- Valeriana repens
-
Valériane officinale
ValérianeValeriana officinalis Classification classique Règne Plantae Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Ordre Dipsacales Famille Valerianaceae Genre Valeriana Nom binominal Valeriana officinalis
L., 1753Classification phylogénétique Ordre Dipsacales Famille Valerianaceae D'autres documents multimédia
sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La valériane officinale (Valeriana officinalis) est une plante herbacée vivace de la famille des Valérianacées.
Autres noms vernaculaires : Valériane à petites feuilles, Valériane des collines mais aussi Valériane sauvage, Herbe aux chats, Herbe de Saint-Georges, Herbe à la meurtrie[1].
Sommaire
Description
Elle possède une souche verticale brun fauve, aux racines épaisses. La tige, qui peut atteindre 1 mètre, est cylindrique, striée, dressée, un peu rameuse au sommet. Les feuilles, opposées, sont profondément divisées en sept à vingt et une folioles oblongues, pointues, largement ciselées. Les fleurs sont petites et de couleur blanc rosé. Elles sont visibles de mai à août, groupées en corymbes à l'extrémité de la tige. Le fruit est ovale, surmonté d'une aigrette plumeuse. Elle rentre surtout aujourd'hui dans la composition de médicaments anti-spasmodiques.
Un peu d'histoire
Valeriana vient de valere, qui, en latin, signifie « bien se porter », la plante détend, le moral est bon.
La valériane, qui se reconnait facilement à son odeur très particulière, était nommée « phu » par les Grecs et Romains anciens. Pline l'a déjà signalée comme le remède des contractions nerveuses et plusieurs auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles la considèrent comme le spécifique de l'épilepsie.
Au Moyen-Âge, c'était l'herbe « de tous les maux », de là un de ses surnoms de « guérit-tout » et de « herbe des simples ». On raconte même[réf. nécessaire] que le joueur de flûte, qui avait débarrassé le village de Hamelin (Allemagne), se serait servi de racine de valériane pour attirer les rats hors du village.
Dans la campagne de Bologne (Italie), on croyait autrefois qu'il y avait une valériane mâle (valérien) et une valériane femelle. On attribuait aussi à la valériane le pouvoir de chasser les elfes. Cette plante n'a pas cessé d'être utilisée au cours des siècles pour ses vertus tranquillisantes, et tous les soignants d'Europe la conseillaient. Elle est encore utilisée de nos jours[réf. nécessaire].
La valériane était très consommée au cours des deux dernières guerres, pour faire face aux différents traumatismes nerveux occasionnés par les horreurs[réf. nécessaire].
Dans le langage des plantes, elle est le symbole de la facilité et de l'aisance.
Cette plante est également surnommée "herbe aux chats" car les chats raffolent de son odeur.
Parties utilisées
Le rhizome ovoïde avec les racines.
Composition chimique
- Huile essentielle (1%) riche en alpha-pinène et en camphène
- Alcaloïdes
- Esters d'acides organiques
- Acide valérique et isovalérique
- Tanins
- Sucs amers.
Propriétés médicinales
Les souches et racines ont des propriétés sédatives.
C'est un excellent remède pour les contractions nerveuses. On l'utilise comme sédatif et calmant de l'hystérie, contre les manifestations névralgiques telles que l'insomnie, la névrose, les crampes d'estomac, ainsi que pour calmer les troubles de la ménopause et les spasmes de toute nature. En association avec d'autres remèdes, on l'emploie pour soigner l'épilepsie. Elle peut causer des hallucinations selon Santé Canada.
Indications
Il ne faut jamais trop prolonger une cure à base de valériane. Interrompre et, le cas échéant, reprendre après 15-20 jours en alternant avec d'autres produits aux propriétés analogues.
Il faut noter une particularité intéressante de la valériane: si elle agit comme du calmant sur l'homme, son influence est parfaitement inverse sur les chats. En fait, elle provoque l'état proche de l'alcoolémie et d'euphorie cannabique chez les félins[2].
Culture et récolte
Très commune en Europe, la valériane préfère les sols frais et humides, elle ne pousse pas au-dessus de 1 000 mètres d'altitude. Sa multiplication s'effectue par semis des graines au printemps, ou par division des touffes à l'automne. La culture de la valériane est surtout pratiquée en Allemagne, en Hollande, en Belgique et en Europe de l'Est.
La récolte s'effectue à l'automne, les racines sont lavées, coupées, mises à sécher dans des locaux chauds. Ne récolter que les plantes âgées de trois ans au minimum.
Le séchage, qui est assez long, développe une odeur forte et particulière. Pour éviter d' « embaumer » votre maison, conservez-les après séchage dans des récipients hermétiques.
Les racines de valériane sont utilisées en macération à l'eau froide ou en infusion. La macération restant néanmoins le procédé le plus efficace.
Références
- ↑ Valériane officinale A. Truelle - Supplément à La Nature N° 2710 - 13 mars 1926
- ↑ Les vertus des plantes page 13, Jean-Marie Pelt, 2005
Liens externes
Taxinomie:
- Référence GRIN : espèce Valeriana officinalis (en)
- Référence ITIS : Valeriana officinalis (fr) ( (en))
- Référence Tela Botanica (France métro) : Valeriana officinalis (fr)
Autres sites:
- La valériane officinale-Guide de production sous régie biologique
- Tisanes et vieux remèdes : la Valériane
- Posologie contre l'anxiété et les troubles du sommeil
- Portail de la pharmacie
- Portail de la botanique
Catégories : Flore (nom vernaculaire) | Valerianaceae | Plante médicinale
Wikimedia Foundation. 2010.