- Vailland : La Fête
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La Fête
Pour les articles homonymes, voir Fête (homonymie).La Fête Auteur Roger Vailland Genre roman Pays d'origine France Éditeur éditions Gallimard Collection Blanche Date de parution 1er août 1960 ISBN 2-07-010569-5 Série Auteurs contemporains Chronologie Monsieur Jean Les plus belles pages de Suétone L'écrivain français Roger Vailland écrit son avant-dernier roman La Fête en 1960, dans sa maison de Meillonnas dans l'Ain.
Le libertin n'a pas toujours 'le regard froid' et rêve aussi d'un avenir radieux parsemé de fêtes : « J'imagine de grandes fêtes, frivoles et délicates, des bergeries où les vraies bergères seraient toutes des reines. »
Article principal : Roger Vailland.Sommaire
Présentation
Roger Vailland dans ses derniers romans analyse les rapports sociaux et s'intéresse au libertinage bien sûr mais aussi au pouvoir de l’argent. e. « Je me suis tout entier intégré à moi-même, chaque geste de l’amour, dans l’instant où il est accompli et s’il est exécuté avec bonheur, met en cause l’homme tout entier. » Communiste, écrivain, libertin, au fil de ses 'saisons', l'homme ne se divise pas. Il est l'acteur principal de La Fête sous le nom de Duc, y met en scène sa femme Élisabeth sous le nom de Léone. Le sujet de ce roman c'est la recherche de sa souveraineté dans le domaine privée puisque le collectif décidément se dérobe.
Roger Vailland idéalise le couple Duc-Léone, décrit une relation équilibrée, symbole de ce qu'il nomme « L'art de vivre. » Il refuse alors d'écrire l'histoire d'un révolutionnaire professionnel, comme il en avait eu l'intention, peut-être sur le modèle de son ami Henri Bourbon, résistant et député communiste de l'Ain[1] ou un roman sur le bonheur impossible partagé entre passion et devoir. [2] Il remue son passé depuis plusieurs mois, travaille sur l'Égypte où jadis il est allé en reportage, son voyage à l'île de la Réunion en 1958, mais sans succès. Son projet s'enlise, comme il le raconte dans La Fête, il ne sent pas vraiment ses personnages et tente de donner un sens à son travail dans le « non-sens universel, »[3] de transposer sa vie dans son roman pour retrouver cet équilibre, cette unité qu'il a toujours recherchés.
Duc, écrivain comme Vailland, veut faire de sa vie des dix derniers jours le sujet de son prochain roman : « Ce ne sera pas un roman, il s’en tiendra à la réalité, il ne dira que la vérité. Mais comme il ne saura pas dire toute la vérité, ce serait le livre des livres quel qu’en soit le prétexte, ce sera tout de même un roman. Soit, dit Léone. Nous allons commencer la saison du roman qui n’en est pas un. » Mais un écrivain peut-il vraiment parvenir à dire toute la vérité ?
Résumé
Édition
- La Fête, Éditions Gallimard, Paris, 1960, 287 p, Édition de poche, 01/08/2001, isbn n° 2-07-042109-0
Notes et références
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Catégories : Roman français | Roman paru en 1960
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