corpus d'orgue.
  • Article Boëly, par B. François-Sappey, in « Guide de la Musique d'Orgue », Fayard, 1991

Éditions

Piano
  • 2 Sonates opus 1, chez Fuzeau ou Choudens, 1981
  • 10 Études Romantiques (extr. des 30 de) l'opus 6 pour piano, chez Henry Lemoine, 1988 (n° 11, 12, 14, 15, 18, 20, 21, 23, 28 & 29)
  • 12 Études Romantiques (extr. des 40 de) l'opus 13 pour piano, chez Henry Lemoine, 1988 (n° 3, 6, 8, 9, 10, 13, 14, 15, 16, 19, 24 & 34)
  • Quatre Suites dans le style des anciens maîtres, op. 16, 1989 chez A. Zurfluh, 1989
Orgue
  • Œuvres complète pour orgue, chez Leduc (éd. Nahon Bertrand-Tourneur, Henri de Rohan Csermak, avant-propos de Norbert Dufourcq, Brigitte François-Sappey...)
    • Vol. I : Les Offertoires, 2001
    • Vol. II : Les Pièces pour le temps de Noël, 2002
    • Vol. III : Pièces pour orgue ou piano-pédalier, op. 18, 2002
    • Vol. IV : Les pièces pour orgue expressif ou harmonium, op. 14 & 57, 2002
    • Vol. V : Pièces pour orgue expressif ou harmonium, op. 10 et op. 12,

Discographie

La discographie n'est pas pléthorique mais s'étoffe depuis quelques années avec les travaux d'Éric Lebrun et B. François-Sappey. Si la musique d'orgue est bien défendue, les pièces de chambre sont le parent pauvre de cette sélection.

Piano
  • Un versaillais à Paris - Anthologie par Jacqueline Robin, piano - (enregistrements 1978 & 1980) Arion 2CD, 2008. Sonates op. 1 n° 1 & 2 ; six pièces isolées : Moderato molto legato, op.46 n° 12 ; Allegro, op. 49 n° 2 ; Pièce, op. 78 n° 11 ; Gigue, op. 54 n° 11 ; Moderato, op. 50 n° 4 ; Tempo moderato, op. 52 n° 11 ; Caprices op. 2 n° 7, 9, 12, 16, 17, 19, 23 & 30 ; Études op. 6 n° 12, 13, 15, 18, 23 ; Suite op. 16 n° 2 ; Études op. 13 n° 8, 9, 10 (Révolutionnaire), 16, 19 & 24.
  • Sonates op. 1 et Caprices ou Pièces d'étude op. 2 (extr.) - Christine Schornsheim, piano Érard - Capriccio, 2008
  • Caprices ou Pièces d'études op. 2 - Laure Colladant, pianoforte - Adès, 1995 / Universal 2006
  • L'œuvre pour piano à quatre mains : Duo op. 4, Sonate op. 17, Quatuor op. 31 - Laurent Martin & Betty Hovette, piano - Ligia Digital, 2006
Chambre
  • Musique de chambre : Trio en ut majeur, op. 5 n° 2 - Quatuor à cordes n° 1 - Mélodie pour violoncelle n° 2 en mi majeur - Sextuor en ré majeur - Quatuor Mosaïques, Éric Lebrun, orgue - Laborie, 2009
  • Quatuors à cordes op. 27 & 29, Trios à cordes op. 5 n° 1 - Trio à cordes de Paris - Chant du Monde, 1986
Orgue
  • Pièces d'orgue & Musique sacrée - François Menissier, orgue, Ensemble Giles Binchois Dir. Dominique Vellard - Radio France/Tempéraments, 2001
  • - Daniel Roth, Orgue Cavaillé-Coll de l'Église St-Merri à Paris, Emi 5 65561 2
  • Grands Offertoires, fantaisies, cantique et pièces libres - Daniel Roth - Aeolus, 2003
  • Pange Lingua, intégrale de l'œuvre d'orgue - Marie-Ange Leurent & Éric Lebrun, orgue, maîtrise de Colmar, direction Arlette Steyer, Sébastien Mercet, ophicléide, 8 CD Bayard Musique, 2008

Partitions gratuites

Notes & références

  1. Dont huit recueils d'arrangements pour voix et harpe d'ariettes qui eurent un succès commercial (parus de 1768 à 1781).
  2. De 1779 à 1792, mais il dû perdre bon nombre de ses élèves dès 1789. Le 25 février 1792, la famille est déjà installée à Paris, rue Sainte-Anne, jour de la naissance de la dernière née, Alexandrine (1792-1870), sœur cadette d'Alexandre (cf. François-Sapey, 1989, p. 33).
  3. Jean François Boëly est l'auteur d'un Traité d'harmonie et d'un Traité de composition restés à l'état de manuscrits, mais destiné à briguer un poste au Conservatoire qu'il n'obtint jamais. L'interruption des études d'Alexandre s'explique d'ailleurs par un conflit avec Gossec quand Charles Simon Catel imposa son propre Traité d'harmonie pour l'usage des Conservatoires, paru en 1802 et que Jean François considère comme très insuffisant. Ce séjour de deux années en province, empêcha une brillante carrière pourtant réservé au jeune homme.
  4. Date à laquelle elle n'enseigna plus dans l'institution (cf. François-Sapey, 1989, p. 70 sqq). Il n'existe aucun document permettant d'éclaircir ce point. H. de Montgeroult, disciple de Hüllmandel (lui-même élève de CPE Bach) est l'auteur d'une monumentale méthode de piano de plus de 700 pages, étalées sur trois volumes : Cours complet pour l'enseignement du forte piano conduisant progressivement des premiers éléments aux plus grandes difficultés (1816). À noter que H. Jadin eut pour professeur ce même Hüllmandel et que les Jadin sont des amis de la famille Boëly, tous versaillais.
  5. François-Sapey, 1989, p. 75.
  6. François-Sapey, 1989, p. 73.
  7. François-Sapey, 1989, p. 135.
  8. Il existe un dessin anonyme représentant les deux musiciens jouant à la tribune de Saint-Gervais. Il est reproduit dans François-Sapey, 2008, p. 89.
  9. Lebrum, 2008, p. 83.
  10. François-Sapey, 1989, p. 73 et 159.
  11. François-Sapey, 1989, p. 101 sqq.
  12. François-Sapey, 2008, p. 57.
  13. Ce que confirme Léon Valras : « C'est assez tard que Franck eut la connaissance et le goût des grandes œuvres de Bach » (L. Valras, La véritable histoire de César Franck, Flammarion, 1955)
  14. Le maître dédie à son élève sa Toccata op. 21
  15. Organiste de l'église de la Trinité, mort à trente-et-un ans (cf. François-Sapey, 2008, p. 142.)
  16. François-Sapey, 2008, p. 62.
  17. François-Sapey, 1989, p. 158.
  18. Il y enseignait le piano à pédalier qui préparait les élèves à occuper la tribune. Il en possédait un depuis 1830, fabriqué selon ses instructions.
  19. François-Sapey, 2008, p. 19.
  20. Les liens sont nombreux entre les Boëly et l'éditeur. Naderman est éditeur, mais aussi harpiste, comme Jean François Boëly, qui y a fait republier le Solfège d'Italie de Levesque à la même époque. En outre, Naderman éditait aussi Ladurner, le professeur d'Alexandre. À noter que Naderman a publié quelques années plus tôt une partition que compléta Boëly : l'Art de la Fugue...
  21. BNF, m. 3791. Il s'agit du manuscrit ayant servit pour la gravure à quelques amendements près. Le manuscrit contient les doigtés qui ne se retrouvent pas chez Pleyel, Boëly éyant précisé « Le graveur ne mettra pas les doigtés » (François-Sapey, 1989, p. 309). On trouve des brouillons datés de 1823 à 1828, dans les ms. 192 et 192 bis à Versailles.
  22. François-Sapey, 1989, p. 534 en reproduit l'édition H. Lemoine et François-Sapey, 2008, p. 71 les deux premières lignes du manuscrit.
  23. François-Sapey, 1989, p. 358.
  24. Bibliothèque Versailles, ms. 192 bis et ms. 192. Richault découpe la suite entre le présent opus et le suivant n° 11 & 12... Le tout est daté entre le 25 août et le premier septembre 1856 (François Sapey, 1989, note 69 p. 370).
  25. Bibliothèque Versailles, ms. 183 n° 164-168.
  26. Bibliothèque Versailles, ms. 183 n° 171-175. Richault n'a pas publié l'Allemande et la Courante de la Suite originale.
  27. Bibliothèque Versailles, ms. 192 bis et ms. 192. Richault découpe la suite entre précédant et le présent opus... Le tout est daté entre le 25 août et le premier septembre 1856 (François Sapey, 1989, note 69 p. 370).
  28. La version est perdue
  29. Bibliothèque Versailles, ms. 184, 185, 186 pour les parties séparées, ms. 191 pour la version manuscrite en partition.
  30. Bibliothèque Versailles, ms. 192. Seule subsiste la première page de l'Andante.
  31. Manuscrit des parties séparées, Archives Daniel Lainé. Des esquisses figurent dans le ms. 192 et 192 bis à Versailles.
  32. Bibliothèque Versailles, ms. 191.
  33. Bibliothèque Versailles, ms. 192.
  34. François-Sapey, 1989, p. 423.
  35. Les dernières mesures de la pièces sont reproduites dans le livre de Lebrun et François-Sapey p. 84. Elle a été créée à Radio-France en 1986, peu après sa découverte au sein de deux épais recueils, par le musicologue et organiste Georges Guillard, auteur aussi de deux savants articles parus l'année même sur cette pièce et en 1990, respectivement dans la Revue internationale de Musicologie française n° 20 (p. 77-88) et L'Orgue n° 216. Au disque, l'intégrale de chez Bayard comporte cette pièce.
  36. Bibliothèque Versailles, ms. 174.
  37. Il semble que le manuscrit a été perdu chez l'éditeur Richault, car la pièce volumineuse et ambitieuse figure sur un contrat.
  38. Manuscrit, Archives Daniel Lainé.
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