- Vailly (Haute-Savoie)
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Vailly Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Haute-Savoie Arrondissement Arrondissement de Thonon-les-Bains Canton Thonon-les-Bains-Est Code commune 74287 Code postal 74470 Maire
Mandat en coursAlain Henry
2008-2014Intercommunalité Syndicat intercommunal du Haut-Chablais Site web Vailly74.fr Démographie Population 748 hab. (2010) Densité 40 hab./km² Gentilé Vailliérand / Vailliérande Géographie Coordonnées Altitudes mini. 630 m — maxi. 1894 m Superficie 18,89 km2 Vailly est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Vailliérandes et les Vailliérands.
Sommaire
Géographie
Situation
Localisation
Les communes limitrophes de Vailly sont Reyvroz, La Vernaz, La Baume, Bellevaux, Lullin, Orcier et Lyaud.
Climat
Le climat y est de type montagnard : l'été peut être chaud ( beaucoup plus de 30 °C) et l'hiver peut être froid ( une année l'a été jusqu'à - 17 °C).
Voies de communication et transports
Pour aller à Vailly, on prend la D-26 de Thonon-les-Bains à Saint-Jeoire-en-Faucigny.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune est composée de plusieurs villages et hameaux que sont Plampéry, Sous-la-Côte, la Côte-d'en-Bas, la Côte-d'en-Haut, les Granges Bouvier, Pimberty, Le Sage, Le Lavouet, Les Charges-d'en-Bas, Les Charges-d'en-Haut, Les Plagnes, Chez Perroux, Chez Marphoz, Chez Canivet, La Perrière, Les Excoffons, les Aix et le Feu.
Logement
Projets d'aménagements
le conseil souhaiterait refaire la mairie et l'école.
Toponymie
L’abbé Jean-François Gonthier qui, à la fin du XIXe siècle s’est intéressé à l’histoire de Notre-Dame d’Hermone, s’est penché de plus près sur l’origine du nom Vailly. On découvre alors qu’il serait dérivé du latin Valliacum, ce qui signifie domaine de Vallius (nom d’un citoyen romain). Il fait donc remonter l’histoire du village au temps de l’Empire Romain. D’ailleurs, cette hypothèse semble plausible puisque des pièces d’époque romaine ont été retrouvées du côté de Reyvroz et l’on sait qu’une route secondaire existait probablement entre Thonon et le col de Jambaz.
Histoire
La seigneurie
Le nom de Vailly semble apparaître pour la première fois dans un acte de 1233. Aimon, fils du comte Thomas Ier de Savoie (1177-1233), s’inquiète de son salut et donne plusieurs biens à l’abbaye Notre-Dame d'Aulps. Parmi eux, on retrouve « quatre muids de froment par an, portables au château des Allinges par les hommes de Vally ». Mais bien avant cela, nous savons que dès la fin du XIe siècle (en 1094 ou en 1096), la famille de Rovorée possède de nombreux droits à Vailly, droits pour lesquels elle rend hommage au Comte de Savoie, suzerain de la vallée d’Aulps. Elle les aliène en grande partie à l’abbaye d’Aulps qui en obtient également du comte Amédée IV de Savoie (1197-1253). Le 21 octobre 1263, Aimé de Rovorée vend à celle-ci l’hommage d’Amaldric Brunier de Vailly. Cet hommage, payable tous les ans le jour de la Saint-Michel, concerne une terre situé à la Coste. Il comporte le revenu annuel de quatre pain blanc (« équivallant à deux coupes du froment de Thonon »), six deniers et une oie. Et à cela, il faut ajouter le terrage en froment et en avoine. De ce fait, il ne reste à Amaldric que les fèves et les blés de moindre qualité.
Mais tout au long du XIVe siècle, on remarque également la présence de la famille des Allinges-Coudrée. Ces derniers tentent d’usurper la juridiction du Comte de Savoie. Pour mettre fin à cette complexité et aux incessants conflits qui en résultent, le comte Amédée VI de Savoie (1334-1383) passe en 1365 un accord avec l’abbaye d’Aulps. En contrepartie, l’abbaye lui remet hors de la vallée, des hommes et les rentes de Vailly. Dès lors, les Vailliérands sont appelés les homines domini (= les hommes du seigneur). Néanmoins, les conflits ne cessent pas totalement puisque l’abbaye d’Aulps et le Comte de Savoie signent un nouvel accord en 1391. La situation se clarifie définitivement au XVIe siècle; le 16 décembre 1531, Aymon de Genève-Lullin achète les paroisses de Reyvroz et de Vailly, c'est-à-dire la basse vallée du Brevon. Des Genève-Lullin, la seigneurie dans sa plus grande partie, passe ensuite, avec le marquisat de ce nom, aux nobles des Allinges. La part restante, les Charges, le Lavouet, les Basses-Fontaines (Marphoz) et les Hautes-Fontaines (Canivet) dépendent de la seigneurie de Charmoisy.
Politique et administration
Tendances politiques
Administration municipale
Les maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1977 1981 Jérôme Bouvier ... ... 1981 1989 Roger Frézier ... ... 1989 2001 Etienne Bidal ... ... 2001 en cours Alain Henry UMP... Vice-Président du SIAC, Président SIVOM Haut-Chablais jusqu'en mars 2008 Toutes les données ne sont pas encore connues. Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelage
Population et société
Démographie
Évolution démographique 1861 1881 1901 1921 1954 1975 1982 1990 1999 2002 2010 1264 1320 1209 867 685 614 567 601 614 629 748 Nombre retenu à partir de 1861 : population sans doubles comptes Enseignement
- Ecole maternelle publique du Val d'Hermone : cette école regroupe les élèves des communes du massif des Hermones, c'est-à-dire Vailly, Reyvroz et Lullin. Elle a ouvert ses portes en 1991 près du hameau de Pimberty. Auparavant, de 1989 à 1991, les enfants de maternelle étaient répartis entre l'ancienne école du hameau du Lavouet et le groupe scolaire du Chef-Lieu.
- Ecole primaire publique : située au coeur du Chef-Lieu, ce bâtiment a été inaugurée en septembre 1913 et regroupe aujourd'hui une soixantaine d'élèves, répartis en trois classes.
- Pour la petite histoire : La première école sur la commune de Vailly a vu le jour en 1847/1848. Un premier bâtiment est inauguré en 1871, démonté en raison d'un glissement de terrain et reconstruit entre 1909 et 1913. Le village a comporté jusqu'à quatre établissements avec le groupe scolaire du Chef-Lieu et les écoles des hameaux du Lavouet (création en 1872 et fermeture en 1989), de la Côte (création en 1884 et fermeture en 1969), des Excoffons (création en 1886 et fermeture en 1926). Les élèves de cette dernière se rendaient alors à l'école du hameau d'Outre-Brevon sur la commune de Reyvroz. Il arrivait également que les enfants résidants au hameau du Feu se rendent à l'école du Col du Feu sur la commune de Lullin. A signaler enfin, la présence d'une école ménagère sous la responsabilité de religieuses, transformée en lycée professionnel à la fin des années 1980. Celui-ci fusionna avec les établissements de Saint-Paul-en-Chablais et de Publier et donna naissance au lycée professionnel des Trois Vallées à Thonon-les-Bains.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale de la saint Georges, ou Vogue de Vailly, week-end qui suit le 23 avril
- Fête de l'alpage de la Buchille, troisième week-end de juillet
Santé
Sports
Médias
- Télévision locale : TV8 Mont-Blanc
Personnalités liées à la commune
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises de l'agglomération
Commerce
Il existe plusieurs petits commerces au sein de Vailly. ce sont pour la plupart des épiceries, comme au Chef Lieu par exemple, ou une boulangerie réputée et une fromagerie dans un hameau voisin. Il y a également quelques bars dispersés au sein de la commune qui lui donne tout son charme. Cependant, pour s'aprovisioner considérablement, il devient nécessaire d'aller à Thonon, ville qui se situe à 20 minutes en voiture.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Monuments laïques
Monuments religieux
- Église saint Georges : Considérée comme le "joyau des églises néo-classiques sardes du Chablais". Construite entre 1844 et 1848 d'après les plans de l'architecte turinois Ernest Melano, l'église saint Georges est reconnue pour ses peintures et décorations intérieures. Le clocher à bulbe de l'église a brulé lors d'un incendie en 1941. Mais malgré la guerre et ses restrictions, il fut reconstruit l'année suivante sous la forme d'une flèche.
- Chapelle Notre-Dame d'Hermone :
- Le 9 juin 1489, à la sortie de la messe dominicale, les 52 chefs de famille de Vailly se réunissent en assemblée générale devant l’église. Ils sont placés sous l’autorité du syndic, du curé de la paroisse, Messire Louis Bubouloz, et d’un notaire, Maître Jacques d’Anthy (de Anteriaco). Au cours de cette réunion, ils décident d’élever un sanctuaire en l’honneur de la vierge Marie sur un terrain qu’ils ont reçu des Chartreux de Vallon. Dès le début, ils conviennent que la chapelle serait placée sous le vocable de la Visitation.
- Après les quelques formalités administratives d’usage, les travaux peuvent commencer. Mais à cette époque, les calamités, les épidémies et les guerres retardent l’échéance initiale. L’édifice n’est donc achevé qu’en 1517. Néanmoins, en raison d’une mésentente au sujet de son acte de fondation, il faut attendre le 2 juillet 1518 pour que soit célébrée le premier office religieux.
- Malheureusement, ces prières sont interrompues une vingtaine d’année plus tard lorsque, vers 1536, les Bernois introduisent le protestantisme en Chablais. La chapelle est laissée à l’abandon et tombe en ruine. Seule la statue est mise en sécurité.
- Après la reconversion de la Savoie du Nord par Saint-François-de-Sales , Monseigneur Garnier, évêque de Genève, souhaite faire reconstruire la chapelle d’Hermone. Les paroissiens de Vailly répondent à son appel avec enthousiasme et commencent les travaux, non pas sur la pointe de Miribel, mais plus au sud, au sommet d’une montagne appelée Cornillon. Toutefois, une légende rapporte que chaque soir, les fondations se comblent et que la vierge se déplace miraculeusement dans un coudrier du mont Hermone. Après plusieurs démonstrations de ce genre, les habitants prennent la décision de relever l’édifice sur son emplacement initial. Le 2 juillet 1602, lors de sa consécration, la tradition précise que 12 000 pèlerins ont gravit les sentiers qui conduisent au sanctuaire.
- Durant la Révolution, l’antique foi du Chablais est de nouveau secouée. L’entrée des troupes révolutionnaires en 1792 accompagne le départ des prêtres réfractaires et la fermeture des lieux de culte. Mais à Vailly, le syndic Ducret dissimule le mobilier de la chapelle, enterre la cloche et sème des céréales au-dessus. Quant à la statue, elle est en sécurité dans une maison du hameau du Feu. Toutefois, même sous la dénomination de « chalet d’alpage », l’édifice accueille volontiers les prêtres intrépides, comme l’Oncle Jacques ou l’abbé Rey, qui n’hésitent pas à célébrer clandestinement la messe.
- Après la signature du Concordat napoléonien en 1801, le culte est restauré. A Hermone, le 2 juillet reprend toute sa signification, mais dans une chapelle qui se dégrade chaque jour un peu plus. Il faut attendre 1838, pour que le curé Hyacinthe Fleury attire l’attention de ses paroissiens sur l’état de l’édifice. A nouveau, les habitants de Vailly et des villages environnant répondent avec entrain et les travaux avancent rapidement. Ainsi, le 2 juillet 1840, les pèlerins découvrent un sanctuaire entièrement rénové, affichant neuf mètres de long et six mètres de large. Deux ans plus tard, un chemin de croix est érigé le long du sentier provenant du Feu. Chaque station porte le nom de ses donateurs.
- Une nouvelle opération d’agrandissement a lieu entre 1875 et 1882, sous l’impulsion de l’abbé Augustin Rosset : « Il dresse le plan des travaux à exécuter, organise une souscription dans la commune et dans les environs, et fait appel à ses paroissiens. Ceux-ci y répondent avec enthousiasme. Le dimanche, le curé publie la liste des travailleurs de la semaine ; point de résistance, point de mauvaise volonté. » Après ces sept années de travaux colossaux, l’enceinte du sanctuaire est prolongée. Deux chapelles latérales ont été ajoutées ainsi qu’une tour portant à son faîte une grande statue en bronze de la vierge.
- Le 24 mai 1899, la foudre s’abat sur le clocher. Fort heureusement les paysans des alentours parviennent à circonscrire rapidement l’incendie. Mais grâce à la ténacité de l’abbé Jean-Marie Guillot et de son vicaire, l’abbé Maistre, les dégâts sont vite réparés. Ainsi, depuis le 2 juillet 1900, les fidèles peuvent de nouveau entendre le tintement de la cloche d’Hermone .
- Depuis cette date, tous les curés de la paroisse ont contribué à la sauvegarde de l’édifice, et notamment Pierre Million qui a effectué une nouvelle opération de rénovation en 1940. De même, comment ne pas évoquer le souvenir de l’abbé Jacques Sublet qui, avant de disparaître, a mis en œuvre la célébration du cinquième centenaire de la chapelle, le 15 août 1989.
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- Aujourd'hui, plusieurs pèlerinages rythment la vie de la chapelle : lundi de Pentecôte, 15 août et 8 septembre.
Patrimoine environnemental
- La Forêt Domaniale du Brevon ou forêt des Bottières, gérée par l'Office national des forêts est un naturel composé principalement de conifères, peuplée principalement de cervidés.
Patrimoine culturel
Lieux de culte
Eglise saint Georges de Vailly; Chapelle Notre-Dame d'Hermone
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site du gîte "les Hermones"
- Site du parc nordique
- Site de l'Union Instrumentale de Vailly
- Eu-soli, le site qui se souvient...
- Site de l'auberge du Moulin de Léré
- Site de la vallée
Catégories :- Commune de la Haute-Savoie
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